Le Père Goriot (présentation Philippe Berthier)

À propos

«Un brave homme - pension bourgeoise, 600 francs de rente - s'étant dépouillé pour ses filles qui toutes deux ont 50000 livres de rente, mourant comme un chien» : telle est l'indication que l'on peut lire dans l'album de Balzac qui contient le germe du Père Goriot. Mais ce roman est bien autre chose que le récit d'une agonie. C'est l'»éducation sentimentale» de Rastignac, jeune provincial monté à Paris, son apprentissage de la vie, de la société et des hommes. C'est aussi le portrait d'une ville livrée au plaisir, où les «honnêtes gens» se déchirent entre eux. C'est enfin Vautrin qui, sous des dehors bon enfant, cache un visage démoniaque. À l'image de la pension Vauquer, Le Père Goriot est un carrefour où se croisent les destins. Roman multiple, clef de voûte de la Comédie humaine, ce traité des passions n'ignore rien de ce qui est humain. Voilà pourquoi il n'a pas de morale.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Honoré de Balzac

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    18/08/2006

  • Collection

    Gf

  • EAN

    9782080712998

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    384 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.6 cm

  • Poids

    246 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Honoré de Balzac

1799-1850
Né à Tours, dans un milieu bourgeois, Balzac est pensionnaire chez les Oratoriens de Vendôme, puis dans deux établissement parisiens. En 1819, il abandonne le droit pour se consacrer à la littérature et comme à écrire sous des pseudonymes. En 1825, ses insuccès l'amènent à se lancer dans les affaires (imprimerie, fonderie de caractères). Malgré l'aide de Mme de Berny, de quinze ans son aînée avec qui il entretient une liaison qui lui fait une place dans le monde, il connaît de graves difficultés financières. Ses premiers succès auprès du grand public sont, en 31, La Peau de chagrin et trois ans plus tard, le Père Goriot. C'est en 1842 qu'il adopte pour son oeuvre le titre de Comédie Humaine.Il vient d'épouser Mme Hanska, riche veuve polonaise, avec qui il entretient depuis plusieurs années une liaison amoureuse, losrqu'il meurt à l'âge de cinquante ans.
Balzac pensait que chaque individu dispose d'une réserve limitée d'énergie: en vivant intensément, l'homme brûle sa vie. Son destin a illustré de façon dramatique le symbole de la Peau de chagrin.

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