Changer de regard sur la jeunesse. Les jeunes seraient « paresseux », « incultes », voire « égoïstes et individualistes ». J'ai entendu mille fois ces accusations à l'égard de la jeunesse : dans des dîners de famille, à la volée chez un commerçant ou portées par des éditorialistes remontés à la télévision. Ces jugements négatifs sont non seulement infondés, mais aussi délétères pour toute la société. Entre le chômage, la dégradation de la situation économique, la pandémie et l'urgence écologique, les jeunes doivent composer avec des paramètres inédits. De plus, les défauts qu'on leur prête sont souvent le symptôme d'une profonde incompréhension - d'un désintérêt ? - pour leurs préoccupations et leurs pratiques.
Le grand retour du capitaine Coste.
Une île de l'Atlantique battue par les vents, le brouillard et la neige.
Un flic qui a disparu depuis six ans et dont les nouvelles missions sont classées secret défense.
Sa résidence surveillée, forteresse imprenable protégée par des vitres pare-balles.
Une jeune femme qu'il y garde enfermée. Et le monstre qui les traque.
Dans les brumes de Capelans, la nouvelle aventure du capitaine Coste se fera à l'aveugle.
Dans une petite ruelle de Tokyo se trouve Funiculi Funicula, un petit établissement au sujet duquel circulent mille légendes. On raconte notamment qu'en y dégustant un délicieux café, on peut retourner dans le passé. Mais ce voyage comporte des règles : il ne changera pas le présent et dure tant que le café est encore chaud. Quatre femmes vont vivre cette singulière expérience.Vendu à plus d'un million d'exemplaires au Japon, traduit dans plus de trente pays, le roman de Toshikazu Kawaguchi a touché les lecteurs du monde entier.Ce délicat roman introspectif est aussi une belle réflexion sur le temps qui passe, et il s'en dégage une douce philosophie qui nous incite à vivre pleinement le présent. Bernard Babkine, Madame Figaro.Un roman émouvant sur le pardon, l'amour, la mémoire. Tout simplement éblouissant. Léa Herrmann, Nice Matin.Traduit du japonais par Miyako Slocombe.
Ce court récit inédit de Julien Gracq met en scène une fascination. C'est la vision initiatrice, brève mais répétée, d'une demeure, aperçue à chaque trajet depuis un car traversant la campagne pendant l'Occupation, qui pousse le narrateur à se mettre en route, cheminant seul dans les sous-bois pour s'approcher de la maison. À travers le récit de ce parcours aussi sensuel et contemplatif qu'intériorisé, La Maison déplie, comme une intrigue, la naissance d'un désir.
« Le soir tombait plus vite qu'ailleurs sur l'égouttement de ces fourrés sans oiseaux. Leurs bruits légers et distincts :
Craquements de branches, sifflement faible du vent dans un pin isolé, éteignaient les bruits insignifiants de la campagne - au long d'eux, dans la brume pluvieuse, on marchait comme dans une ombre portée : la route tout entière feutrée et épiante, n'était plus qu'une oreille collée contre la lisière des bois. [...] Après quelques allées et venues assez incertaines au long de la route, l'envie me vint une minute, devant cet obstacle absurde, de renoncer à mon équipée - mais la curiosité fut la plus forte. »
En France, les hommes représentent 84 % des auteurs d'accidents de la route mortels, 90 % des personnes condamnées par la justice, 86 % des mis en cause pour meurtre, 97 % des auteurs de violences sexuelles, etc.
Cette liste a un coût : direct pour l'État, qui dépense chaque année des dizaines de milliards d'euros en services de police, judiciaires, médicaux et éducatifs pour y faire face ; indirect pour la société, qui doit répondre aux souffrances des victimes.
Lucile Peytavin s'interroge sur les raisons de cette surreprésentation des hommes parmi les auteurs de violences et de comportements à risque, et tente d'estimer les conséquences financières de l'ensemble de ces préjudices. Quel est le coût des conséquences de la virilité érigée en idéologie dominante ? N'aurions-nous pas tous intérêt à nous comporter... comme les femmes ?!Lucile Peytavin a accompli une tâche colossale. Cosmopolitan.Éclairant. Le Huffington Post.
