Ce n'est pas sans raison que cette nouvelle est l'une des plus célèbres de Stefan Zweig. Les multiples strates qui la constituent, les ingrédients en partie autobiographiques semblent récapituler tous les thèmes abordés dans ses précédentes oeuvres. L'épaisseur tant narrative qu'humaine, et même allégorique, de cette nouvelle en fait une sorte de testament fictionnel. Françoise Wuilmart À bord d'un paquebot en route pour l'Argentine, deux hommes s'affrontent aux échecs. Le premier, Mirko Czentovic, est le champion mondial de ce jeu. Le second, M. B., n'a pas touché à un échiquier depuis vingt ans, par ordre du médecin. Car la dernière fois qu'il a joué, un contexte particulièrement douloureux l'a rendu schizophrène. Ces deux personnages singuliers et mystérieux attisent la curiosité du narrateur, passionné de psychologie. Dès lors, il se met en tête de les faire parler, et nous livre deux troublants récits enchâssés. Une traduction inédite en poche de ce classique de la littérature sans cesse réédité depuis sa parution posthume en 1943.
«Lorsque Gregor Samsa s'éveilla un matin au sortir de rêves agités, il se retrouva dans son lit changé en un énorme cancrelat. [...] Que m'est-il arrivé ? pensa-t-il. Ce n'était pas un rêve. [...] Et si je continuais un peu à dormir et oubliais toutes ces bêtises, pensa-t-il, mais cela était tout à fait irréalisable, car il avait coutume de dormir sur le côté droit et il lui était impossible, dans son état actuel, de se mettre dans cette position. Il avait beau se jeter de toutes ses forces sur le côté droit, il rebondissait sans cesse sur le dos.»
Interroger le fanatisme de la vérité qui gouverne la philosophie, reconnaître la vie seule pour source de toute valeur, l'indépendance pour la vertu suprême du philosophe, et rechercher une réconciliation inédite de l'art et de la science : tel est pour Nietzsche le sens du gai savoir. Publié en 1882, réédité et augmenté en 1887, cet ouvrage met en oeuvre les principaux thèmes de la pensée de Nietzsche, dont celui de l'éternel retour, qu'il introduit ici pour la première fois. L'auteur y déploie le projet d'une guérison de l'humanité, d'un regain de force et d'amour de la vie : «suprême espérance» qui ne saurait se conquérir que dans la douleur... et dans l'ivresse.Dossier1. La force de vivre : comment surmonter les idéaux maladifs ?2. La philosophie de l'avenir : une thérapeutique culturelle3. Le gai savoir : l'affirmation de la vie- Glossaire des principales notions de la philosophie de Nietzsche
Dossier et notes réalisés par Heidi Barré. Lecture d'image par Christine Cadot
Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une oeuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en six points :
- Les mots du texte : Valeur, masses - L'oeuvre dans l'histoire des idées : L'art à l'épreuve de la violence - La figure du philosophe : Un intellectuel juif allemand à l'époque du national-socialisme - Deux questions posées au texte : L'art est-il une marchandise ? Esthétisation de la politique ou politisation de l'art ?
- Groupement de textes : Totalisation esthétique, totalisation politique - Prolongement
La reprise - et non la répétition, comme l'ont voulu, à tort, des traductions moins littérales - est l'un des textes les plus célèbres de sören kierkegaard.
L'auteur songe à une reprise de ses relations avec régine olsen, son ancienne fiancée ; non pas à la reproduction de leur échec, mais à leur renouvellement. la reprise est cette " catégorie paradoxale " qui unit dans l'existence concrète ce qui a été (le " même ") à ce qui est nouveau (1'" autre ") . au théâtre, la reprise d'un rôle ne se réduit nullement à son apprentissage par répétitions : c'est une re-création, une création nouvelle.
Dans le langage des affaires, qui dit reprise ne pense pas récidive, mais nouvel essor. pour un jardinier, la reprise d'une plante transplantée signifie un nouveau départ dans la vie. la reprise kierkegaardienne reproduit ce commun modèle. mais il s'agit ici du mouvement religieux par lequel l'individu " naît de nouveau " et devient une créature réconciliée, un unique (den enkelte) "devant dieu". pour l'entendre, il convient de " lire et relire " ce charmant " petit livre ", en prenant son temps, c'est-à-dire en respectant le tempo de l'intériorité.
