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Antipodes Suisse
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES : Nouvelles Questions Féministes, vol. 43-n°1/2024 : Féminismes aux risques du sport
Beatrice Bertho, Sigolène Couchot-schiex, Eva Nada, Clothilde Palazzo-Crettol
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 20 Juin 2024
- 9782889012640
L'égalité est déclarée comme une préoccupation centrale de la pratique sportive, de son éthique du fair play et de la (ré)affirmation de l'égalité citoyenne. Pourtant, le sport reste aujourd'hui encore un haut lieu de la reproduction de l'ordre de genre. Ce Grand angle de la revue Nouvelles Questions Féministes investira le champ de l'olympisme mais interrogera plus largement les liens entre féminismes et sports.
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Nouvelles questions fémnisites Tome 42/2 : En cuisine !
Collectif
- Antipodes Suisse
- Nouvelles Questions Femnisites
- 16 Novembre 2023
- 9782889012473
Ce numéro offre une analyse du travail concret de confection des repas et des tâches et savoirs qu'il implique. Il rend compte des rapports de pouvoir - notamment de sexe - qui traversent les cuisines, qu'elles soient professionnelles ou domestiques, et les normes sociales qui encadrent la transformation des aliments.
Le Grand angle éclaire ainsi l'organisation sociale de ce travail dans des espaces et à des époques variées. Les trois articles qui le composent soulignent l'intérêt d'investiguer ce quotidien et imaginaire des cuisines en réunissant ce que la division sociale du travail a dissocié. Il aborde ainsi des utopies qui, au tournant du 20e siècle, visaient à libérer les femmes de l'asservissement domestique par des coopératives de cuisine: celles de la britannique Melusina Fay Peirce et de l'allemande Lily Braun (Carmen Dreysse). Il montre également la division genrée du travail dans des cuisines professionnelles en Chine, et comment les femmes sont maintenues à distance, y compris spatiale, de la «virtuosité culinaire» (Aël Théry). Enfin, il poursuit l'examen du travail de transformation des aliments jusqu'à leur métabolisation. À travers l'étude de traités scientifiques hygiénistes du 19e et du 20e siècle, sont dévoilées les matérialités oppressives des imaginaires entourant les produits ingérés (Hourya Bentouhami). Ainsi, ce numéro de NQF offre au lectorat de nouveaux repères pour penser en féministe la production culinaire et plus largement le travail alimentaire. -
Nouvelles questions fémnisites Tome 42 : pratiques féministes, alliances et pouvoirs
Collectif
- Antipodes Suisse
- Nouvelles Questions Femnisites
- 25 Mai 2023
- 9782889012404
Ce numéro de Nouvelles Questions Féministes répond à ces questions selon divers points de vue historiques, sociologiques et militants. Il propose plusieurs pistes de réflexion: l'autonomie relative des groupes minorisés, le difficile équilibre entre un « entre-soi minoritaire » et la nécessité vitale des alliances, enfin l'importance de soulager les groupes minorisés de la charge de l'éducation pour réduire les dominations. De manière transversale, le Grand angle, le collectif et les parcours rappellent que la lutte féministe, dans son organisation et dans la définition de ses objectifs, ne peut être que collective.
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Mots et merveilles : après la route
Valérie Despont
- Antipodes Suisse
- Trajectoires
- 23 Septembre 2021
- 9782889012046
Depuis ce samedi de février 2017, j'ai acquis un nouveau statut : marraine d'un jeune homme afghan mineur que je ne connais pas. Ce jour-là, je ne sais même pas où se trouve l'Afghanistan sur une carte du monde. Je parade néanmoins lors de cette matinée d'information : la raison de cette fierté est collée sur le haut de ma poitrine, juste au-dessus du coeur, et se matérialise sous la forme d'un rectangle blanc, sur lequel est écrit « Mostafa ». C'est ce prénom-là qui nous est attribué.