" J'ai repensé à ces innombrables rapports auxquels je m'étais forcée par politesse, pour ne pas froisser les ego fragiles. À toutes les fois où mon plaisir était optionnel, où je n'avais pas joui. À tous ces coïts où j'avais eu mal avant, pendant, après. Aux préparatifs douloureux à coups d'épilateur, aux pénétrations à rallonge, aux positions inconfortables, aux cystites du lendemain. À tous ces sacrifices pour rester cotée à l'argus sur le grand marché de la baisabilité. À toute cette mascarade destinée à attirer le chaland ou à maintenir le désir après des années de vie commune. Cette servitude volontaire à laquelle se soumettent les femmes hétérosexuelles, pour si peu de plaisir en retour, sans doute par peur d'être abandonnées, une fois fripées comme ces vieilles filles qu'on regarde avec pitié. Un jour, j'ai arrêté le sexe avec les hommes. " Autrice et documentariste spécialiste de l'intime et du rapport au corps, Ovidie retrace ici la trajectoire qui l'a conduite à quatre années de grève du sexe.
Dirigée par Vanessa Springora, la collection " Fauteuse de trouble " articule intimité et émancipation, érotisme et féminisme, corps et révolte, sexuel et textuel.
« Ces classes, qui se sont gavées de l'exploitation des masses, faisant du charbon la clef de leur ascension, avant que les coulées de pétrole et les flambées de gaz ne viennent les installer en une abondance qui toujours aux damnés de la terre a manquée, paniquent aujourd'hui à l'idée de perdre leurs privilèges, et de se voir à leur tour soumis à l'économie de la rareté. ».
En 2019, Crépuscule démontrait comment et à quel point notre République était paradoxalement menacée par les personnes censées la représenter et la défendre.
En 2021, Abattre l'ennemi proposait un guide détaillé du pouvoir et de ce qu'il faudrait faire une fois celui-ci repris.
Restait à dire comment, dans les faits, étape après étape, redonner leur souveraineté aux Français. Sous la forme cette fois d'un traité anarchiste, Coup d'état expose les modalités de la révolution nécessaire.
En préambule, dans une dialectique imparable, Juan Branco dresse les conséquences de la fin de l'ère des énergies fossiles, apportant plusieurs réponses clés utiles à la compréhension de la période charnière que nous traversons. Il démontre comment, paradoxalement, les gilets jaunes ont été la première révolte écologiste de l'Histoire. Puis il analyse le petit Paris, qui créé des êtres avides tournés vers leur ambition personnelle. Il interroge enfin : comment mener une révolution à bien, paralyser le pouvoir et le rendre à chacun ? Et surtout comment, éviter les pièges et impasses auxquels sont confrontés tous les mouvements populaires ?
Un essai brillantissime et brûlant, détaillé et précis, qui lève tous les tabous politiques, et fera date.
Dans les montagnes, retiré du monde, un réalisateur de films d'horreur, Morbus Delacroix.
Culte, misanthrope, fou.
Parmi ses fans, une étudiante en cinéma.
Fascinée, intrépide, inconsciente.
À Toulouse, un as des effets spéciaux est retrouvé mort, ligoté sur un lit d'hôpital.
Et si ce meurtre trouvait sa source dans un film maudit ?
Pour le commandant Martin Servaz, peut-être la plus grande énigme de sa carrière...
CET oeIL DANS LA NUIT N'A PAS FINI DE VOUS FIXER.
Médiocre : de qualité moyenne, qui tient le milieu entre le grand et le petit. La normalité, version péjorative, avec un arrière-goût de nullité.
Pour Guillaume Meurice, ardent défenseur du 10/20, du « peut mieux faire », du « bof bof », la médiocrité est non seulement un mode de vie, mais aussi un formidable facteur d'émancipation. Elle autorise l'action sans la pression du résultat, pour le simple plaisir de se mettre en mouvement, pour la beauté du geste. Il faut la revendiquer en tant que résistance politique, car elle porte en elle le refus de la hiérarchie, de la compétition et du catéchisme capitaliste.
À la fois manifeste en faveur de la contre-performance et anti-manuel de développement personnel, ce Petit éloge nous invite à accepter avec sérénité notre médiocrité. Décomplexant !
Guillaume Meurice est humoriste sur scène et à la radio, sur France Inter. Il est l'auteur de plusieurs romans dont Le roi n'avait pas ri (JC Lattès, 2021). Il est médiocre, comme tout le monde, mais il le vit plutôt bien.
Sur une île au large du continent, les habitants vivent au gré de la mer, du vent, et des chats qui, depuis toujours, vont et viennent comme bon leur semble. Un jour, les félins disparaissent sans explication. L'administration du continent en achemine alors de nouveaux, d'un genre un peu particulier... Si certains villageois acceptent cette cohabitation inattendue, d'autres se rebellent.Dans la lignée de 1984 de George Orwell, ce premier roman dépeint avec finesse et ironie l'emprise d'un pouvoir arbitraire sur une petite communauté.