Les ouvrages de cette collection ont pour finalité première non pas de permettre aux lecteurs d'apprendre des doctrines philosophiques mais d'apprendre à philosopher.
Cependant philosopher ne consiste pas dans le simple exercice d'une méditation que ne confronte jamais ses raisons avec celles des autres, mais implique un dialogue avec les ceuvres philosophiques : « Il n'y a pas d'autre méthode de penser que de lire les penseurs » (Alain, Les Idées et les Ages).
Il faut donc lire les philosophes eux-mêmes, comme le demandent les programmes des concours d'entrée aux grandes écoles littéraires, scientifiques ou commerciales. Mais il faut les lire comme des philosophes, c'est-à-dire en philosophant soimême : identifier leurs thèses, saisir leur articulation, analyser leur argumentation, apprécier leur portée, se mettre, à leur égard, en situation de dialogue et de réflexion critiques. C'est le rôle du commentaire, des notes et de l'index des notions qui accompagnent chaque texte, d'aider l'apprenti-philosophe à mener une lecture effective, à discuter avec rigueur, et à produire l'explication qu'on attend de lui dans les examens et les concours.
Printemps 1915 : la Première Guerre mondiale a éclaté depuis moins d'un an, et déjà les valeurs qui faisaient l'orgueil de la civilisation européenne sont mises à mal. Contemporain des événements, Freud livre les réflexions que lui inspire ce conflit d'une violence sans précédent. C'est moins le psychanalyste que le témoin qui s'attache à penser les mécanismes à l'oeuvre dans la guerre ; sans céder à l'angoisse ou au sensationnalisme, il examine le rapport de la société à la mort.
Deux ans après Totem et tabou, Freud interroge les fondements d'une civilisation qui, à l'orée du XXe siècle, a sombré dans la plus primitive des barbaries.
Une oeuvre philosophique complétée par des notes et enrichie par un commentaire méthodique pour une initiation à la compréhension des grands concepts et des grands auteurs de la philosophie.
Des écrits qui prônent le progrès de l'esprit humain, et se font les brillants témoins - et acteurs - de l'esprit des Lumières.
Contexte:
Kant (1724 - 1804), après avoir été contraint, suite à la mort de son père, de s'engager comme précepteur, obtient un poste de professeur à l'université de Konigsberg puis, à quarante-six ans, la chaire de métaphysique et de logique. Il est l'un des représentants de l'esprit des Lumières, incarné par de brillants philosophes du XVIIIe siècle.
L'oeuvre:
Parus à quelques semaines d'écart seulement, Idée d'une histoire universelle et Qu'est-ce que les Lumières abordent tous deux la problématique du progrès humain et de son inscription historique. Kant rêve d'une république idéale qui serait incarnée par une communauté d'individus libres et raisonnables.
Les concepts clés:
Cosmopolitisme Lumières Raison Nature Société des Nations...
La collection Intégrales de philo, une approche complète et approfondie d'une oeuvre essentielle Une oeuvre commentée par des spécialistes Des dossiers autour de l'oeuvre Plus de trente titres 4 périodes : Antiquité, Moyen Âge et Renaissance (Ve - XVIe s.), période moderne (XVIIe - XIXe s.), période contemporaine (XXe s.)
Dans Folioplus philosophie, le texte philosophique, associé à une oeuvre d'art qui l'éclaire et le questionne, est suivi d'un dossier organisé en six points : - Les mots du texte : Raison, loi, bonheur, liberté - L'oeuvre dans l'histoire des idées - La figure du philosophe : Le philosophe de Konigsberg - Trois questions posées au texte : Faut-il avoir des principes ? Ne cherche-t-on qu'à être heureux ? La liberté de l'homme : une évidence ou un problème ? - Groupement de textes : La voix de la conscience, raison ou déraison ? - Prolongements.
La question du beau ne se confond pas avec celle de l'oeuvre d'art mais la recoupe partiellement. Mais peut-on parler avec justesse de ce qui, précisément, est indéfinissable, inaccessible, ineffable ? Le beau est par nature une énigme.