Un mois plus tard, ma famille et moi participons à un jeu plutôt absurde, autour d'une table gigantesque, prévue pour une foule, alors que nous ne sommes que huit. Soirée de rencontre sous les néons de la salle de conférence. Tout est sinistre, sauf la volonté de chacun de nous d'en faire un moment spécial. Mostafa est là, peu à l'aise, s'accrochant au regard de son assistante sociale. « Quel est ton animal préféré ? » questionne ce jeu naïvement. Ce soir- là, il ne dira qu'une seule chose, qu'il n'est pas l'ami du cochon.
La suite de ce livre parle de fous rires, d'incompréhensions, de découvertes et de la capa cité de notre famille à situer aujourd'hui l'Afghanistan sur une carte. Et de ma rencontre avec un grand nombre d'autres jeunes gens au féminin et au masculin qui rêvent de pouvoir dire un jour : « Ici c'est aussi chez moi. »
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Devenirs policiers ; une socialisation professionnelle en contrastes
David Pichonnaz
- Antipodes Suisse
- Le Livre Politique - Crapul
- 30 Mai 2017
- 9782889011087
La formation policière a subi en Suisse des changements importants depuis 2003, mettant en évidence l'échec à conformer les recrues à un modèle professionnel en particulier. L'analyse proposée dans cet ouvrage fournit des explications aux visions du métier contrastées des recrues, grâce à une analyse de leurs trajectoires sociales antérieures, notamment leurs parcours de mobilité sociale, et de leur socialisation de genre. Ainsi, outre les questions policières et de violence étatique, cet ouvrage traite également de socialisation professionnelle.
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Femmes sous surveillance : quelques mots sans fard sur la condition des femmes
Iris von Roten
- Antipodes Suisse
- Contre-pied
- 23 Septembre 2021
- 9782889012008
Vie professionnelle, amour et sexualité, charge maternelle, travail domestique, droits politiques: voilà les principaux sujets auxquels Iris von Roten (1917-1990), intellectuelle suisse du XXe siècle, consacre sa vaste fresque de «la condition des femmes» à son époque. Loin de se limiter au combat pour le suffrage féminin, cette avocate et journaliste tenait à exposer l'aspect systémique de l'oppression des femmes. Par sa véhémence et son intransigeance, elle s'est attiré les foudres aussi bien des représentants de la domination masculine que des groupes féministes de son époque. Dans une langue aussi furieuse que grinçante, son livre fait l'état des lieux des droits des femmes, dépeint les humiliations et les luttes du quotidien, et imagine une société épanouissante et égalitaire.En livrant une étude approfondie des rapports de domination, Femmes sous surveillance renseigne autant sur les mécanismes d'hier que sur les problématiques contemporaines. Par sa véhémence et sa radicalité, ce manifeste nourrit la pensée féministe et apporte une contribution significative aux questions et combats d'aujourd'hui. Paru en 1958, cet ouvrage a d'abord fait scandale avant de sombrer dans l'oubli pendant quelques décennies. Cette première traduction française, réalisée par Camille Logoz, est une façon de rendre honneur à cette figure incontournable de l'histoire des idées en Suisse. C'est surtout l'occasion de se confronter à ses arguments puissants, sa réflexion complexe et sa parole percutante.
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.41(1)/2022 : vieilles (in)visibles
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 8 Juin 2022
- 9782889012190
Ce nouveau numéro apporte un éclairage sur le poids de l'âgisme et son cortège de discriminations, mais offre aussi des perspectives pour une vieillesse épanouie.
Les différents textes analysent la sexualité invisible, les inégalités économiques, la réception genrée de l'aide à domicile et les opportunités d'émancipation grâce à la parité de participation et à la création artistique. Un article du Champ libre invite de plus à un décentrement du regard en suivant le parcours d'une soignante et sociologue. -
REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.40/2 : Androcène
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 16 Décembre 2021
- 9782889012084
En interrogeant le genre de l'Anthropocène - l'Androcène -, il porte la focale sur les acteurs qui sont responsables de la dégradation du vivant, qui en ont le plus bénéficié - et qui continuent d'innover en la matière. Comment les rapports de sexe façonnent-ils la transformation de l'environnement en ressources exploitables? Que partagent donc les hommes d'affaire bruxellois collectionneurs de voitures, les détenteurs du capital des classes possédantes de l'Angleterre du 17e siècle, l'excentrique Elon Musk aux projets interplanétaires délirants, ou encore la figure du gentleman savant? Le Grand angle de ce numéro met en évidence les logiques de genre qui structurent l'imaginaire techniciste de maîtrise de la nature ayant permis son appropriation et sa destruction. L'analyse de la crise environnementale nécessite en effet de défier les idéaux associés aux masculinités dominantes.
