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Éditeurs
10/18
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Là où Joan Baez a pris le micro dix ans plus tôt pour appeler à lutter contre la censure et en faveur de la liberté d'expression. Là où les représentants officiels de la Beat Generation - William Burroughs, Jack Kerouac, Allen Ginsberg, Lawrence Ferlinghetti, Neal Cassidy. - annoncèrent l'avènement de la révolution psychédélique. Steve Abbott découvre une ville en pleine effervescence dans laquelle la communauté gay se bat pour ses droits, il rejoint la scène littéraire de l'époque et fréquente cette génération de jeunes gens bien décidés à tout vivre, tout expérimenter. Commence pour le duo père-fille une vie de bohème, ponctuée de déménagements, de fêtes et de lectures de poésie à l'arrière des librairies. Alysia Abbott raconte son enfance alors que le virus du sida ronge peu à peu la ville.
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Crise de soi : Construire son identité à l'ère des réseaux sociaux et du développement personnel
Thierry Jobard
- 10/18
- 5 Septembre 2024
- 9782264084545
Comment construire son identité à l'ère des réseaux sociaux et du développement personnel ?
Devenir " soi " n'a jamais semblé aussi impérieux et périlleux en même temps. Dans une société où les institutions comme la famille, l'école et l'Etat ne nous fournissent plus le cadre de références traditionnel, où la concurrence généralisée oblige à se distinguer, et où tout devient marchandise, c'est notre capacité à devenir nous-mêmes qui est entravée.
Les injonctions à être " autonome " ou " authentique " - combinaison néolibérale alimentée par les techniques de management et les diktats du développement personnel - ne servent qu'à masquer de nouvelles formes de dépendance et d'aveuglement. On croit se forger une identité originale, alors qu'on ne fait qu'incorporer de nouvelles normes.
Avec l'installation du virtuel naît également un nouveau rapport à soi. Ce sont nos replis les plus intimes qui sont désormais scrutés et exploités, et cela avec notre assentiment enthousiaste. Au risque d'une nouvelle forme de domination qui clôture le possible et l'imaginaire. -
En 1818, Jacotot sème un vent de révolution dans l'Europe savante. Non content d'avoir appris le français à des étudiants flamands sans leur donner aucune leçon, il se met à enseigner ce qu'il ignore, proclamant l'émancipation intellectuelle. Jacques Rancière lui rend ici un brillant hommage et ravive une philosophie trop vite oubliée d'une égalité universelle de l'intelligence.
L'instruction est comme la liberté: cela ne se donne pas, cela se prend. Joseph Jacotot -
L'imposture du travail : Désandrocentrer le travail pour l'émanciper
Maud Simonet
- 10/18
- 29 Février 2024
- 9782264081933
Repenser le travail à partir du travail gratuit et invisible.
Aujourd'hui, la définition du travail est encore construite à partir d'un sujet masculin, et associée à la rémunération, l'emploi, la production. Et si nous inversions notre regard, comme nous y invite ici Maud Simonet, pour repenser cette notion depuis cet autre travail, majoritairement exercé par les femmes, sur lequel reposent aussi notre société et de notre économie ?
Qu'il soit domestique, associatif, lié au soin, qu'il s'agisse de bénévolat, de stages ou d'engagement citoyen : autant d'activités qui ne sont pas considérées comme du travail mais relèveraient de valeurs- l'amour, la passion, la citoyenneté, l'insertion...
Dès lors, une autre perspective s'ouvre qui oblige à penser conjointement travail rémunéré et travail gratuit, travail visible et travail invisible, en questionnant les frontières du travail et leurs usages. Une perspective qui nous montre que, si tout n'est pas forcément travail, tout, ou presque, peut être approprié comme tel par le capitalisme. Désandrocentrer le travail, c'est ainsi se donner les moyens de repenser l'exploitation et de renouveler les luttes pour l'émancipation du travail. -
Que raconte White, première expérience de « non-fiction » pour Bret Easton Ellis ? Tout et rien. « Tout dire sur rien et ne rien dire surtout » pourrait être la formule impossible, à la Warhol, susceptible de condenser ce livre, d'en exprimer les contradictions, d'en camoufler les intentions. White est aussi ironique que Moins que zéro, aussi glaçant qu'American Psycho, aussi menaçant que Glamorama, aussi labyrinthique que Lunar Park, aussi implacable que Suite(s) impériale(s). Loin des clichés toujours mieux partagés, plus masqué que jamais, Bret Easton Ellis poursuit son analyse décapante des États-Unis d'Amérique, d'une façon, comme il le dit lui-même, « ludique et provocatrice, réelle et fausse, facile à lire et difficile à déchiffrer, et, chose tout à fait importante, à ne pas prendre trop au sérieux ».
