Dans un cachot, un homme s'apprête à mourir. Pour tromper son intolérable attente, le condamné écrit son vain espoir de la grâce, son dernier voyage en fourgon, sa peur d'affronter la foule, mais aussi ses souvenirs de promenades autour de Paris et le sourire de sa petite fille Marie. Bientôt, le condamné sans nom et sans visage se révèle un être de chair et de sang, si proche, en somme, de chacun de nous...
Le Horla raconte la lente désagrégation d'un esprit, de la dépression à la folie - des maux que connaissait bien Maupassant. Le héros se sent peu à peu envahi par un autre, qui agit à travers lui : le Horla, puissance invisible, inconsciente, qui le manipule. S'installent alors l'incompréhension, la peur, l'angoisse. Jusqu'à l'irréparable. Prenant la forme du journal intime, la nouvelle illustre ce que Freud nommera l'inquiétante étrangeté, cette intrusion progressive du malaise dans le quotidien. Modèle de nouvelle fantastique, Le Horla est aussi une description clinique du dédoublement de personnalité qui menace toute conscience.
L'Histoire d'un coeur simple est tout bonnement le récit d'une vie obscure, celle d'une pauvre fille de campagne, dévote mais mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais. Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maîtresse, un neveu, un vieillard qu'elle soigne, puis son perroquet ; quand le perroquet est mort, elle le fait empailler et, en mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint-Esprit. Cela n'est nullement ironique comme vous le supposez, mais au contraire très sérieux et très triste.
Aux yeux mêmes de Goethe, cette Première partie de la tragédie de Faust, qu'il fit paraître en 1808 et qui sera plus tard suivie d'un Second Faust, est une oeuvre étrange et barbare, qui ne vise à rien de moins qu'à présenter le « théâtre du monde ». Une oeuvre complexe aussi, où le protagoniste, Faust, assure le lien entre le drame du savant amer, désespérant de percer les secrets de la nature vivante, et celui de Marguerite qui s'éprend du vieil homme rajeuni par Méphistophélès, avant de devenir mère, de tuer son enfant et, condamnée à mort, de refuser de suivre Faust qui, finalement, a tout perdu.
Cette édition des aventures d'Alice au pays des merveilles a conservé la traduction d'origine et est illustrée des dessins originaux de John Tenniel.
Assise dans l'herbe un jour d'été, Alice voit passer un lapin blanc qu'elle suit dans son terrier. Elle bascule alors dans un monde extraordinaire et magique. Au cours de cet étrange voyage, elle rencontre des personnages incongrus : des homards qui dansent, un chat qui apparaît pour s'évanouir, une chenille qui fume, ou encore une Reine de Coeur qui veut couper la tête de tout le monde.
Renard, le goupil rusé et sans scrupules, joue des tours pendables à Ysengrin le loup et aux autres personnages de la cour de Noble le Lion, qui parfois le dupent à son tour. C'est une peinture, à travers les animaux, de la société médiévale.
Il vient de mourir. Enfin. Je ne pensais pas qu'il irait jusqu'à cet âge. Durant neuf décennies et demie, il a mangé, bu et fumé sans modération. Toute une vie d'abus. Il a passé quatre-vingt-seize ans sur cette terre, et l'autre nuit il est parti, étouffé, incapable de respirer une fois de plus.Le monde sans lui n'est plus le même monde. La tonitruance s'est tue.J'ai de la peine en pensant au papa de mon enfance.Ces deux derniers mois, j'ai attendu sa fin comme une promesse de libération. Ce n'est pas le cas. Sa disparition ne change rien en moi. Je reste la même ou presque, sans doute un peu plus légère, plus sereine, comme si sa mort le punissait et que cette punition me rendait justice.Il est resté sept ans en maison de retraite avant de s'éteindre. Je ne suis pas allée le voir une seule fois. Je n'irai pas à ses obsèques. Chacun en pensera ce qu'il voudra, moi seule ai vécu ma vie.
Le monde traverse une période de réparation collective. Je souhaite que le confinement permette à chacun de s'interroger, afin que les consciences s'éveillent. Nous n'avons plus le choix. Nous ne pouvons plus repousser l'échéance, car nous sommes tous venus participer à cette fin de ce cycle.L'humanité entière est en train de s'élever, elle le fait comme nous tous, en passant par des phases très douloureuses et perturbantes, car chacun de nous est venu dépasser ses problématiques au même titre que notre chère terre-mère. Semons des graines et diffusons notre amour, afin qu'éclose le jardin d'Éden.