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.35 : féminismes dans les pays arabes
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 6 Décembre 2016
- 9782889011278
Ce numéro examine de plus près certaines mobilisations actuelles dans les pays arabes, en particulier en Égypte et au Liban, et montre que si les révolutions ont ouvert des espaces de liberté et de parole, les rapports de genre sont encore fortement inégalitaires et excluent les femmes des lieux de pouvoir.
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.29/1 : quand les mouvements féministes font (avec) la loi ; les lois du genre
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 15 Février 2010
- 9782889010356
Après un premier numéro consacré au " Droit à l'épreuve du genre " (NQF, 28 (2) / 2009), le second volet de ce dossier spécial de Nouvelles Questions Féministes consacré aux " Lois du genre " s'intéresse aux rapports entre féminisme et droit. Qu'il s'agisse de l'éviter, de le contourner, ou au contraire de l'investir pour le transformer, le rapport au droit constitue une dimension essentielle des mobilisations féministes. Quelles sont les stratégies déployées par les féministes (mouvements, associations, juristes, avocates expertes, responsables politiques...) en amont et en aval de l'adoption des lois ? Interviennent-elles dans la fabrication des lois, et selon quelles modalités ? Quels sont, ensuite, les effets des " victoires " législatives sur les luttes : démobilisation, ou au contraire nouvelles mobilisations pour favoriser l'application de la loi ? Les féministes investissent-elles l'arène judiciaire, afin de faire appliquer les lois ou de promouvoir une transformation du droit par la jurisprudence ? En analysant diverses mobilisations (autour de la contraception, du code de la famille, du statut des demandeuses d'asile, de l'égalité professionnelle et des violences sexuelles) dans une variété de contextes nationaux (France, Corée, Hongrie, Grande Bretagne) et historiques (des années 1960 à nos jours), les cinq contributions de ce numéro mettent en lumière deux grandes catégories de rapports des mobilisations féministes au droit : dans les cas étudiés, celui-ci est alternativement perçu par les militantes comme une contrainte limitant leurs capacités d'action, ou comme une ressource dont il importe de se saisir pour parvenir à leurs fins. La lecture du dossier suggère que la dynamique d'institutionnalisation de la cause des femmes à l'oeuvre depuis les années 1970 a constitué un cadre propice à l'usage du registre juridique par les mouvements féministes contemporains, en consacrant un droit de plus en plus réceptif au principe d'égalité et en facilitant l'accès des militantes féministes aux arènes juridiques et politiques légitimes. Si ce nouveau contexte institutionnel ne garantit en rien le succès des mobilisations juridiques, il semble avoir favorisé une banalisation de l'arme juridique dans les répertoires d'action des mouvements féministes contemporains. Enfin, ce dossier ébranle la vision dominante des rapports entre mouvements sociaux et droit qui se donne à voir dans la littérature anglo-saxonne : nombre de travaux en langue anglaise ont en effet mis en évidence la centralité de l'arène judiciaire, reflétant sans doute la spécificité de la tradition anglo-saxonne de common law. Les contributions du dossier, centrées sur des systèmes juridiques de droit civil, attirent plutôt l'attention sur l'intense activisme, souvent invisible, qui se joue dans les coulisses des lieux de production de la loi.
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.27/2 : l'ambivalence du travail : entre exploitation et émancipation
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 19 Mai 2008
- 9782889010158
Le travail salarié est-il un outil d'émancipation des femmes ? Dans les années 70 du Mouvement de Libération des Femmes, la réponse paraissait évidente : avoir un emploi devait permettre aux femmes d'être matériellement indépendantes et de renforcer leurs moyens de lutte contre la domination des hommes, en particulier au sein du mariage hétérosexuel. Aujourd'hui, la réponse est plus complexe, car si les femmes ont en effet investi massivement le marché de l'emploi, elles restent fortement discriminées (salaire, temps partiel, plafond de verre notamment), et continuent à assumer, en plus, la très grande partie du travail domestique et éducatif.