Que raconte White en ayant l'air à la fois de toucher à tout et de ne rien dire ? Peut-être que le fil à suivre est celui du curieux destin d'American Psycho, roman d'horreur en 1991 métamorphosé en comédie musicale à Broadway vingt-cinq ans plus tard. Ellis a dit autrefois : « Patrick Bateman, c'est moi. » Il ne le dit plus. Et si Patrick Bateman était devenu président ?
P.G.
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Footballs politiques : Peut-on encore aimer le sport de haut niveau ?
Pauline Londeix
- 10/18
- 6 Juin 2024
- 9782264084569
Comment reconnecter le sport de haut niveau, aux enjeux financiers et géopolitiques considérables, ainsi que ses modes de compétition qui peuvent parfois être toxiques, à des valeurs sociales prônant le vivre ensemble et l'inclusion ?
Enjeux financiers et géopolitiques considérables, modes de compétition toxiques, mise en danger de la santé des athlètes, violence sexistes et sexuelles, racisme, homophobie, replis identitaires..., les dérives associées au sport, et au football en particulier, sont toujours plus nombreuses dans nos sociétés. Peut-on encore aimer le sport de haut niveau ou celui-ci est-il voué à n'être que le reflet d'un monde en perdition ? Après avoir fait le constat de certains problèmes inhérents au monde sportif aujourd'hui, Pauline Londeix explore aussi ce que le sport peut apporter collectivement et individuellement, et l'intelligence tactique dont il permet l'expression. Elle creuse également des pistes d'évolutions positives possibles à partir d'exemples comme le football féminin. Très populaire au début du XXe siècle, certains ne voient pourtant en lui qu'un " sous-football " aujourd'hui. Et s'il était, au contraire, l'avenir de ce dernier ? S'appuyant sur de nombreux témoignages, ainsi que sur d'autres sports comme le flag football, discipline olympique en 2028, et sur certaines initiatives de football amateur, Pauline Londeix démontre que d'autres modèles sont possibles. -
La police du futur : le marché de la violence et ce qui lui résiste
Mathieu Rigouste
- 10/18
- 17 Mars 2022
- 9782264079848
Robots autonomes, officiers connectés, reconnaissance génomique : les innovations mises au service de la police semblent sans limites.
Etats et entreprises privées avancent main dans la main pour développer un arsenal sécuritaire hypertechnologique, pas toujours efficace mais qu'un marketing intensif tente de rendre désirable. La « police du futur » ouvre des perspectives orwelliennes : il s'agit autant d'optimiser les équipements et les méthodes des forces de l'ordre que de poser les jalons d'un véritable panoptique policier qui a pour objectif d'aboutir à l'autocontrôle des populations.
Mais cette mécanique n'est pas implacable. Elle se confronte à des résistances collectives ainsi qu'à la montée en puissance de critiques de plus en plus radicales à l'égard de la police elle-même et de la société qui la produit.
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Résister : petite histoire des luttes contemporaines
Manuel Cervera-marzal
- 10/18
- 1 Septembre 2022
- 9782264079862
Ce livre nait d'un constat : il n'est plus possible de militer comme le faisions il y a vingt ans. Ni même il y a cinq ans. Le temps social n'est pas celui des horloges. Il lui arrive d'accélérer. Ce qui hier encore nous semblait impensable devient soudainement réalité. Les choses s'emballent et les acteurs sociaux, pris dans le tourbillon des évènements, ne sont pas toujours en mesure de comprendre ce qui leur arrive. Comment de bons pères de famille n'ayant jamais manifesté de leur vie se retrouvent-ils subitement à lancer des pavés sur des CRS au pied de l'Arc de triomphe ?
