Sur un même dossier où n'apparaissent ni preuve ni aveu, un homme de soixante-six ans, après avoir été acquitté en première instance, vient d'être condamné en appel à quinze ans de prison et, du même coup, rayé du monde des vivants. Que l'on «croie» cet homme innocent ou non n'a aucun intérêt:une justice sérieuse et digne, honnête, n'avait simplement pas le droit de l'empêcher de poursuivre librement sa vie, sans raison valable, en faisant mine de s'appuyer sur un dossier qui ne contient que du vide trouble, des inepties, des tricheries.À travers cet exemple, dont il décortique avec la minutie qu'on lui connaît chacun des éléments, Philippe Jaenada dresse un vibrant réquisitoire contre les dysfonctionnements inacceptables d'un système policier et judiciaire qui, par manque de moyens et de détermination, se délite sous nos yeux dans l'indifférence générale.Après les succès remarqués de La Petite Femelle, de La Serpe (prix Femina) et d'Au printemps des monstres, Philippe Jaenada nous offre ici une nouvelle facette de son très grand talent.
Pourquoi l'espèce humaine a-t-elle surpassé toutes les autres? Quelles sont les causes profondes des inégalités entre les peuples et comment les surmonter?Depuis l'aube des temps, le niveau de vie de l'humanité, proche de la survie, n'a guère varié. Mais, au cours des deux derniers siècles, l'humanité a connu une amélioration spectaculaire de ses conditions de vie. Comment expliquer cet incroyable essor?Élucider ce «mystère de la croissance» permet de s'attaquer au «mystère des inégalités», aux sources des immenses écarts de richesse entre les peuples aujourd'hui. Les facteurs profonds qui sous-tendent ces inégalités mondiales nous amènent à remonter l'histoire, pour finalement revenir là où tout a commencé:l'exode d'Homo sapiens depuis l'Afrique, il y a des dizaines de milliers d'années.Phénomène éditorial, Le Voyage de l'humanité est traduit dans 30 pays. Véritable Big Idea Book, cet ouvrage lumineux, pluridisciplinaire et profondément original fait la brillante synthèse des connaissances sur le développement de l'espèce humaine.
La révolution numérique bouleverse nos modes de vie, nos économies et nos pratiques sociales. Elle transforme aussi en profondeur notre rapport à l'information. En effet, nous sommes aujourd'hui confrontés à une masse inédite d'informations disponibles et à une concurrence généralisée des points de vue, qui s'expriment sans filtre et selon une logique peu intelligible pour les utilisateurs du web et des réseaux sociaux. Cette saturation et cette dérégulation du marché de l'information en ligne mettent à rude épreuve nos capacités de vigilance intellectuelle, ce qui nous rend davantage perméables aux fausses informations. Désinformation, infox... : les vocables se multiplient pour désigner ces fausses nouvelles qui circulent en ligne et sont susceptibles d'influencer nos attitudes, nos comportements, mais aussi notre représentation du monde environnant, au risque de faire émerger des réalités parallèles et de voir disparaître l'espace commun nécessaire à la confrontation des opinions, des idées et des valeurs : autrement dit, à la vie démocratique.
Un nombre croissant de femmes démissionnent de postes prestigieux ; est-ce à dire qu'elles n'ont pas les épaules pour tenir la pression et le rythme ? Céline Alix décortique les raisons qui les poussent à sortir des clous et revisite leur choix autrement qu'à travers le prisme de l'échec. En s'appuyant sur les travaux des sociologues, philosophes et féministes, et sur les témoignages qu'elle a recueillis, elle propose de voir dans le parcours de ces femmes une tentative de modeler une nouvelle forme de réussite sociale, davantage tournée vers le sens, l'éthique, l'efficacité, la sororité et une plus grande perméabilité entre vie professionnelle et personnelle.