Le message fort qui émane des autrices est le suivant : le sort des femmes ne se joue pas dans le seul monde du travail rémunéré. Si solution d'émancipation il y a, c'est dans la prise en compte de l'interdépendance entre sphères privée et professionnelle. Autrement dit, la concentration de tous les efforts sur le seul emploi, au vu du fait, incontestable, que rien ne change au niveau du « partage des tâches domestiques », est un traquenard.
Les contributions traitent toutes de cette interdépendance, mais à partir de points de vue et de domaines très différents. Une recherche porte par exemple sur des compagnes de viticulteurs qui exercent un emploi salarié hors de l'exploitation familiale et qui, pour s'affranchir de la famille élargie, sont davantage contraintes que leurs aînées aux travaux ménagers. Examinant la relation entre une « nounou » africaine et une employeuse blanche, de milieu social élevé, un autre article analyse les implications contradictoires de leur assignation respective au travail domestique. L'une connaît l'exil, le racisme, l'autre délègue une large partie de « son » travail à une autre femme qu'elle exploite.
La complexité des voies de l'émancipation ressort aussi de trois autres contributions qui proposent, chacune à leur manière, qu'un travail professionnel effectué dans la continuité du travail domestique peut permettre aux femmes de développer un rapport à leur emploi subversif, voire émancipateur. A partir d'exemples (aide-ménagères, infirmières, médiatrices interculturelles, travailleuses domestiques sans statut légal), il apparaît que les femmes dont les emplois ont une relation avec les activités dans la sphère privée peuvent avoir un rapport positif à leur travail rémunéré, notamment se sentir utiles dans ce qu'elles y font. Restons cependant vigilantes : si une forme de continuité entre les univers privé et professionnel peut procurer un sentiment d'utilité, cela ne doit pas nous faire oublier la pénibilité, la faible rétribution et la non-reconnaissance de ce type d'emplois. C'est là toute l'ambivalence du travail féminin dans nos sociétés.
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.39/2 : les économies de la procréation médicalement assistée
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 15 Novembre 2020
- 9782889011896
La procréation médicalement assistée (PMA) s'inscrit dans un marché globalisé qui est traversé et organisé par différents types d'économies - financière, morale, biologique et affective. Bien que profondément imbriquées, ces économies reposent sur des forces de travail, des modalités d'échange et des biens ou valeurs qui sont distincts. En proposant d'étudier les dynamiques économiques à l'oeuvre dans la PMA, ce numéro de Nouvelles Questions Féministes met en lumière les processus matériels et symboliques qui contribuent à reproduire et produire d'anciennes et nouvelles formes d'inégalités. Les articles du Grand angle du numéro révèlent les reconfigurations du système de genre en revisitant le travail procréatif soumis aux logiques économiques d'un marché globalisé. Les auteures analysent ainsi les enchevêtrements complexes de cette chaîne mondiale de la procréation et sa stratification selon des lignes sexistes, racistes et classistes.
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.40/1 : allaiter
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 10 Mai 2021
- 9782889012039
Alix Heiniger, Marianne Modak, Clothilde Palazzo-Crettol, Isabelle Zinn.
Rares sont les thématiques qui, comme l'allaitement, ont produit depuis plus d'un siècle autant d'injonctions contradictoires à l'encontre des femmes. Qu'une femme décide d'allaiter ou pas, elle est redevable d'une explication, qui satisfera les un·e·s et déplaira aux autres.
Autrement dit, dans tous les cas, elle le paie chèrement et ce, depuis longtemps déjà.
Parmi les articles du numéro:
Sarah Scholl, La mère en sacrifice. Normes d'allaitement et construction de la maternité à l'époque contemporaine.