Nadia se réveilla en criant comme chaque nuit depuis six mois dans sa petite chambre mansardée. Une fois de plus elle avait rêvé qu'elle ne marcherait plus jamais.
J'ai toujours été, depuis mon plus jeune âge, enclin à la solitude. Les autres m'intimidaient à tel point que je les évitais prudemment. Cette solitude devînt mon refuge qui me conduisit vers une vie intérieure très riche. Je vécus, alors, de nombreuses expériences qui m'ouvrirent un monde, de prime abord, effrayant, que, petit à petit, j'apprivoisais, pour mon plus grand bonheur. Je fus amené a confronté les textes de la Bible avec les écrits de Jung, de Freud, la psychanalyse me fascinait. Cette comparaison me semblait indispensable à l'heure où chacun est en quête de sens pour orienter sa vie. Quant à moi, je suis mystique, mais est-ce un rêve ou la réalité ? C'est l'histoire, autobiographique, de cette aventure à laquelle je vous convie, celle qui m'a amenée à vivre une E.M.I. (Expérience de Mort Imminente), élément fondateur de cette existence mystique que je vous livre. Il n'y a, dans ces lignes, rien d'exceptionnel. Celui que je suis, ce que je réalise, vous pouvez l'être, vous pouvez le réaliser, sous conditions d'atteindre certains états d'être, notamment par la méditation, là est, peut-être, la difficulté. C'est pour cela que je veux partager, avec vous, cette vie modeste, jalonnée d'expériences hors du commun. Cette histoire vous est livrée pour que vous puissiez approcher ces mondes parallèles, prendre votre envol, si tel est votre désir, vers la plus grande énigme que vous côtoyez, vous-même. Outre une meilleure compréhension de vous-même, cela vous amènera à une meilleure compréhension des « autres ». Votre bien-être, mon voeu le plus cher, à travers ces quelques lignes.
Madame Betty, c'est un florilège de chroniques parisiennes, cueillies au jour le jour depuis la loge d'une concierge dans un immeuble Haussmannien. Madame Betty, c'est un personnage haut en couleurs, étonnant et drôle, le quotidien d'un métier que l'on ne trouve que dans les vieux quartiers de la capitale et qui nous transporte dans le Paris populaire d'aujourd'hui. L'impasse est une nouvelle qui éclaire le passé des protagonistes de Madame Betty et explore le mystère du phénomène que l'on appelle le déjà-vu.
L'auteur nous entraîne en Laponie chez le Père Noël mais aussi dans bien d'autres lieux où la féérie de Noël prend des visages particuliers : au Brésil, en Alsace, dans les îles grecques, en Provence... Le Père Fouettard vient à la rescousse du Père Noël pour remettre dans le droit chemin les enfants trop gâtés... Noël se fête aussi en mer... Des contes variés et distrayants... Laissez-vous porter par cette magie de Noël intemporelle et découvrez des personnages attachants et émouvants.
La PEUR ! Ce terme évoque des situations très diverses : la peur devant une situation qu'on ne comprend pas ou qu'on ne maîtrise pas, la phobie d'un animal tel que le serpent ou l'araignée, le vertige, jusqu'à l'angoisse légitime d'un père ou d'une mère pour un enfant malade ou en danger, la crainte de ne pas être à la hauteur d'une tâche... C'est un sentiment souvent ressenti, à tort ou à raison. La peur nous paralyse, nous amoindrit, parfois même nous fait commettre des erreurs. Il est parfois possible de la surmonter. C'est en tout cas un ressort souvent utilisé dans la littérature et les films d'aventure ou d'horreur. Il s'appuie sur nos failles et nos faiblesses. Mais il nous arrive parfois d'aimer avoir peur, surtout si on sait que ce n'est pas « pour de vrai » comme disent les enfants. L'auteur nous propose quelques récits dont le thème central est la peur pour nous distraire et nous faire éprouver le grand frisson.
