Ils sont là, parmi nous, jamais où tu regardes, à circuler dans les angles morts de la vision humaine. On les appelle les furtifs. Des fantômes ? Plutôt l'exact inverse : des êtres de chair et de sons, à la vitalité hors norme, qui métabolisent dans leur trajet pierres, déchets, animaux ou plantes pour alimenter leurs métamorphoses incessantes. Lorca Varèse, sociologue pour communes autogérées, et sa femme, Sahar, proferrante dans la rue pour les enfants que l'Éducation nationale, en faillite, a abandonnés, ont vu leur couple brisé par la disparition de leur fille unique de quatre ans, Tishka - volatilisée un matin, inexplicablement. Sahar ne parvient pas à faire son deuil alors que Lorca, convaincu que sa fille est partie avec les furtifs, intègre une unité clandestine de l'armée chargée de chasser ces animaux extraordinaires. Peu à peu, ils apprendront à apprivoiser leur puissance de fuite et à renouer, grâce à eux, avec ce vivant que nos sociétés excommunient.
Les furtifs nous plonge dans un futur proche où le libéralisme et la technologie n'ont jamais aussi bien maximisé nos servitudes volontaires - sous couvert de libération !
Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent.
Ils sont vingt-trois, un bloc, un noeud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme...
Chef-d'oeuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le Grand Prix de l'Imaginaire.
Après deux ans à sillonner les mers en compagnie de son équipage, le prince héritier Thibault se résigne à rentrer à Pierre d'Angle. Bientôt, il le sait, il sera appelé à régner sur ce royaume admiré de tous. Mais, lors d'une escale, une passagère clandestine se glisse à bord du navire, bouleversant le quotidien des matelots. Le retour sera d'autant plus agité que le royaume de Pierre d'Angle, pacifique et prospère depuis plusieurs règnes, dissimule un terrible secret sur le point d'éclater au grand jour.L'art du naufrage est le premier tome du Royaume de Pierre d'Angle, une saga de fantasy en quatre tomes teintée d'aventure et de mystère, et portée par un style évocateur, récompensée notamment par le prix Elbakin.net 2019 et le prix Millepages 2019.
2084.
Orwell est loin désormais. Le totalitarisme a pris les traits bonhommes de la social-démocratie. Souriez, vous êtes gérés! Le citoyen ne s'opprime plus : il se fabrique. À la pâte à norme, au confort, au consensus. Copie qu'on forme, tout simplement. Au coeur de cette glu, un mouvement, une force de frappe, des fous : la Volte. Le Dehors est leur espace, subvertir leur seule arme. Emmenés par Capt, philosophe et stratège, le peintre Kamio et le fulgurant Slift que rien ne bloque ni ne borne, ils iront au bout de leur volution. En perdant beaucoup. En gagnant tout.
Premier roman, ici réécrit, La Zone du Dehors est un livre de combat contre nos sociétés de contrôle. Celle que nos gouvernements, nos multinationales, nos technologies et nos médias nous tissent aux fibres, tranquillement. Avec notre plus complice consentement. Peut-être est-il temps d'apprendre à boxer chaos debout contre le swing de la norme?
«J'ai toujours voulu voir un Martien, dit Michael. Où ils sont, p'pa ? Tu avais promis.- Les voilà, dit papa. Il hissa Michael sur son épaule et pointa un doigt vers le bas.Les Martiens étaient là. Timothy se mit à frissonner.Les Martiens étaient là - dans le canal - réfléchis dans l'eau. Timothy, Michael, Robert, papa et maman.Les Martiens leur retournèrent leurs regards durant un long, long moment de silence dans les rides de l'eau...»
Une cité de phares noyée par des marées d'asphalte où la lumière est un langage. Une ville saturée de capteurs qui dématérialise les enfants qui la traversent. Un monde où la totalité du lexique a été privatisée. Un amant qui marche sur sa mémoire comme dans une rue...
En dix nouvelles ciselées dans une langue poétique et neuve, Alain Damasio donne corps à cet enjeu crucial : libérer la vie partout là où on la délave, la technicise ou l'emprisonne. Redonner aux trajectoires humaines le sens de l'écart et du lien. Face aux hydres gestionnaires qui lyophilisent nos coeurs, l'imaginaire de Damasio subvertit, perfore les normes et laisse à désirer. C'est un appel d'air précieux dans un présent suturé qui sature.
«Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule. C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c'est plutôt mon rayon...»