Caroline Chautems et Irene Maffi, Mères et pères face à l'allaitement: savoirs experts et rapports de genre à l'hôpital et à domicile en Suisse.
Solène Gouilhers, Irina Radu, Raphaël Hammer, Yvonne Meyer et Jessica Pehlke-Milde, Quand la (non-)consommation d'alcool fait le genre: une enquête sur les récits d'expériences de mères allaitantes.
Christina Young, Corporéité «déviante» et acte d'allaiter: une théorisation.
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Chinoises en Suisse : Une perspective féministe, intersectionnelle et transnationale
Chen Yali
- Antipodes Suisse
- Existences Et Societe
- 25 Janvier 2024
- 9782889012497
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.33 : t.2 ; féminismes au Maghreb
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 1 Novembre 2014
- 9782889011056
E numéro est consacré à l'histoire des mouvements féministes en Tunisie, en Algérie et au Maroc, et à leur développement actuel. Avec les "printemps arabes", déclenchés par la révolte tunisienne de décembre 2010, le regard du monde occidental sur le Maghreb a changé. Les Européen·ne·s ont découvert avec surprise la forte présence des femmes dans les manifestations; et surtout qu'elles se mobilisaient pour revendiquer l'égalité des sexes. Cette méconnaissance est l'héritage d'un colonialisme qui a construit une image passive, résignée, des femmes maghrébines et, plus largement, arabes et musulmanes. NQF a voulu contribuer à la diffusion d'une autre mémoire, celle de chercheuses et de militantes du Maghreb dont les analyses et les expériences prennent le contrepied de cette image.
Leurs articles montrent que les femmes au Maghreb se sont toujours mobilisées, soit en participant aux luttes de libération nationale, soit en développant des luttes autonomes. Mais les états du Maghreb se sont en partie construits sur leur invisibilisation et sur l'exclusion politique et civile des femmes. L'invisibilité de la contribution des féministes reste d'ailleurs de mise aujourd'hui: même si les droits qu'elles ont acquis ont largement aidé les états du Maghreb à revendiquer, face à l'Occident, le statut d'état moderne, l'égalité des sexes ne constitue pas, pour eux comme ailleurs, un enjeu politique prioritaire. Les féministes ont ainsi encore beaucoup à faire.
De type réformiste à des visées plus universalistes, les luttes analysées par les auteures prennent la forme d'une myriade de groupes, d'associations, de tendances politiques qui nous donnent une vue d'ensemble des féminismes maghrébins et de leurs possibilités d'échanges dont témoigne, dans ce numéro, le collectif Maghreb-égalité 95.
Ces luttes montrent des féminismes qui ne sont pas de simples répliques ou imitations des mouvements occidentaux, et qui sont eux-mêmes différents les uns des autres, et parfois divisés, mais qui sont des féminismes.
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Pour une critique féministe décoloniale : réflexions à partir de mon engagement avec les luttes indigènes
Sabine Masson
- Antipodes Suisse
- 25 Octobre 2016
- 9782889011209
Comment se façonne "l'Autre" dans les politiques de développement vis-à-vis des populations indigènes rurales au Mexique et au Honduras? Comment interviennent les rapports sociaux de sexe et de race dans cette construction? Que dit-elle de l'actualité des relations coloniales de pouvoir? En se fondant entre autres sur son expérience de recherche-action dans ces pays d'Amérique latine, l'auteure analyse quelques-uns des mécanismes de construction sociale de l'altérité sous l'angle du genre et du racisme. Un ouvrage qui s'inscrit dans les débats contemporains sur la question des héritages coloniaux, évoqués aussi en rapport au contexte européen de racisme et de sexisme, d'islamophobie et de répression des migrant·e·s.
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.32/1 : violences contre les femmes
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 26 Mars 2013
- 9782889010837
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.32 : nouvelles questions feministes, vol. 32(2)/2013. travail social
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 12 Octobre 2013
- 9782889010882
Le travail social répond à des problèmes sociaux, en fonction des politiques sociales en place. La définition de ces problèmes, des catégories de populations concernées et des solutions à apporter est objet et enjeu de débats.