Ce recueil est le véritable témoignage d'une maman qui a éprouvé la pire des douleurs qui soit : la perte de sa fille Nathalie le 18 février 2012, et du long cheminement plein d'embûches qui l'a amenée petit à petit vers l'éveil à la spiritualité... Grâce à un témoignage de communication avec la défunte, il présente : Une grande richesse en signes matériels avec actions sur la lumière, sur les appareils électriques et sur la matière (gravure sur la toile d'un tableau et sur un mur.) Des communications en TCI. Le récit de la vision de sa fille par sa maman éveillée, en plus de rêves très signifiants. Des messages transmis par différents médiums aux perceptions très différentes (parfois clairvoyance et clairaudience, mais aussi écriture intuitive en relation avec les Guides des défunts) qui sont toujours probants, qui font concorder les événements et corroborent des faits qui ne sont pas censés être connus d'un monde à l'autre... Un enseignement spirituel notable pour la maman de Nathalie et toute sa famille. Ce livre, qui n'est pas seulement un livre de Messages et de Signes, ne se veut pas triste, même s'il part de la plus grande souffrance au monde. Il se veut au contraire plein d'espoir puisqu'il parle de la Vie après la mort et de la présence permanente auprès de nous de nos « aimés disparus ». Mon souhait le plus cher est que ce témoignage crée un effet d'entraînement permettant aux personnes qui le souhaitent de s'insérer dans ce sillon et de trouver eux aussi dans leur coeur la flamme de l'espoir dans la Vie après la mort physique : si j'ai changé, moi, la maman de Nathalie, pourquoi, après une période de désespérance, ne seraient-elles pas capables de changer elles aussi ?
Il fallut plusieurs jours à la tribu Ducresson-Dujardin pour accepter l'idée de partir en vacances en famille... Certains étaient réticents ; les idées fusèrent, dont les plus farfelues, pour organiser le voyage avec deux adultes, huit enfants, un bébé et un chien ! Comment allaient-ils cohabiter ? Où aller ? Pourvu que le séjour ne ressemble pas à une colonie de vacances ! Chacun souhaitait peu de contraintes et beaucoup d'imprévu ! Enfin la décision fut prise : on partirait bien tous ensemble. Pourquoi pas à Sanary qui rappellerait à Fabrice ses souvenirs d'enfant et d'adolescent ?
La vive est un poisson de méditerranée. Cachée sous le sable, la vive pique de son épine dorsale quiconque la piétine. Douleur violente, instantanée. Une douleur dont on se souvient ! La vive, on la connaît... Et si la mémoire était son épithète ? Mémoire vive est un recueil d'histoires, un regard amusé ou curieux sur le mystère de la mémoire.
Jean-Christophe Michaux est né un 27 mars, les autres jours étaient déjà pris. Il est du signe du Bélier, ce qui n'est pas de sa faute. Epicurien, curieux, rationnel au-delà du raisonnable, Jean-Christophe est un être doté d'un sérieux sens de l'humour, et d'un désespoir poli. Il est mon ami, et il doit le rester. Il est aussi un auteur de poèmes remarquables qu'il nous invite à découvrir dans ce recueil.
Ce livre illustré par J. Lacroix professeur de dessin à l'Externat Saint Joseph, et par des photographies réalisées par le studio Photo-Hall et André Balas, a été composé grâce aux archives de la société de Marie à Rome, du département du Var et de la Ville de Toulon, ainsi qu'aux souvenirs de plusieurs anciens élèves et professeurs.
« Mathieu l'enlumineur » est le premier tome d'une trilogie qui nous entraîne à la Cour de Bourgogne au XVème siècle et nous invite à revisiter cette fin du Moyen Age où se côtoient enlumineurs, chevaliers et gentes dames. Oyez, bonnes gens, l'histoire de Mathieu, jeune apprenti enlumineur. En même temps qu'il s'initie à l'art de l'enluminure avec deux célèbres maîtres, Jean Tavernier et Jean Fouquet, il découvre les intrigues de la cour bourguignonne. Destins croisés de deux couples : Mathieu et Marie, Eléonore et Arnaud. Amitiés indéfectibles et amour, passion des belles choses, tournois et sièges, rivalités entre chevaliers... Deux univers s'entremêlent pour le plus grand plaisir du lecteur entraîné dans les aventures trépidantes de héros attachants et hauts en couleur.