Un essai essentiel et foisonnant qui, remettant en perspective l'histoire de la dette depuis 5000 ans, renverse magistralement les théories admises. Il démontre en particulier que l'endettement a toujours été une construction sociale fondatrice du pouvoir. Aujourd'hui encore, les économistes entretiennent une vieille illusion : celle que l'opprobre est forcément à jeter sur les débiteurs, jamais sur les créanciers. Et si l'unique moyen d'éviter l'explosion sociale était justement. d'effacer les dettes ?
« Comment ne pas reconnaître que la tristesse de Gaïa est avant tout la mienne face au désastre grandissant dont témoigne l'état du monde ? Comment en sommes-nous arrivés là ? » Pierre Rabhi offre dans cet ouvrage sa lecture du monde et sa vision humaniste sans concession des maux que l'être humain inflige à la planète Terre.
Il propose de prendre de la hauteur, d'observer de manière globale, réfléchie et sereine pour comprendre pour quelles raisons l'humain, être de tourments, a pu se laisser dévoyer et absorber par les mirages d'une modernité qui, si elle a de nombreux atouts, a aussi fait oublier que Gaïa, la terre-mère, doit être protégée et respectée pour tous les autres vivants actuels et ceux à venir. Il invite ainsi à lutter contre la résignation et affirme qu'une autre logique d'existence est indispensable, qu'un autre modèle de société basé sur la modération des besoins est la solution pour un monde plus viable et vivable car aujourd'hui nous n'avons plus le choix.
En 2020, Emmanuel Macron proposait à Jean Tirole et Olivier Blanchard de constituer une commission indépendante pour plancher sur les défis du futur. Cette commission internationale de vingt-quatre éminents économistes produisit un rapport portant sur trois défis structurels pour l'économie mondiale : le changement climatique, les inégalités et l'évolution démographique. Ces défis sont existentiels mais leur horizon temporel - leurs effets immédiats sont beaucoup plus faibles que leurs effets à long terme - invite à la procrastination. Pourtant, des solutions existent, même si elles sont parfois coûteuses ou difficles à mettre en place. Cet ouvrage, destiné à un très large public, est un résumé des conclusions de cette commission. Elles nous concernent tous. Au-delà de la stricte rationalité économique, la commission s'est attachée à prendre en compte les perceptions de la population car sans acceptabilité politique, une réforme, même souhaitable, est promise à l'échec. Pour chacun de ces trois défis, la commission recommande donc non pas une réforme isolée, mais un ensemble de réformes, complémentaires et multidimensionnelles. Il est urgence de penser le long terme.
Après avoir analysé dans le détail la vision du travail défendue par les deux philosophes Hannah Arendt et Simone Weil, Dominique Méda rappelle l'histoire longue du concept de travail et les différentes significations attachées au terme au cours des siècles. Elle rend compte ensuite du rapport qu'entretiennent les Européens à cette valeur, ainsi que des conséquences du discours en vogue sur la révolution technologique sur l'emploi et ses effets « inéluctables ». Dominique Méda envisage l'avenir du travail à la lumière de trois scénarios, celui du « démantèlement du droit du travail », celui de la « révolution technologique » et celui de la « reconversion écologique », dernier modèle compatible avec l'impératif environnemental, mais aussi avec les attentes placées sur le travail et l'emploi. Un recueil d'articles sur l'évolution de notre rapport au travail et la place qu'il occupe dans nos vies, par la grande spécialiste de la question. "Le travail" est le thème au programme des Classes préparatoires scientifiques en 2023.
Emblème de l'accumulation de richesses et géant de l'informatique, Bill Gates est devenu en quelques années une icône de la philanthropie. Mais en réalité, ses oeuvres caritatives s'apparentent à un outil au service des multinationales les plus nocives pour l'environnement, la santé et la justice sociale - parfois même au service des intérêts économiques de Bill Gates lui-même. Première publication sur ce sujet en France, ce livre en apporte la preuve en suivant, depuis leur source, les flux financiers qui alimentent les actions de la fondation Bill et Melinda Gates.