Les approches féministes du travail social prennent part à ces débats depuis longtemps, mais, malheureusement peu nombreuses, elles peinent à atteindre une pleine légitimité. Elles sont pourtant plus que jamais nécessaires, car l'idéologie de la responsabilité individuelle marque aujourd'hui très fortement l'Etat social et oriente l'ensemble des missions du travail social. Or, en faisant comme si les individus étaient responsables de leur sort et que tout leur parcours dépendait de leurs mérites, cette idéologie nie les privilèges et les discriminations engendrés par les rapports de domination entre hommes et femmes, mais aussi entre citoyen·ne·s et étranger·e·s, ou entre riches et pauvres.
Chacun des articles de ce numéro examine des pratiques particulières de l'action sociale contemporaine: en France, le recours à des intervenantes sociales issues de l'immigration dans le cadre des politiques dites d'intégration; au Québec, les transformations des emplois de services à la personne, dues aux politiques néolibérales; les effets, sur les mères d'enfants déclarés autistes, des politiques publiques visant à les impliquer fortement dans un dispositif d'intervention, au Québec également; en Suisse, les normes familiales qui orientent les interventions des assistant·e·s sociales de l'aide sociale publique. Tous les articles montrent que les pratiques du travail social, orientées par des idéologies et des conditions nécessairement contraignantes, tendent à reproduire les inégalités liées au sexe, à la classe sociale ou à la nationalité. Mais ils montrent également que le travail social recouvre des pratiques diversifiées, parfois conflictuelles, transgressives ou innovantes, qui peuvent contribuer à l'émancipation des personnes auprès desquelles il intervient.
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.31/2 : métiers de service
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 21 Novembre 2012
- 9782889010790
Les métiers de service, qui impliquent une interaction entre un·e prestataire et un·e bénéficiaire, représentent aujourd'hui la forme majoritaire d'emploi dans les sociétés occidentales, surtout chez les femmes. La dimension relationnelle des métiers de service constitue un objet d'étude privilégié pour appréhender ces emplois, en comparaison à ceux de l'industrie, plus masculinisés.
Mais les métiers de service sont-ils vraiment plus «relationnels» que les autres types d'activité professionnelle? Et pourquoi la dimension relationnelle est-elle si souvent mise en exergue lorsqu'on parle des métiers de service féminins peu qualifiés, alors qu'elle est généralement passée sous silence dans le cas des professions prestigieuses? Ce questionnement constitue un enjeu majeur pour les recherches féministes sur le travail.
A partir de recherches portant sur les assistantes sociales, les physiothérapeutes, les éducatrices de la petite enfance, les surveillants de prison et les facteurs, les auteures du présent numéro tentent d'approcher ces questions à travers trois interrogations : la place du relationnel dans l'oeil des chercheur·e·s; la place du relationnel dans les récits des salarié·e·s; le sens du travail relationnel au sein des métiers féminisés. Leurs textes mettent au jour les processus insidieux qui amènent les salariées à survisibiliser la dimension relationnelle de leur travail, souvent perçue comme «positive» et enrichissante, alors que cette dernière est ignorée, minimisée, voire invisibilisée dans les activités masculines. Ces articles montrent, en outre, que ce n'est pas tant la nature du travail qui détermine la perception de son caractère relationnel, mais plutôt les rapports sociaux de sexe entre les professionnel·le·s et leurs client·e·s.
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.28/1 : figures du féminin dans les industries culturelles contemporaines
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 16 Février 2009
- 9782889010110
La dernière livraison de la revue Nouvelles Questions Féministes aborde l'épineuse question du rapport de la réflexion féministe aux productions culturelles qui intègrent (implicitement) les acquis égalitaires tout en se présentant comme "au-delà" des luttes féministes, voire comme "postféministes".