Eugène Delacroix, grand génie de la peinture française et universelle, révèle ses talents extraordinaires d'écrivain à travers ce Journal, ces nombreuses notes et correspondances, réédités aujourd'hui avec une fidélité absolue aux textes originels. Quelque temps après la mort de Delacroix, sa domestique Julie apportait chez le peintre Constant Dutilleux, rue de Rennes, un paquet volumineux expédié par la gouvernante du maître, Jenny Le Guillou. « Quelle surprise de découvrir cahiers et agendas tout remplis de l'écriture de son illustre ami. D'autant que le bruit s'était répandu au moment des funérailles, que Delacroix avait ordonné à sa gouvernante de les brûler devant lui, alors qu'il était déjà alité. » Ce Journal est un monument unique. Les artistes, chez nous, sont d'ordinaire exclusivement artistes, c'est-à-dire artisans, et quand ils se mêlent d'écrire, un Fromentin par exemple fait figure d'un écrivain doublé d'un peintre amateur. Il en va tout autrement de Delacroix, grand artiste, grand écrivain, ou mieux, grand homme dont le génie éclate dans toutes ses manifestations, qu'il peigne ou qu'il écrive comme chez les grands Italiens de la Renaissance. Il s'est d'ailleurs toujours élevé contre ce qu'il appelait la « limitation des genres ». Toutes sa vie, il a adoré écrire, pour lui d'abord, pour les autres ensuite, comme le montre son abondante correspondance qui, le jour où elle sera réunie, constituera le pendant et le complément du Journal.
À l'occasion de l'édition 2018 de Partir en Livre, le grand festival de la littérature jeunesse qui a lieu du 11 au 22 juillet un peu partout en France, Radio Livio est de la fête et le Petit moment littéraire consacre deux émissions spéciales à des auteurs- jeunesse : Béatrice Pardossi-Sarno et sa fidèle équipe vous accompagnent à la rencontre de Claude Ponti, un auteur tendre et drôle qui nous invite dans ses arbres-maison et qui ne se déplace jamais sans ses milliers de poussins. Puis c'est avec Ana Campoy que nous partirons au coeur de Londres, pour découvrir un trésor littéraire en compagnie d'Alfred Hitchcock et Agatha Christie lorsqu'ils étaient enfants.
« Bonsoir, c'est Béatrice ». C'est avec ces mots que commencent les Petits moments littéraires que je partage avec vous chaque semaine sur Radio Livio. J'y feuillette mes livres préférés, j'y présente des auteurs, leur univers, et surtout, j'accompagne les mots de toutes sortes de musiques. Toutes ces émissions sont disponibles en libre écoute sur le net.
De quelle page est extraite cette lecture ? Quel artiste interprète cette chanson ? Quelle est cette musique ? Quelle édition pour ce livre ?
En réponse à ces questions, chers auditeurs, je vous propose aujourd'hui une collection de Petits moments littérairesà lire. Vous y trouverez toutes les références livresques et musicales ainsi que les illustrations tout spécialement créées par notre artiste Marie Michaux.
Le premier volume de notre collection célèbre une ville qui n'a de cesse d'inspirer écrivains et musiciens à travers les siècles : Paris !
Venez donc fêter Paris avec Ernest Hemingway, visiter ses passages au bras de Louis Aragon.
Voulez-vous prendre le métro avec Zazie et Raymond Queneau ?
Osez sonner avec Jean-Marie Dalletchez tous les éditeurs du quartier latin, suivez Romain Garyjusque chez Madame Rose.
N'oubliez pas de passer me voir chez Madame Betty.
Et soyez gentils, portez-lui quelques fleurs pour sa loge de concierge !
Des robots, derniers espoirs des hommes qui n'ont pas su préserver leur planète. Des extraterrestres farceurs mais aussi anges gardiens des êtres humains. Des mondes parallèles. Un ermite de la forêt de Brocéliande qui entre en contact avec des esprits éclairés passés, présents et futurs pour rendre les hommes meilleurs. Une scientifique qui rêve d'inventer la Machine qui recyclerait tous les déchets. Des hommes et des femmes qui disparaissent mystérieusement un vendredi 13....
Dans ces nouvelles de science-fiction, l'auteur invite ses jeunes lecteurs à réfléchir au devenir de leur planète et à prendre conscience des enjeux écologiques pour construire le monde de demain.
"Les INfréquentables, groupe de rock français formé en 2016, composé de Lilian Manteaux, Louis Brazzi, Nicolas Leroy, Nicolas Barcelo, Béatrice Pardossi-Sarno et Alex Pardossi, sortent leur premier EP de 6 titres intitulé Enfermés dehors.
Sur des musiques absolument rock et résolument électriques, les INfréquentables présentent des textes francs et engagés sur la société actuelle, un appel au discernement et à un retour à l'essentiel. Hors du commercial et des bienséances, ils sont insolents mais aussi poètes et n'hésitent pas à faire appel au monde littéraire."