UN CAS D'ÉCOLE DU «PHILANTRO-CAPITALISME» QUI MENACE LA DÉMOCRATIE, accélérant l'avènement d'un monde où les milliardaires prennent la place des États et concentrent toujours plus de pouvoir sur les politiques publiques. Un ouvrage à contre-courant de la "success story" de Bill Gates ; une enquête de Lionel Astruc, figure importante de la transition écologique.
Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous...
Et si la dette n'était pas le véritable problème ? Et si l'incapacité des gouvernements de subvenir aux besoins des citoyens ne venait pas d'un manque d'argent ? Et si on passait d'un récit de pénurie à un récit d'opportunité ? Stephanie Kelton pulvérise les idées reçues : elle affirme que non, l'État ne dépense pas trop ; non, la dette publique n'est pas insurmontable ; non, le déficit budgétaire n'affaiblit pas l'État ; non les prestations sociales ne sont pas financièrement insoutenables... En s'appuyant sur la théorie moderne de la monnaie, elle imagine de nouvelles politiques et une « véritable économie du peuple ».
Ce livre remarquablement documenté - tant par ses idées et propositions que par les pratiques qui essaiment déjà dans certaines villes ou certains pays - dessine le monde tel qu'il devrait être pour répondre aux grandes crises sanitaires, climatiques, sociales, économiques ou psychiques. En ces temps de graves périls, il nous faut bifurquer : il n'y a pas d'alternative.
Approfondissant la réflexion entamée avec son best-seller No logo, Naomi Klein dénonce la tentative de prise de contrôle de la planète par un ultralibéralisme mettant à contribution crises et désastres pour substituer la seule loi du marché aux valeurs politiques et culturelles des civilisations. Une histoire secrète du libre-échange remarquablement conduite et documentée.
Que se passe-t-il lorsque je contracte un emprunt ? D'où vient l'argent que me prête la banque ? Qu'appelle-t-on la dette ? Qu'est-ce qu'une obligation ? Pourquoi les États veulent-ils absolument « sauver » les banques alors que nous croulons sous une dette réputée inextinguible ? Et pourquoi est-il urgent que nous, citoyens, comprenions les rouages de l'économie et de la finance ? Avec pédagogie et clarté, en s'appuyant sur des infographies éclairantes, Gilles Mitteau, ancien trader à Wall Street devenu vulgarisateur sur YouTube, explique pour nous les rouages d'un système méconnu bien qu'omniprésent dans nos vies quotidiennes. Une lecture nécessaire pour mieux comprendre les enjeux actuels et ainsi interroger les règles que le capitalisme a érigées en lois immuables et qu'il est plus qu'urgent de remettre en cause.
«Il est plus économique de produire de façon écologique.» Ce credo à contre-courant de l'entrepreneuriat traditionnel guide Emmanuel Druon pour transformer l'usine Pocheco depuis 1997.
Alors qu'aujourd'hui l'économie est construite autour de la rentabilité à tout prix, Emmanuel et ses équipes ont fait le pari de privilégier le soin de la planète et des êtres humains. Autonomie en eau et en chauffage, panneaux photovoltaïques, recyclage, reboisement, toit végétalisé, phytoépuration, isolation, suppression des produits polluants : une stratégie globale est mise en place pour limiter au maximum l'impact de l'activité sur la biosphère. Et les résultats économiques sont au rendez-vous.
Ce livre, actualisé en 2021, est le récit vivant de cette aventure depuis son commencement. Avec conviction, humour et précision, Emmanuel Druon démontre à quel point il est indispensable - et efficace ! - de penser le développement de l'industrie autrement.
« Nous sommes trop nombreux sur terre ! », « La Chine est le grand responsable du réchauffement climatique ! », « Le nucléaire est une énergie propre ! », « Le numérique est écologique ! », « La technologie va nous sauver ! », « La décroissance, c'est le chômage pour tous ! », « L'écologie doit se situer au-delà des clivages politiques ! », etc.