Dans ce fragment de la Critique de la faculté de juger, Kant montre que le beau se décline sous la forme de quatre paradoxes. Un texte fondateur de toute la réflexion esthétique contemporaine.Le dossier - l'architecture - l'auteur - thèmes et problématiques de l'oeuvre - glossaire
Édition enrichie (préface, notes, bibliographie et chronologie).
Un paquebot en route pour Buenos Aires. À son bord vont s'affronter le champion du monde d'échecs et un amateur anonyme, sous le regard du narrateur, passionné par les monomanies. Or l'amateur est une ancienne victime du nazisme. Emprisonné, privé de toute distraction, il s'est plongé dans un manuel d'échecs trouvé par hasard et a été "intoxiqué" : durant des mois, sur un échiquier imaginaire, il a joué des parties contre lui-même, jusqu'à basculer dans la schizophrénie. S'il rejoue aux échecs, la folie le guette.
Zweig a achevé cette nouvelle la veille de son suicide, en 1942. Tous les thèmes de son oeuvre y sont concentrés : le passage du monde d'hier au monde d'aujourd'hui, les passions morbides, l'intelligence pervertie, les individus porteurs d'un désastre.
Cette parabole d'une humanité brillante et décadente n'a pas fini de faire résonner en nous ses métaphores et son mystère.
Ben, Zoé, Antoine et leur chien Watson forment une jeune équipe de détectives rusés et tenaces. Ils disposent en plus d'un formidable atout : le pouvoir d'invisibilité ! Voici pourquoi ils ont choisi pour nom : les 4 Invisibles !
Cette aventure les mène au château de Quérifond où il se passe des choses bizarres : des bruits étranges montent des oubliettes et le châtelain a l'air bien nerveux... Heureusement que les 4 Invisibles sont là pour enquêter !
En plus : une loupe pour décrypter les réponses !
Le Club des pirates est composé de Léa, Quentin et Lucas, trois jeunes détectives en herbe. Pourquoi « pirates » ? parce qu'ils sont intrépides et ont leur quartier général dans un chalutier désaffecté, La Perle des mers !
Les talents d'enquêteurs des Pirates vont encore fois être mis à rude épreuve ! Confrontés à un pilleur de trésor, à un pyromane futé ou à des racketteurs de cour de récré, ils vont devoir faire preuve d'astuce pour triompher.
Kant n'est pas le premier philosophe à aborder la question de la paix sous un angle philosophique. Ce thème a passionné l'Europe au XVIIIe siècle, dans la mouvance des Lumières puis de la Révolution française. Mais Kant radicalise le point de vue de ses prédécesseurs tout en évitant l'écueil de l'utopie. Il est le premier à comprendre que la construction de la paix relève d'une approche juridique. C'est ce que confirmera le XXe siècle en instituant la Société des Nations, puis l'ONU.
Un texte indispensable pour aborder les questions de l'État, du droit et de la justice.Le dossier - L'architecture de l'oeuvre - L'auteur et le contexte - Thèmes et problématiques de l'oeuvre - Glossaire
Ben, Zoé, Antoine et leur chien Watson forment une jeune équipe de détectives rusés et tenaces. Ils disposent en plus d'un formidable atout : le pouvoir d'invisibilité ! Voici pourquoi ils ont choisi pour nom : les 4 Invisibles !
Dans cette nouvelle aventure, les 4 Invisibles sont sur la piste d'un magnifique sabre japonais dérobé, en plein jour, dans un magasin d'antiquités. Le voleur a disparu sans laisser de traces et l'enquête promet d'être difficile...
En plus : une loupe pour décrypter les réponses !
Cette nouvelle aventure voit nos jeunes héros se lancer à la recherche d'un cambrioleur audacieux qui pénètre dans les maisons pour dérober des bijoux... Il faudra beaucoup d'astuce et d'obstination aux 4 Invisibles pour démasquer le coupable !
