D'étranges signes tracés à la peinture noire sur des portes dans tout Paris. À première vue, on pourrait croire à l'oeuvre d'un tagueur. Le commissaire Adamsberg, lui, y décèle une menace sourde, un relent maléfique.De son côté, Joss Le Guern, le Crieur de la place Edgar-Quinet, se demande qui glisse dans sa boîte à messages d'incompréhensibles annonces. Certains billets sont en latin, d'autres semblent copiés sur des ouvrages vieux de plusieurs siècles. Et tous prédisent le retour d'un fléau venu du fond des âges...
«- Trois morts, c'est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence.- Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J'ai donc rendez-vous demain au Muséum d'histoire naturelle.- Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?- Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table.Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été assassinés.- Assassinés, répéta le commandant Danglard. Par l'araignée recluse ?»
Janvier 1999. Viktor Mendi, un homme d'affaires, et son épouse s'écrasent avec leur avion de tourisme dans le massif pyrénéen du Mont-Perdu, à la frontière franco-espagnole.Vingt-quatre ans plus tard, leur fils, Antoine, arrive dans la région. Auparavant en fonction chez les chasseurs alpins, il vient d'obtenir sa mutation dans la gendarmerie du village natal de son père.Très vite, sa supérieure, la redoutable capitaine Elda Flores, comprend que sa nouvelle recrue lui cache quelque chose. Quel secret obsède Antoine? D'où lui vient cette défiance envers les habitants du village? Quels liens entretient-il avec la communauté qui vit en autarcie dans la forêt voisine, et notamment avec la mystérieuse Miren?Lorsqu'un berger découvre dans son pré sept bonhommes de neige disposés autour du message «Ont vous auras», tracé dans la poudreuse, le village est saisi d'effroi.
Martin est garde au parc national des Pyrénées. Il travaille notamment au suivi des ours. Mais depuis des mois, on n'a plus la moindre trace de Cannellito, le dernier plantigrade avec un peu de sang pyrénéen. Martin en est chaque jour plus convaincu : les chasseurs auront eu la peau de l'animal. Alors, lorsqu'il tombe sur un cliché montrant une jeune femme devant la dépouille d'un lion, arc de chasse en main, il est déterminé à la retrouver et la livrer en pâture à l'opinion publique. Même si d'elle, il ne connaît qu'un pseudonyme sur les réseaux sociaux : Leg Holas.
Une femme a disparu. Sa voiture est retrouvée au départ d'un sentier de randonnée qui fait l'ascension vers le plateau où survivent quelques fermes habitées par des hommes seuls. Alors que les gendarmes n'ont aucune piste et que l'hiver impose sa loi, plusieurs personnes se savent liées à cette disparition. Tour à tour, elles prennent la parole. Chacune a son secret, presque aussi précieux que sa propre vie.
Sur le causse, cette immense île plate où tiennent quelques naufragés, il y a bien des endroits où dissimuler une femme, vivante ou morte, et plus d'une misère dans le coeur des hommes. Avec ce roman choral, Colin Niel orchestre un récit saisissant autour de la solitude qui confine à la folie.
Une usine qui ferme dans les Vosges, tout le monde s'en fout. Une centaine de types qui se retrouvent sur le carreau, chômage, RSA, le petit dernier qui n'ira pas en colo cet été, un ou deux reportages sur France 3 Lorraine Champagne-Ardenne, et «basta». Sauf que les usines sont pleines de types n'ayant plus rien à perdre. Comme ces deux qui ont la mauvaise idée de kidnapper une fille sur les trottoirs de Strasbourg pour la revendre à deux caïds qui font la pluie et le beau temps entre Épinal et Nancy. Une fille, un Colt .45, la neige, à partir de là, tout s'enchaîne.
Le printemps s'annonça par un triolet de suicides. Une même signature laissée près des victimes, un étrange symbole en forme de guillotine.Pour le commissaire Adamsberg et ses adjoints Danglard et Retancourt, c'est le début d'une enquête débridée qui les conduira des arcanes d'une étrange société, férue des écrits de Robespierre, aux terres lointaines et embrumées d'Islande.Entre polar historique, tragédie et conte fantastique, Fred Vargas maîtrise à merveille le subtil équilibre des genres pour créer le sien, inimitable.
«Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?» Depuis quatre mois, cette phrase accompagne des cercles bleus tracés à la craie, durant la nuit, sur les trottoirs de Paris. Au centre de ces cercles, comme prisonniers, des objets perdus : trombone, bougie, patte de pigeon... Le phénomène fait les délices des journalistes et de quelques psychiatres qui théorisent : un maniaque ? un joueur ?Le commissaire Adamsberg, lui, ne rit pas. Ces cercles et leur contenu hétéroclite suintent la cruauté. Il le sait, il le sent : bientôt, l'anodin saugrenu deviendra tragédie.
Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou... Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. À Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour : Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.
Un matin, la cantatrice Sophia Siméonidis trouve dans son jardin un arbre qui n'y était pas la veille ! Qui a planté ce hêtre et pourquoi ? Son mari tente de la tranquilliser, mais les jours passent et elle en perd le sommeil. Désemparée, elle demande de l'aide à ses voisins, trois jeunes marginaux sympathiques, mi-savants, mi-clochards : Mathias le préhistorien, Marc le médiéviste et Lucien le fou de la Grande Guerre. Lorsque Sophia disparaît, la police mène l'enquête tandis que le trio d'érudits s'engage dans de tout autres investigations.
Steven Smith, condamné pour braquage, vient de terminer une longue peine de prison. Ne sachant ni bien lire ni écrire, il enregistre ses pensées sur un téléphone portable afin de progresser dans sa quête.Sa quête? Déchiffrer le code Twyford, inventé par une écrivaine de littérature jeunesse des années quarante, Edith Twyford. C'est un besoin impérieux, presque vital. Pour l'aider, Steven peut compter sur quatre amis avec qui il a partagé à l'époque du collège un événement qui a changé le cours de leur vie.Rapidement, il devient évident qu'Edith Twyford n'était pas seulement un «simple» écrivain. Le code Twyford a un grand pouvoir, et Steven n'est pas le seul à essayer d'en percer les secrets.Ode au pouvoir des mots et à la littérature, Le Code Twyford est un thriller qui se savoure avec délectation.
Louise a une trentaine d'années. Après la mort accidentelle de ses parents, elle a dérivé dans la drogue et l'alcool. Aujourd'hui elle vit seule avec son fils Sam, âgé de 8 ans, sa seule lumière. Elle est harcelée par son ancien compagnon qui, un jour, la brutalise au point de la laisser dans un état grave. Il blesse aussi grièvement la meilleure amie de Louise. L'enquête est confiée au groupe dirigé par le commandant Jourdan, qui ne reste pas insensible à Louise. Parallèlement un tueur de femmes sévit, pulsionnel et imprévisible, profondément perturbé.
Au coeur de ces ténèbres et de ces deux histoires, Jourdan, un flic, un homme triste et taiseux, qui tente de retrouver goût à la vie...
Et si les animaux n'étaient que de malheureuses sentinelles.
1991. Roman Timourovitch, fils du célèbre parrain Timour le Boiteux, est de retour à Moscou. Alors que l'Union soviétique se délite, l'appétit des familles mafieuses qui se disputent le contrôle de la capitale n'a plus de limites. Mais les haines ancestrales et le cercle infini de la vengeance sont un héritage bien difficile à porter, surtout depuis que Roman a trouvé chez Yulia, la fille de l'ennemi juré de son père, le même désir de s'en affranchir. Nés sous des étoiles contraires, ils vont devoir s'allier pour tenter de défier leur destin.Le retour du fils prodigue déclenche un cataclysme qui, sous la plume experte de Robert Littell, prend des allures de tragédie shakespearienne au suspense implacable.
Sur la presqu'île de Solak, au nord du cercle polaire arctique, trois hommes cohabitent tant bien que mal. Grizzly est un scientifique idéaliste qui effectue des observations climatologiques ; Roq et Piotr sont deux militaires au passé trouble, en charge de la surveillance du territoire et de son drapeau. Une tension s'installe lorsqu'arrive la recrue, un jeune soldat énigmatique, hélitreuillé juste avant l'hiver arctique et sa grande nuit. Sa présence muette, menaçante, exacerbe la violence latente qui existait au sein du groupe. Quand la nuit polaire tombe pour plusieurs mois, il devient évident qu'un drame va se produire. Qui est véritablement la recrue ? De quel côté frappera la tragédie ?
Dans ce premier roman écrit « à l'os », tout entier dans un sentiment de révolte qui en a façonné la langue, Caroline Hinault installe aux confins des territoires de l'imaginaire un huis clos glaçant, dont la tension exprimée à travers le flux de pensée du narrateur innerve les pages jusqu'à son explosion finale.
Avec sa petite blouse à fleurs et son air timide, Valentine Vendermot et son histoire de fantômes ne sont pas de taille à mobiliser une brigade parisienne. Pourtant, le commissaire Adamsberg a très envie de s'intéresser à cette chevauchée nocturne dans le bocage normand. Il délègue l'enquête en cours et se rend sur les lieux : Ordebec, son église, son bistrot, son chemin de Bonneval, ses crimes atroces.
Adamsberg est à nouveau confronté à des résurgences de son passé : l'enquête qu'il mène l'oblige à retravailler avec une femme médecin légiste à laquelle il s'était opposé vingt-cinq ans plus tôt.