Un gouvernement autoritaire, une pandémie mondiale : les épisodes récents ne sont pas dénués d'intensité. Manuel Cervera-Marzal tente, à travers cette courte histoire de la contestation et du militantisme, de comprendre d'où notre geste politique vient et surtout quels chemins lui sont encore ouverts. -
Mots et illusions : quand la langue du management nous gouverne
Agnès Vandevelde-rougale
- 10/18
- 15 Septembre 2022
- 9782264079879
Les mots de l'entreprise semblent s'infiltrer partout : « objectifs » et « compétences » dès l'école maternelle, « rentabilisation » des établissements hospitaliers, « valorisation de son potentiel » au travail comme dans la vie privée, « gouvernance agile » des universités...
Ces expressions montrent que la logique managériale et son vocabulaire se répandent bien au-delà des frontières des entreprises, jusque dans ce que chacun peut dire de soi et de ses expériences.
Se trouverait-on aujourd'hui dans un monde à la 1984 de George Orwell ?
Le langage managérial s'est-il substitué aux autres manières de dire et contraint-il notre manière de voir ? Cet essai explore notre rapport à ce discours, qui formate aujourd'hui notre société, et nous invite à retrouver la capacité d'accepter ou de refuser de jouer le jeu du pouvoir et de ses mots. -
La monnaie pourra-t-elle changer le monde ? vers une économie écologique et solidaire
Romaric Godin
- 10/18
- 17 Mars 2022
- 9782264079831
Depuis des décennies, la création monétaire n'a plus pour but que de maintenir à flot une économie-monde fondée sur l'hégémonie de la finance et la subalternisation de la production « réelle ». Le fossé est immense entre l'importance des sommes déversées sur les marchés et le manque d'argent consacré aux services publics, aux salaires, à la lutte contre la pauvreté ou le réchauffement climatique. La crise du coronavirus a remis la question monétaire au centre des préoccupations économiques. Mais si l'on ne veut pas revenir à l'ancien monde des milliards qui manquent ici et sont abondants là, il faut changer totalement de pratiques et de priorités. Mettre enfin la monnaie au service du bien comment dans le cadre d'un projet politique égalitaire, afin desubvenir aux besoin réels de sociétés au bord de l'implosion. Par exemple, en passant par la garantie de l'emploi, seule à même de rompre avec le chantage à l'emploi et de réorienter les énergies, les désirs et les compétences vers une économie écologique et solidaire.
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« Crise migratoire », « invasion », « grand remplacement », « ruée » : autant d'expressions employées pour décrire l'immigration vers la France, l'Europe ou les « pays du Nord ». Ni anodins ni complètements nouveaux, ces termes font des étrangers une menace.
Mais sommes-nous réellement au coeur d'une crise migratoire exceptionnelle ? Ou s'agit-il là d'un discours politique et non étayé, alimenté par la peur de l'Autre ? Un discours qui se répète depuis plus d'un siècle et dont seules changent les cibles, et qui se durcit à la faveur de chaque nouvelle crise économique.
Il est temps de lever le voile sur le processus de fabrication de ce discours sur l'immigration, plus que jamais instrumentalisé au profit de différents acteurs - politiques, entreprises et institutions -, et d'interroger le modèle de société que nous souhaitons bâtir.
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Dans son précédent essai, Je suis noir et je n'aime pas le manioc, le désormais célèbre révolté du Bounty épinglait les préjugés du racisme ordinaire, mais aussi le dolorisme des Noirs prisonniers des chaînes de leurs aïeux esclaves. Les réactions ne se firent pas attendre : traître assimilationniste pour les uns et Noir maquillé en blanc pour les autres... Loin de se contenter de répondre à ses détracteurs, son nouvel opus aborde avec humour et finesse les enjeux de l'intégration en France. De la place des minorités plus ou moins visibles au devoir de mémoire, pas un sujet n'échappe au regard humaniste et éclairé d'un homme qui revendique une seule liberté : celle de choisir, au-delà de sa couleur de peau, ce qu'il est.
Collection Fait et cause
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Tous les Noirs sont supposés identiques, produits d'une tradition immuable, aimant les même choses, avec plein de trucs dans la peau et le sang, comme le rythme, le vol ou le mensonge.