« Longues et nombreuses furent les conversations entre Lord Byron et Shelley, conversations que j'écoutais avec ferveur mais sans presque jamais y prendre part. Au cours de l'une d'entre elles, il fut question de diverses doctrines philosophiques et parmi celles-ci de la nature du principe de vie, de la possibilité qu'il soit un jour découvert et divulgué. [...] On disait qu'il [le Dr Darwin
avait conservé un morceau de vermicelle dans un bocal en verre et qu'un beau jour, par quelque moyen extraordinaire, ce vermicelle s'était mis de lui-même en mouvement. Ce n'était pas ainsi, en tout cas, que la vie se transmettrait. Peut-être parviendrait-on un jour à ranimer un cadavre. Le galvanisme portait à y croire. Peut-être serait-il possible de fabriquer les différentes parties d'un être, de les assembler et de leur insuffler la chaleur vitale. »
La mort du roi et l'éclatement politique qui s'ensuit plongent les primautés de Brune dans le chaos. Orphelin des rues qui ignore tout de ses origines, Syffe grandit à Corne-Brune, une ville isolée sur la frontière sauvage. Là, il survit librement de rapines et de corvées, jusqu'à ce que les tempêtes qui secouent le vieux monde finissent par chavirer le sien, et que son destin fourche à tout jamais. L'enfant de poussière ouvre Le cycle de Syffe, grande saga de fantasy portée par l'écriture puissante de Patrick K. Dewdney. Il a reçu le Grand Prix de l'Imaginaire, le prix Pépite du roman, le prix Libr'à Nous Imaginaire, le prix Julia Verlanger et le prix Imaginaire de la 25? Heure du Livre du Mans.
Presqu'île de Rhuys, Bretagne, 2024. Un jour pluvieux, Jack Banks, policier britannique hanté par ses vies antérieures, débarque au lieu-dit de la Pierre jaune. Sa mission:infiltrer une communauté d'activistes anarchistes et écologistes radicaux, les «Jauniens». Mais le plan ne se déroule pas comme prévu. À trois cents kilomètres de là, deux avions percutent l'usine nucléaire de La Hague, plongeant une partie de la France et de l'Angleterre dans le chaos. Pluies acides, radioactivité, l'état d'urgence mondial est déclaré et la Bretagne compte parmi les zones à évacuer. Les Jauniens décident de rester sur leur presqu'île. Au nom d'un motif inavouable, Jack les imite. Une étrange survie en zone radioactive débute.La Pierre jaune, roman d'anticipation ultra-documenté, nous offre une plongée réaliste et terrifiante dans la France post-catastrophe nucléaire.
Depuis le Déclin, la civilisation humaine est au bord de l'extinction. Si la plupart des survivants se sont retranchés dans des cités souterraines, d'autres ont été contraints à la vie sauvage à la surface. Les mutations génétiques se sont multipliées et il ne naît pratiquement plus que des filles. Dans leur cité automatisée, une poignée de scientifiques cherche une solution aux désastres qui rongent la Terre. Et cette solution pourrait bien avoir un nom : Élisa. Fruit d'expériences technogénétiques extrêmes, l'enfant possède d'étonnantes capacités physiques. Une nouvelle humanité capable de survivre à un monde transformé est-elle possible, et à quel prix ?Récompensé par le prix Boréal, le Grand Prix de la science-fiction française et le prix Rosny Aîné en 1982, Le silence de la Cité nous plonge au coeur des origines du monde des Chroniques du Pays des Mères et explore avec finesse des questions toujours brûlantes d'actualité.
Paris, un siècle après l'Apocalypse.La capitale est plongée dans les pluies de printemps, et Chet dans une affaire qui le dépasse. Des sosies apparaissent pour lui faire porter le chapeau de crimes dont il est innocent. Du lagon du Trocadéro au repaire lacustre des pirates de la Villette, Chet arpente les bords de la Seine en crue à la recherche de ces mystérieux doubles autant que de lui-même.L'autrice multiprimée Estelle Faye retrouve son héros jazzy Chet pour une nouvelle aventure indépendante dans l'univers poétique et fantastique d'Un éclat de givre.
Adolescent sans famille, Syffe est réduit à l'esclavage, dans une époque de tourments et de grandes épidémies. Lorsque la peste s'abat sur les mines où il est prisonnier, il trouve l'occasion de prendre la fuite. Une seule idée l'obnubile, retrouver Brindille, son amour d'enfance, captive des énigmatiques Feuillus. Son périple mouvementé au travers des primeautés de Brune le conduira à se faire tour à tour instructeur, vagabond et mercenaire, tandis qu'il assiste, impuissant, aux tourments d'un pays déchiré par la guerre civile.La peste et la vigne poursuit Le cycle de Syffe, grande saga de fantasy portée par l'écriture puissante de Patrick K. Dewdney.