Cette formation au Québec sur les empreintes génétiques, Jean-Baptiste Adamsberg l'accueille avec soulagement. Deux semaines sans subir l'inexplicable hostilité de son adjoint Danglard, le paradis ! Mais une coupure de presse ravive de pesants souvenirs sur un meurtre commis durant sa jeunesse, qui mettait en cause son frère Raphaël, disparu depuis. Le tueur au Trident serait-il de retour ? Un malaise et un coma éthylique plus tard, Adamsberg perd le contrôle. Seules la mansuétude d'un Danglard et l'ingéniosité de sa collaboratrice Violette Retancourt pourront le sortir, presque indemne, des affres du passé.
Suzanne vit avec ses quatre enfants, nés de quatre pères différents, Achille, Jules, Arthur et Mathilde, qui ont entre 6 et 17 ans. Ils partagent un quotidien tendre et fantasque, à l'image de leur mère. Liés par un amour indéfectible, ils ont surmonté toutes les épreuves, jusqu'à ce jour de novembre 2015 où tout s'écroule. Commence alors pour la fratrie une course folle contre la montre, avec un seul objectif : rester ensemble.
Le commissaire Adamsberg pensait que ces trois jours à Londres se résumeraient à ce colloque de flics auquel on l'avait convié. Il se trompait. Dix-huit chaussures sont retrouvées soigneusement alignées en face des portes du cimetière de Highgate. À l'intérieur, dix-huit pieds coupés. Une question demeure : à qui appartiennent-ils ?À son retour en France, un terrible massacre ébranle la banlieue parisienne et ne laisse pas de répit à Adamsberg. Il ne se doutait pas que ces deux affaires l'emmèneraient si loin...
Lorsqu'un promoteur immobilier exhume les restes de jeunes filles sur le site d'un couvent, la Brigade régionale des enquêtes prioritaires se lance à la recherche des anciennes pensionnaires. Leurs témoignages sur l'extrême sévérité des nonnes à l'époque sont accablants, mais une autre série de corps a priori sans lien avec les précédents est bientôt découverte et oblige à reprendre toute l'affaire à zéro. Pour résoudre ce cold case hors norme, il va falloir «faire parler les morts», dont le nombre affolant fait planer la menace d'un tueur en série. Mission d'autant plus difficile pour Paula McIntyre et le reste de l'équipe qu'ils doivent maintenant compter sans Carol Jordan, exclue de la police, et sans Tony Hill, en prison. Les deux anciens acolytes, plus que jamais isolés et fragilisés, oeuvrent désormais dans l'ombre et pourraient bien fournir la clef de cette enquête.
A priori, tous les dessins de Michel-Ange ont été répertoriés. Et lorsque l'un d'eux fait une apparition discrète sur le marché, il y a tout lieu de supposer qu'il a été volé. Le plus incroyable, c'est que celui qui est proposé à Henri Valhubert, célèbre expert parisien, provient probablement du Vatican! Qui se risquerait à subtiliser les trésors des archives papales? L'affaire se complique lorsque Valhubert est assassiné, un soir de fête, devant le palais Farnèse. Instantanément, les soupçons se portent sur le fils de la victime. Ce dernier fait partie d'un curieux triumvirat d'étudiants, aux surnoms d'empereurs:Claude, Néron et Tibère. En résidence à Rome depuis plusieurs années, tous trois entretiennent des liens singuliers avec la veuve de Valhubert. Une femme au charme envoûtant...
Non loin du village de Rivière Brûlée, trois adolescents partent camper dans la forêt. C'est l'été, ils se réjouissent de passer ces trois jours au grand air. Le premier jour est idyllique. Le soir, à la veillée, ils se racontent des histoires de fantômes, jouent à se faire peur. Mais le lendemain, au retour d'une baignade dans la rivière, ils ont la nette impression que leurs affaires ont été déplacées. Ils sentent comme une présence autour d'eux. Leurs peurs vont se concrétiser de la manière la plus effrayante...
Andrée A. Michaud revisite le film Delivrance avec un une intensité et un brio narratif dignes de Bondrée.
Un cartel d'un nouveau genre, invisible et sans pitié. Une drogue d'une pureté inédite. Un réseau de dealers sous pression, déployé à travers l'Europe et isolé de la tête de l'organisation. Quand ils sont arrêtés, ils se révèlent incapables de livrer le moindre indice sur leur commanditaire. Si leurs cadavres ne jonchent pas déjà le pavé... Pour faire face à ces méthodes d'un genre sans précédent, on fait appel à une légende de la police judiciaire aux dons de mentaliste : Cécile Sanchez. Est-il possible de mettre des ombres en cage ? Dans quel enfer devra-t-elle descendre pour faire face au Mal absolu ?