Autant d'affirmations qui découlent parfois d'interrogations légitimes mais qui sont également propagées par des acteurs ayant intérêt à ce que rien ne change. Par conséquent, questionner ces mythologies écologiques et les déconstruire est un préalable si l'on veut que des mesures adéquates soient prises pour faire face à l'urgence de la situation. C'est l'ambition de cet ouvrage.
Six ans après le succès français et européen des deux premiers volumes des Mythologies économiques, Éloi Laurent reprend son travail de désintoxication économique, à un moment crucial pour le débat démocratique. Dans ce nouvel opus, quinze mythologies économiques sont démystifiées, parmi lesquelles : « La responsabilité individuelle est la clé de la prospérité collective » ; « Sans croissance, il n'y a pas d'Etat providence » ; « Les Français comme les Européens sont devenus réactionnaires » ; « L'Etat régalien est le coeur du projet républicain » ; « Le Covid prouve que la technologie soutenue par la finance va nous sauver des crises écologiques » ; « On peut réussir la transition écologique sans sobriété »..
Quatrième de couverture Aujourd'hui, le village est "planétaire", l'adolescent "mondial" et la société de consommation dominée par les marques. Les espaces publicitaires traditionnels qu'elles se sont de tout temps montré promptes à coloniser - panneaux d'affichage, télévision, cinéma, presse écrite - sont désormais devenus trop restreints pour des logos frappés d'expansionnisme galopant.
En plantant leurs drapeaux sur des territoires jusqu'à présent vierges de toute publicité, en substituant au simple objet de consommation une image capable de le faire accé der à la dimension du mythe, les multinationales ne se sont pas contentées de boulever ser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l'économie de nombreux pays.
Dans cette course au profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans l'art de bafouer les droits de l'homme : l'esclavage moderne existe dans les zones franches industrielles ou dans certains Etats du Tiers-Monde, véritables paradis fiscaux pour sociétés capitalistes. Pendant ce temps, en Occident, les usines ferment les unes après les autres et migrent sous des cieux plus complaisants, les mises à pied massives se succèdent à un rythme effréné, les contrats à temps partiel ou intérimaires remplacent les emplois permanents, les acquis sociaux sont laminés, voire disparaissent. Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l'urgence d'une mobilisation vigilante, et qui dénoncent les abus commis par les grandes sociétés. Venant de partout, ils se rencontrent, se regroupent et s'organisent sur l'Internet : ils veulent récupérer l'espace, la rue, la forêt dont on les a privés, ils réclament des emplois et des conditions de travail décents, un partage plus équitable des énormes bénéfices des multinationales, ils refusent d'acheter des produits pour lesquels d'autres, à des milliers de kilomètres de chez eux, paient le tribut de la sueur et parfois du sang.
Ce nouveau militantisme, reflet de la pluralité sociale et ethnique de bon nombre de pays, a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. Les événements de Seattle ou de Prague l'ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques.
Dans nos sociétés de contrôle, l'information est le moyen privilégié de surveiller, de normaliser et de donner des ordres. Les informations, molécules de la vie sociale, deviennent les sujets de l'existence, les véritables cibles des pouvoirs politiques et économiques. Avec le langage numérique, les subjectivités se trouvent enserrées dans un filet de normes de plus en plus denses et contraignantes. Les idéologies scientifiques viennent souvent légitimer ce « naturalisme économique » transformant le citoyen en sujet neuro-économique et son éducation en fuselage de ses compétences en vue des compétitions à venir.
Les fabriques de servitude mettent en esclavage les individus et les populations au nom de l'efficacité technique, de l'illusion d'un bonheur procuré par les algorithmes et la mondialisation marchande. Pour en sor-tir, il nous faut modifier nos habitus et nos habitudes, restaurer la force révolutionnaire du langage et de la métaphore, rétablir le pouvoir des fictions. Les ordres existants ont toujours haï les utopies, la puissance de leur imagination et de leurs expériences de pensée. L'utopie ne se réduit pas à un genre littéraire, à une rêverie politique d'un futur improbable, elle constitue une position éthique et politique, un style, un foyer de liberté.