A travers l'histoire d'un enfant tiraillé entre une mère qui l'a abandonné et une servante qui l'a élevé, Bertolt Brecht revisite tout un pan de la société allemande du XVIIème siècle. La vie dans les campagnes, la montée révolutionnaire, la violence militaire, les conflits armés entre catholiques et protestants, les frasques de la justice, tous ces thèmes sont évoqués dans une fresque imagée aux accents de fable sur l'humanité et sur l'ambiguïté de ses valeurs morales.
La mémoire historique a parfois d'étranges défaillances. Qui sait aujourd'hui que la première femme lauréate du prix Nobel de la Paix fut en 1905 la militante autrichienne Bertha von Suttner (1843-1914), auteur en 1889 de « Bas les Armes » (« Die Waffen nieder ! »), un ardent réquisitoire contre le militarisme ? Le moment est largement venu de combler cette lacune et de découvrir en version bilingue allemand-français les grandes pages de ce texte qui ne méritait assurément pas de tomber dans l'oubli. Le texte de Bertha von Suttner est aujourd'hui considéré, avec « Im Westen nichts Neues » (« À l'Ouest, rien de nouveau ») d'Eric Maria Remarque, comme l'une des deux oeuvres en langue allemande les plus engagées contre la guerre. Pour faire de ce texte un instrument pédagogique, nous l'accompagnons (sur chaque page de gauche du livre) de listes de vocabulaire très détaillées à l'attention des étudiant(e)s germanistes de tout âge !
« Pour savoir comment éduquer, il faut d'abord savoir ce qu'est l'Homme. » (Rudolf Steiner) Depuis sa création il y a plus d'un siècle, la pédagogie Steiner-Waldorf connaît un succès toujours grandissant dans la plupart des pays du monde, de la maternelle à la terminale. Ernst-Michael Kranich (1929-2007), qui fut durant une quarantaine d'années, au Pädagogisches Seminar de Stuttgart,  l'éveilleur passionné des futurs enseignants et éducateurs « Waldorf », expose ici de façon synthétique et imagée les fondements d'une anthropologie globale du développement humain, de la petite enfance à l'adolescence. Il décrit la façon dont l'individualité humaine, le Je, s'unit peu à peu au corps physique, aux forces de vie, puis à toute la vie émotive et psychique, à travers un processus qui est à la fois une « incarnation » et un « éveil » à soi et au monde.
« Il s'agit d'abord d'aiguiser notre regard sur l'enfant, sa nature spécifique et ses dispositions singulières. Chaque enfant devient ainsi une énigme pour l'enseignant, énigme qui ne se résout pas seulement par la compréhension, mais par l'action. Il s'agit de saisir la situation de l'enfant et de chercher à favoriser son développement. [...] Les critères de l'action pédagogique résident dans l'homme en devenir, non dans la soumission à une norme fixée de l'extérieur. Une norme, en effet, régule l'activité pédagogique à partir d'en haut, en se donnant un certain but. Pour la pédagogie Steiner-Waldorf, le but est l'être humain lui-même, avec ses dispositions individuelles et ses possibilités d'épanouissement. »
Avec sa quatrième édition française, le traité de médecine interne de Gerd Herold, et ses collaborateurs, s'impose comme un véritable ouvrage de référence.
Cet ouvrage de Médecine interne, pratique et concis, est particulièrement complet dans la description des pathologies, et envisage systématiquement :l'épidémiologie,l'étiologie,la physiopathologie,la clinique,le diagnostic différentiel,le traitement et le pronostic.Il bénéficie d'une mise à jour complète de son contenu en fonction des dernières publications et études qui font autorité dans chaque domaine spécifique de la médecine interne.La 4e édition française comporte un index des Diagnostics Différentiels, ce qui est une originalité et un plus par rapport à l'édition originale allemande, ainsi qu'un atout précieux pour les étudiants en médecine.Médecine interne intègre la classification ICD-10 (plus connue en France sous l'appellation CIM 10), très utile pour les médecins hospitaliers à l'heure où les hôpitaux tarifient à l'activité et demandent le codage des actes selon cette classification.Destiné aux étudiants ayant passé les ECN avec succès (6e année de médecine, internat), ce livre permet également aux médecins généralistes et aux spécialistes de médecine interne de disposer des données médicales les plus récentes.