Illusions perdues (présentation Philippe Berthier)

À propos

Illusions perdues intimide d'abord par ses proportions, par l'importance aussi que lui attribuait Balzac lui-même au sein de la Comédie humaine : ce roman, écrit-il, est «l'oeuvre capitale dans l'oeuvre». Mettant en scène écrivains, actrices, libraires et imprimeurs, il propose une analyse cinglante du milieu de la presse - «ce cancer qui dévorera peut-être le pays» (Préface de 1839) - et d'un monde où seuls les plus cyniques tirent leur épingle du jeu.Dans ce récit d'apprentissage, Balzac trace de manière exemplaire le parcours négatif qui avait été, depuis Chateaubriand, et sera encore, jusqu'à Flaubert et Zola au moins, celui d'un certain XIX? siècle : l'initiation, par la souffrance et l'échec, à la dure loi du réel. Pour Lucien de Rubempré, échappé de son Angoumois natal, la leçon passe par Paris. Et Paris, révélateur impitoyable, dissipera les mirages provinciaux, offrant à Lucien, en guise de gloire rêvée, le sentiment de son néant et de sa solitude : cela s'appelle devenir adulte.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Honoré de Balzac

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    05/03/2010

  • Collection

    Gf

  • EAN

    9782081238077

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    664 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.7 cm

  • Épaisseur

    3.2 cm

  • Poids

    460 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Honoré de Balzac

1799-1850
Né à Tours, dans un milieu bourgeois, Balzac est pensionnaire chez les Oratoriens de Vendôme, puis dans deux établissement parisiens. En 1819, il abandonne le droit pour se consacrer à la littérature et comme à écrire sous des pseudonymes. En 1825, ses insuccès l'amènent à se lancer dans les affaires (imprimerie, fonderie de caractères). Malgré l'aide de Mme de Berny, de quinze ans son aînée avec qui il entretient une liaison qui lui fait une place dans le monde, il connaît de graves difficultés financières. Ses premiers succès auprès du grand public sont, en 31, La Peau de chagrin et trois ans plus tard, le Père Goriot. C'est en 1842 qu'il adopte pour son oeuvre le titre de Comédie Humaine.Il vient d'épouser Mme Hanska, riche veuve polonaise, avec qui il entretient depuis plusieurs années une liaison amoureuse, losrqu'il meurt à l'âge de cinquante ans.
Balzac pensait que chaque individu dispose d'une réserve limitée d'énergie: en vivant intensément, l'homme brûle sa vie. Son destin a illustré de façon dramatique le symbole de la Peau de chagrin.

empty