Dans l'histoire des esclavages et des luttes sociales, les « marronnages », par la danse, le chant, le récit et le conte, ont été des voies d'émancipa-tion. Résister aux fabriques de nos servitudes par l'utopie est une nouvelle manière d'agir et de penser l'infini, le complexe, l'instable, le multiple, le divers que le vivant exige. Il y a urgence à détourner l'utile pour en faire du Beau, emmêler le vivant au Vrai et faire chuter sa majuscule pour que nos vies ne soient pas minuscules.
L'enseignement le plus profond de la catastrophe écologique mondiale en cours est une inversion historique du sens même de l'utopie. À l'origine, ce terme qualifiait les projets sociopolitiques qui ne pourraient trouver de lieu (topos) en ce monde pour se réaliser. Mais aujourd'hui, c'est le monde lui-même, condition de tous les lieux, qui s'apprête à devenir impossible, parce que la transformation du capitalisme en consumérisme surproductiviste a fait de nos sociétés des sociétés du Désir incapables d'intégrer en profondeur un fait pourtant incontournable : l'inexorable destruction de l'équilibre de la biosphère par un mode de vie incompatible avec une Terre dont les ressources sont limitées, et le climat, modifiable. Dans ce contexte, en vertu duquel sont requises en réalité de «nouvelles Lumières», le programme de l'écologie humaine consiste en un Grand Décentrement permettant de prendre en charge la question que les marxistes n'ont pas voulu penser : celle des fondements du droit lui-même, qui sont à réinventer pour un âge écologique de la pensée et de l'action politiques.
Arrêtons de nous mentir. Alors que le cirque des élections consacre notre impuissance à changer le cours des choses, le mur de la réalité ne cesse de nous rattraper : explosion des inégalités, réchauffement climatique, restriction des libertés. Nous ne pouvons être heureux dans une société gangrénée par la pauvreté, l'insécurité et la peur du déclassement. Crier sa colère dans la rue ne suffit plus, il faut s'armer intellectuellement. Il nous faut maîtriser les bases en matière économique, pour ne plus être en proie aux manipulations et aux mensonges. Ce livre donne des clés de compréhension du système politique pour élever les consciences et, ensemble, reprendre le pouvoir.
«Aujourd'hui l'économie n'est plus notre maison à tous. Nous sommes sous l'emprise d'une idéologie qui impose un contrat économique qui ne sert plus les individus en général mais quelques intérêts en particulier. Il faut que nous habitions cet espace, que nous nous l'approprions, qu'il nous ressemble et serve au bien commun. Remettre de la justice dans l'économie, c'est surtout ça, une « économie à nous ».» Ce manifeste entend redonner aux citoyens des clés de compréhension de notre économie, en identifiant les verrous au développement d'un système plus juste et durable. Éducation à l'économie, indicateurs de performance, rôle des actionnaires, démocratie et politique économiques, leadership et féminisme : autant de préceptes et d'apprentissages qu'Eva Sadoun analyse avec pédagogie et ouverture.
En proposant de changer de regard, cet ouvrage esquisse le chemin nous permettant de faire naître «une économie à nous» prospère, inclusive, au service du vivant et au rendez-vous des grands défis du siècle.
Si vous aussi, vous ressentez l'envie d'échapper à l'hystérie de l'époque en faisant un pas de côté et en tournant poliment le dos au jeunisme ambiant, cette revue est faite pour vous. Elle vous fera replonger dans des oeuvres parfois oubliées, rencontrer des personnages hauts en couleur, mémoires encore vivaces de notre patrimoine culturel, vous permettant ainsi de satisfaire vos goûts de jeune (ou vieux) schnock. Ni rétrograde, ni passéiste. Schnock, donc... Tout bonnement. Alors rejoignez-nous ! Après vous...