À propos

L'agriculture à la croisée de nos chemins. Nous aimons le pain mais ne chérissons guère les céréaliers. Depuis l'enfance, nous adorons les vaches mais condamnons les éleveurs. En bons Français, nous répétons adorer manger mais accordons de moins en moins d'attention à notre alimentation. Au pays de Pasteur, nous nous méfions de la Science alors que, grâce à elle, une révolution se prépare. Julien a été ministre de l'Agriculture. Érik aurait rêvé de l'être. Pour tenter de comprendre et de dépasser ces contradictions, nous sommes partis en voyage. Aux quatre coins de la France, mais aussi ailleurs en Europe. Et en Chine, au Brésil, en Égypte, en Ukraine. Nous avons visité des fermes et des élevages de toutes tailles et des labos prometteurs. Nous avons rencontré des personnages d'aujourd'hui, de demain mais aussi d'hier. Loin de tomber toujours d'accord, nous nous sommes réunis sur l'enjeu essentiel : nourrir toujours plus d'êtres humains sans dévaster leur planète.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Sciences sociales / Société > Thèmes et questions de société > Ecologie


  • Auteur(s)

    Julien Denormandie, Erik Orsenna

  • Éditeur

    Flammarion

  • Distributeur

    Union Distribution

  • Date de parution

    07/02/2024

  • Collection

    Documents

  • EAN

    9782080433411

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    352 Pages

  • Longueur

    13.5 cm

  • Largeur

    21 cm

  • Épaisseur

    2.4 cm

  • Poids

    334 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Erik Orsenna

Je suis né à Paris, le 22 mars 1947 (de mon vrai nom Erik Arnoult), d'une famille où l'on trouve des banquiers saumurois, des paysans luxembourgeois et une papetière cubaine. Après des études de philosophie et de sciences politiques, je choisis l'économie. De retour d'Angleterre (London School of Economics), je publie mon premier roman en même temps que je deviens docteur d'État. Je prends pour pseudonyme Orsenna, le nom de la vieille ville du Rivage des Syrtes, de Julien Gracq.
Suivent onze années de recherche et d'enseignement dans le domaine de la finance internationale et de l'économie du développement (Université de Paris I, École normale supérieure). En 1981, Jean-Pierre Cot, ministre de la Coopération, m'appelle à son cabinet. Je m'y occuperai des matières premières et des négociations multilatérales. Deux ans plus tard, je rejoins l'Élysée en tant que conseiller culturel (et rédacteur des ébauches de discours subalternes). Dans les années 1990, auprès de Roland Dumas, ministre des Affaires étrangères, je traiterai de la démocratisation en Afrique et des relations entre l'Europe du Sud et le Maghreb. Entre-temps, j'ai quitté l'Université pour entrer, en décembre 1985, au Conseil d'État. Conseiller d'État depuis juillet 2000, je suis actuellement en disponibilité.
J'ai toujours voulu avoir un autre métier que l'écriture, d'abord pour être libre de donner le temps qu'il faut au livre. Le livre doit être le lieu de la liberté. J'écris chaque matin, pendant deux heures. Restent vingt-deux heures, largement de quoi s'occuper. Mes autres métiers me renseignent sur l'univers.
Parallèlement à mes activités administratives, j'ai donc écrit sept romans, dont La Vie comme à Lausanne, prix Roger Nimier 1978, et L'Exposition coloniale, prix Goncourt 1988. J'ai été élu, le 28 mai 1998, à l'Académie française, au fauteuil de Jacques-Yves Cousteau (17e fauteuil).
En plus de l'écriture, les voyages, la mer et la musique tiennent une place essentielle dans ma vie et dans mes livres. Ces passions, je les dois beaucoup à ma famille.
Ma mère m'a donné la passion des histoires et de la langue française.
Mon père, dont la famille avait une maison sur l'île de Bréhat, m'a enseigné la mer, les marées, les bateaux, les voyages au loin. Je préside d'ailleurs le Centre de la Mer (Corderie royale, à Rochefort).
J'entendais, de l'autre côté du mur, mon frère répéter inlassablement ses exercices de guitare. Et mon grand-père, qui me parlait de nos ascendances cubaines, esquissait de temps à autre, en dépit de sa corpulence, des pas de salsa.
Je n'ai fait que prolonger ces héritages.

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