Pour résumer ce numéro, on pourrait dire qu'il rend compte d'une première rencontre dans le ch amp des études féministes francophones: celle entre les héritières des grandes luttes féministes des années 1970-1980 et la génération "Bridget Jones". Les figures féminines proposées aujourd'hui a u public sont- elles vraiment émancipées en termes féministes? Reconnaître l'ambiguïté des messages délivrés par les productions culturelles contemporaines, qui, postmodernité obli! ge, broui llent le rapport entre réalité et représentation en recourant à la citation et à la parodie, c'est admettre, certes, qu'il n'y a pas de réponse univoque à cette question. Mais, au fil des articles, ce numéro suggère un renouvellement du discours féministe apte à faire face au défi politique soulevé par la volatilité et l'apolitisme apparent des représentations des rapports sociaux de sexe par les industr ies culturelles contemporaines...
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.29/2 : perspectives féministes en éducation
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 14 Juin 2010
- 9782889010394
A entendre le discours ambiant d'aujourd'hui, tout serait résolu dans la question de l'éducation des filles et de l'égalité des sexes dans le domaine de l'éducation. A l'école, voilà plusieurs années que les filles ont en moyenne de meilleurs résultats scolaires que les garçons et qu'elles forment la majorité de la population estudiantine universitaire dans pratiquement toute l'Europe.
En fait l'école n'est pas neutre et les institutions de formation continuent de prendre une part active, avec la famille et la culture, à la construction d'individus répondant aux rôles sexués traditionnels. Réfléchir aux pratiques qui permettraient de rendre l'éducation égalitaire reste donc un objectif à l'ordre du jour, d'autant plus que la formation scolaire et professionnelle constitue un pré-requis pour l'émancipation des femmes.
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.30/1 : la production d'enfants
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 7 Mars 2011
- 9782889010523
Il y a une certaine ambivalence, voire de la méfiance, chez les féministes radicales face à la question des enfants, et ceci pour de bonnes raisons: d'une part, la production d'enfants est l'obstacle principal à l'égalité entre les sexes; d'autre part, la maternité a été historiquement construite comme étant incompatible avec la participation à la sphère publique, renvoyant ainsi les femmes au privé. Par ailleurs, tant les positions essentialiste que celles du sens commun, font de la maternité leur argument massue, à la fois preuve de l'existence d'une différence biologique entre les femmes et les hommes à l'avantage des premières, et justification du maintien de leur situation spécifique complémentaire dans l'ordre hétérosexuel existant.
Cette méfiance légitime des féministes radicales a eu pour conséquence un relatif désengagement de la réflexion critique sur la maternité et, plus généralement, sur la production d'enfant, laissant ainsi le champ libre à des débats peu pertinents. Relevons la vulgate psy sur la prétendue crise d'identité des femmes déchirées entre désir d'enfant et aspirations professionnelles; le sempiternel discours de la "conciliation travail - famille" qui incomberait aux seules femmes; des considérations quasi-réactionnaires sur le pouvoir abusif des femmes, capables d'infliger ou de refuser une paternité aux hommes, de monopoliser le pouvoir sur les enfants en cas de divorce, qui sont autant de manières d'occulter le travail fourni par les femmes dans cette fonction maternelle et les limites très concrètes que celle-ci impose à leur autonomie. On pense aussi au soi-disant irrépressible désir d'enfants chez ces dernières, que les différentes méthodes de procréation assistée et autres adoptions se chargeraient de combler.
Ces thèmes ressassés appellent selon nous de nouvelles problématisations de la part des féministes, en regard des contextes familiaux et professionnels actuels. A titre d'exemple, la revendication du "choix" d'avoir ou non des enfants pourrait être réactualisée. Alors que le féminisme des années 1970, avec le slogan "un enfant si je veux quand je veux", a mis fin à l'idée de la maternité comme destin, ce message reçoit une réception mitigée. Si le contrôle de la fécondité est un droit acquis - quoique la vigilance à ce propos soit de mise - l'identité féminine semble toujours et encore dépendre de la maternité, alors que l'identité masculine reste, elle, indépendante du statut paternel. Or, les conditions de réalisation du projet d'enfant sont toujours plus difficiles à réunir; on n'évoquera pas ici la question récurrente du "partage" des tâches entre les sexes, mais surtout le fait que notre société continue de considérer la question de la production d'enfants, et finalement de son propre devenir, comme relevant centralement de la sphère privée et dépendant des rapports de pouvoir intra-familiaux encore largement défavorables aux femmes.