«Je m'appelle Bellovèse, fils de Sacrovèse, roi des Turons. Pendant la guerre des Sangliers, le haut roi, mon oncle Ambigat, a tué mon père. Ma mère, mon frère et moi avons été exilés au fond du royaume biturige. Parce que nous étions de son sang, parce qu'il n'est guère glorieux de tuer des enfants, Ambigat nous a épargnés. Le temps a suivi son cours. Nous avons grandi. Alors mon oncle s'est souvenu de nous. Il a voulu régler ce vieux problème : il nous a envoyés, mon frère et moi, guerroyer contre les Ambrones. Dès le début des combats, nous nous sommes jetés au milieu du péril, et je suis tombé dans un fourré de lances. Mais l'impensable s'est produit : je ne suis pas mort.» Premier tome d'une trilogie qui fera date, Même pas mort confirme tout le talent de Jean-Philippe Jaworski et le place au firmament des auteurs de fantasy.
La Terre d'après. À l'abri d'un baobab, une société utopique, soudée par des règles strictes et bienveillantes, semble profiter d'une vie paradisiaque, totalement apaisée et égalitaire. Pourtant, l'un des membres de cette communauté ne peut s'empêcher de se poser mille et une questions sur tout, y compris sur l'avant. Une particularité qui fait de Cami la personne idéale pour remplir une mission d'exploration sous surveillance. C'est donc avec Paule que Cami part pour les terres renoncées, une zone inhabitée et hostile, en quête d'une mémoire oubliée. Rapidement, leurs découvertes dépassent l'entendement et les déroutent au delà de ce qui peut être imaginé. Ce voyage risque bien de bouleverser leur vie... et l'humanité.Avec AFTER®, prix Utopiales, Auriane Velten signe un roman d'anticipation saisissant nous invitant à une introspection sur ce qui fait de nous des êtres humains.
En faisant le tri dans les papiers de son défunt père, Viatcheslav, Olav Koulikov retrouve une série de textes et d'écrits relatant les aventures de Jan Marcus Bodichiev, détective de renom et ami de Viat.An 3000, London. C'est dans cette ville de l'Empire anglo-russe que Bodichiev monte son agence. Détective perspicace, il se fait bientôt un nom dans le milieu policier en résolvant des affaires plus étranges les unes que les autres. Une météo criminelle ? Un voleur furtif ? Un cadavre rembourré comme une poupée ? Des fantômes assassins ? Des armes invisibles ? Les enquêtes du célèbre détective l'entraînent de London à la France solidariste, en passant par l'utopie californienne de Saint-Francisbourg, et esquissent, petit à petit, un monde en changement.Un livre alliant à la perfection investigation policière et uchronie, dans un futur qui n'hésite pas à emprunterau steampunk.
Sur une Terre dévastée, les hommes sont devenus rares, un virus déséquilibrant les naissances. Le Pays des Mères a toutefois pu s'établir en ayant recours à l'insémination artificielle.La jeune Lisbeï se pense promise au titre de « Mère », jusqu'au jour où elle apprend sa stérilité. Loin de chez elle, devenue « exploratrice », elle accomplira l'un de ses rêves les plus chers : découvrir les secrets du lointain passé du Pays des Mères.Chroniques du Pays des Mères propose une réflexion douce, intime et profonde sur ce que pourrait être un monde blessé, entretenu et réparé par les femmes. Son écriture, son style comme ses thématiques entrent tout particulièrement en résonance avec les questions contemporaines.
À travers le Vieux Royaume, la guerre des Grands Vassaux fait rage, ne laissant sur son passage que dévastation et désolation. Quelque part en Leomance, un meunier devenu détrousseur de cadavres doit répondre de ses actes devant l'impitoyable tribunal du Desséché tandis que, dans la cité insurgée de Ciudalia, le maître assassin Cuervo Moera se voit confier une mission des plus périlleuses. Dans le massif du Kluferfell, une colonne de guerriers nains et de gnomes se retrouve quant à elle acculée dans une cité perdue sur laquelle plane une malédiction millénaire. Seigneurs et petites gens, humains et elfes, tous sont rattrapés par ce conflit sans fin. Mais, pour certains héros inspirés, la guerre ne comporte peut-être pas que des désagréments...Avec ce recueil de cinq nouvelles, Jean-Philippe Jaworski nous offre, après Janua vera et Gagner la guerre ¿ de´ja` des classiques de la fantasy ¿, une nouvelle plongée dans son Vieux Royaume.