Pourquoi m'enfermerais-je dans cette image qu'ils voudraient pétrifiée ? Dans le sang, je n'ai que des globules. J'ai le droit d'aimer Beethoven et pas forcément Beko-sade, comme Dupont aime la flûte des Andes. J'apprécie l'opérette et non le tam-tam ou le Griot que je ne connais même pas. J'ai le droit d'être de Dijon et pas du Zambèze. Je suis cadre et non éboueur. J'ai sur le front l'onction chrétienne et non musulmane. Quand je dis MOMO, je pense à Maurice et non à Mohamed. J'ai le droit de croire que l'on peut aimer les sauterelles de Ngomezap sans être plus sauvage que le mangeur de grenouille, l'amateur de corrida, ou le gobeur d'ortolans de braconnage... J'ai le droit de dire que les Blacks sont une fabrication hybride qu'il faut éradiquer du paysage social français. Mais surtout, j'ai au fond du coeur l'espoir qu'un jour, il deviendra évident qu'un Français peut se nommer Mamadou. Et quand on vit dans un pays, comme la France, depuis vingt, on soit considéré comme français quelque soit la couleur de sa peau.
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Le vieux modèle de la société de consommation touche à sa fin. L'envie s'essouffle et le besoin se tarit, la machine marketing ne trompe plus personne, les consommateurs sont las et l'environnement demande grâce. Pourtant, dans les associations ou sur Internet, une génération a décidé de prendre les choses en main, de s'investir au quotidien pour redéfinir les rapports à l'entreprise ou à la politique et bâtir un nouveau monde des possibles. Cette génération émergente, portée par les nouvelles technologies, mais qui s'inscrit moins dans une classe d'âge que dans une communauté de valeurs, Thierry Maillet l'a identifiée et lui a trouvé un nom : Génération Participation.
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Pendant plus de quatre ans, de l'albanie à la slovaquie en passant par la roumanie et la hongrie, isabel fonseca a plongé au coeur de la culture tzigane et a appris à connaître sa langue et ses traditions.
Elle dresse ici le portrait d'une culture fascinante et encore énigmatique, aux origines controversées, mais qui semble, elle, sûre de son identité :en romani, manush et rom ne signifient-ils pas " homme " ?
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Le sexe, pour quoi faire ?
James Thurber, Elwyn brooks White
- 10/18
- Domaine Etranger
- 5 Juillet 2001
- 9782264031884
Les auturs de ce "traité" s'aperçurent un jour, à l'approche de la grande crise boursière de 1929, que quelque chose d'autre n'allait pas très fort. La panique de Wall Street, le "mardi noir" ? D'accord, mais une autre faillite venait de commencer : celle des relations entre les hommes et les femmes, les débuts de ce qui devint plus tard la guerre des sexes - et dont on ne voit d'ailleurs pas la fin. Cette crise est donc née aux Etats-Unis ; elle a lentement traversé l'Océan, l'Europe n'a pas été épargnée. Partout, les signes de la reprise restent incertains. Et puis, ne dirait-on pas, dans ce domaine, que les Européens d'aujourd'hui sont un peu des Américains d'autrefois ? Ainsi, Thurber et son complice White furent les premiers observateurs, hilares et médusés, les découvreurs sérieux et burlesque de cet immense phénomène. Des traités de sexologie, de psychologie, de savoir-faire envahissaient alors déjà les librairies ; il décidèrent d'en écrire un à leur manière.
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« En huit chapitres inspirés et aussi vite aspirés, ils balaient la période, de "la haine des sixties" à l'ultime "the end", où pointe la question fatale : derniers hippies ou premiers punks ? (.) un style enthousiaste, et surtout un joli point de vue sur une France pas vraiment progressiste. » Christophe Onot-dit-Biot, Elle « Enthousiastes et exhaustifs, ils nous décryptent les moments forts du "fabuleux mouvement de société" qui, de Frisco au Village, de Londres à Paris, a bouleversé la jeunesse occidentale de 1965 à 1975. » Marianne Payot, Lire « Indispensable aux historiens. » Willem, Libération « Au-delà de "l'aventure hippie", c'est toute une époque que font revivre Jean-Pierre Bouyxou et Pierre Delannoy. » Robert Solé, Le Monde « Le livre le plus complet publié sur le sujet. » Frédéric H. Fajardie, Charlie hebdo