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.30/2 : amies
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 15 Octobre 2011
- 9782889010707
Tantôt célébrées, tantôt critiquées voire ridiculisées, les amitiés entre femmes sont l'objet de ce numéro de Nouvelles Questions Féministes. Les amitiés entre femmes sont l'objet de projections variées: tantôt célébrées pour l'intensité des relations qu'elles génèrent, tantôt ridiculisées pour leur futilité, tantôt décrétées impossibles sous prétexte de rivalité, tantôt associées au lesbianisme, elles présentent un intérêt évident pour l'étude des rapports sociaux de sexe.Ce champ étant hélas resté en friche dans la recherche francophone, ce numéro de Nouvelles Questions Féministes engage une réflexion sur ce thème à partir de plusieurs contributions.
Les amitiés entre femmes sont un moyen de s'opposer à la domination masculine. Elles permettent en effet aux femmes de prendre conscience de l'oppression qu'elles subissent et de passer du statut d'objet à celui de sujet. Mais l'idée de sororité n'est pas sans ambiguïté, ce qui explique qu'elle soit l'objet de polémiques entre féministes: les femmes ne subissent en effet pas toutes des oppressions identiques.
Nouvelles Questions Féministes s'empare de ce thème pour fêter ses 30 ans et profite de cet anniversaire pour inaugurer sa nouvelle ligne graphique.
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REVUE NOUVELLES QUESTIONS FEMINISTES n.29/3 : la sexualité des femmes ; le plaisir contraint
Revue Nouvelles Questions Feministes
- Antipodes Suisse
- Revue Nouvelles Questions Feministes
- 8 Novembre 2010
- 9782889010400
Pourquoi consacrer aujourd'hui un numéro de Nouvelles questions féministes au plaisir sexuel féminin ? Il apparaît, au regard des productions scientifiques et militantes des dernières décennies, que 30 années après la publication du célèbre article d'Ann Koedt « Le mythe de l'orgasme vaginal », qui fut l'une des premières féministes à mettre en cause la pensée dominante sur la sexualité des femmes, que la question du plaisir sexuel féminin dans l'hétérosexualité reste particulièrement pertinente pour l'étude des inégalités entre femmes et hommes d'une part et pour l'étude des rapports sociaux de sexe d'autre part. Le mouvement des femmes s'est beaucoup intéressé à cette question, alors que la recherche scientifique s'est montrée nettement plus frileuse. C'est donc dans les réflexions menées dans ce mouvement que l'on trouve les premiers éléments d'une analyse de la construction sociale du plaisir féminin.
Les articles présentés dans ce numéro apportent des éclairages sur les processus contemporains de construction sociale du plaisir sexuel féminin dans l'hétérosexualité, et la mise en perspective de ces nouveaux résultats, au regard du texte précurseur d'Anne Koedt, souligne la persistance des rapports de domination de sexe et de classe tout en donnant à voir les recompositions à l'oeuvre. Bien d'autres questions restent à traiter. En particulier, l'analyse de l'accès limité des femmes au plaisir dans la sexualité ne doit pas nous empêcher de questionner la nouvelle injonction sociale au plaisir sexuel. La sexualité est en effet appréhendée dans les pays riches sous l'angle de la santé et du bien-être, dans une tentative de dépassement de la « sexualité-risque », mais en revanche la sexualité devient le conduit majeur de la réalisation de soi, et cette forme de réalisation prend à son tour un caractère d'obligation sociale. Bien que cette injonction demeure cadrée par une définition masculine - plus exactement, patriarcale - de la sexualité, elle s'adresse maintenant autant aux femmes qu'aux hommes. La quête de l'accomplissement sexuel peut ainsi devenir une source de souffrances, mais de souffrances différentes pour les femmes et les hommes. Enfin, il est clair qu'elle reste dominée par l'impératif hétérosexuel ; les quelques études françaises se focalisent sur l'hétérosexualité, et montrent ainsi que l'homosexualité reste toujours en dehors du champ des pratiques « normales ».