«Voici neuf ans que le haut roi Ambigat m'a admis à sa cour. Voici neuf ans que j'ai trouvé ma place parmi les héros bituriges. Toutefois, quoiqu'il demeure redoutable, le souverain vieillit. Sa force vitale s'épuise et les royaumes de la Celtique déclinent. Nos troupeaux sont malades. Nos blés pourrissent sur pied. Les jeunes fils du souverain meurent... La disette et le mécontentement grondent au sein des tribus. Si les dieux se sont détournés du haut roi, que feront les chefs des nations clientes ? Certains ne rêvent-ils pas de renverser Ambigat, de s'emparer du pouvoir, de restaurer la prospérité ? Et moi, Bellovèse ! Moi qu'Ambigat a jadis privé de son père et de son royaume ! Moi qu'Ambigat a naguère voué à la mort ! Quel parti épouserai-je ? Deviendrai-je un chasseur de roi ? Ou serai-je le jeune roi traqué par la meute ?» Cette première partie de Chasse royale, le deuxième tome de la trilogie Rois du monde, nous plonge au coeur du monde celte : âpre et violent, empli de gloire et de magie. Jean-Philippe Jaworski poursuit ainsi l'édification de ce qui est, d'ores et déjà, un monument de la fantasy historique.
Au plus froid de l'hiver, Vassia adore par-dessus tout écouter, avec ses frères et sa soeur, les contes de Dounia, la vieille servante. Et plus particulièrement celui de Gel, ou Morozko, le démon aux yeux bleus, le roi de l'hiver. Mais, pour Vassia, ces histoires sont bien plus que cela. En effet, elle est la seule de la fratrie à voir les esprits protecteurs de la maison, à entendre l'appel insistant des sombres forces nichées au plus profond de la forêt. Ce qui n'est pas du goût de la nouvelle femme de son père, dévote acharnée, bien décidée à éradiquer de son foyer les superstitions ancestrales.
Inspiré de contes russes, L'Ours et le Rossignol a su en garder toute la poésie et la sombre cruauté. C'est le premier roman de Katherine Arden.
Après avoir défié toute l'armée rebelle pour couvrir la retraite du haut roi, j'ai fini par me rendre. Qu'est-ce qu'un captif, sinon un demimort ? On me retire mon mauvais cheval, on m'arrache mes bijoux, on m'entraîne vers la rivière avec rudesse. On crie autour de moi, j'ai l'impression que personne ne sait vraiment ce qu'il faut faire. Je crains de plus en plus que n'arrive l'ordre de me noyer. La mort par l'eau, après tout, est une sentence que peuvent prononcer les rois comme les druides. Qui va décider de mon sort ? Articnos, roi des Éduens, que j'ai été à deux doigts de tuer ? Sa soeur, la mystérieuse Prittuse, haute reine déchue de Celtique ? Ou bien ce sorcier redoutable que jadis on appelait le gutuater et qui vient d'usurper le sacerdoce du grand druide ?
Les agents, reclus dans leurs box, surveillent les millions de données qui s'affichent sur leurs écrans. Ils veillent à la bonne marche d'un monde qui tourne sans eux. Les hautes tours de verre d'un autre siècle sont devenues leur lieu de travail et de survie:tous les jours, ils luttent pour conserver leur poste, au risque d'être tués ou, pire, jetés à la rue. Car dehors règnent l'animalité, le désordre, l'inconnu. À l'étage de la tour 122 de la tour 35S du quartier sud, Laszlo et sa guilde sont prêts à tout pour défendre leur territoire - violence armée, ruse, stratégie. Jusqu'au jour où se présente le remplaçant d'un agent s'étant défenestré...Avec Les agents, Grégoire Courtois signe un roman dystopique aux accents kafkaïens, dans la lignée des oeuvres de Philip K. Dick et de J. G. Ballard, sur un monde dans lequel l'aliénation du travail est devenue loi.
Le Bleu-Royaume n'a jamais été aussi menacé. Des hordes de créatures d'encre déferlent sur ses contrées, ravageant villes et villages, mettant même en péril l'Eterlandd et le Longemar. Pourtant, face à l'ennemi, les grands seigneurs sont incapables d'opposer un front uni. À Antinéa, un nouveau pouvoir s'est levé et le culte d'Enoch, loin de rassembler les peuples, les dresse les uns contre les autres. Les Chevauche-brumes parviendront-ils à résister au chaos qui s'empare du pays ?L'appel des grands cors conclut de façon magistrale une captivante série de fantasy portée par la justesse des personnages et le réalisme saisissant des scènes d'affrontements.
Dans la Celtique ravagée par la guerre, le mystère plane sur le sort du haut roi. Ambigat est-il mort? L'incertitude excite les convoitises et ajoute au désordre. Par loyauté et par ambition, Bellovèse se lance à sa recherche à travers les contrées écumées par des bandes féroces, mais aussi à travers la géographie des rêves et des oracles. Toutefois, nombreuses sont les meutes qui lui disputent son gibier. Cette troisième partie de Chasse royale, le deuxième tome de la trilogie Rois du monde, nous plonge au coeur du monde celte:âpre et violent, empli de gloire et de magie. Jean-Philippe Jaworski poursuit ainsi l'édification de ce qui est, d'ores et déjà, un monument de la fantasy historique.