Dans les années 1940, une épidémie de peste s'abat sur la ville d'Oran. Jour après jour, le lecteur suit l'apparition et l'extension de la maladie. Il découvre les réactions de chacun des personnages face aux souffrances et à la mort : certains fuient, d'autres restent pour lutter. À travers ce grand roman, Albert Camus rend hommage à ceux qui affrontent la vie avec modestie et honnêteté, et nous invite à réfléchir sur les valeurs de solidarité et d'engagement.
L'Algérie dont est originaire sa famille n'a longtemps été pour Naïma qu'une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ? Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu'elle ait pu lui demander pourquoi l'Histoire avait fait de lui un «harki». Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l'été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus de l'Algérie de son enfance. Comment faire ressurgir un pays du silence ?
Appelée par son frère Olivier, Isabelle rejoint le village des Alpes où ils sont nés. La santé de leur père décline, il entre dans les brumes de l'oubli. Après de longues années de séparation, il s'agit peut-être de l'ultime possibilité de comprendre qui était cet homme destructeur, si difficile à aimer - et qui n'aura cessé de se dérober aux siens pour partir obstinément arpenter la montagne. Sur une poignée de jours, l'histoire familiale se noue et se dénoue. Quel drame s'est-il joué autrefois pour faire planer sur eux trois l'ombre des silences jamais percés ? À travers leurs voix qui se succèdent affleurent l'ambivalence des sentiments filiaux et les violences invisibles, ces déchirures qui poursuivent un homme jusqu'à son crépuscule.
Août 1992. Une vallée perdue quelque part à l'Est, des hauts fourneaux qui ne brûlent plus, un lac, un après-midi de canicule. Anthony a quatorze ans, et avec son cousin, ils s'emmerdent comme c'est pas permis. C'est là qu'ils décident de voler un canoë pour aller voir ce qui se passe de l'autre côté, sur la fameuse plage des culs-nus. Au bout, ce sera pour Anthony le premier amour, le premier été, celui qui décide de toute la suite. Ce sera le drame de la vie qui commence. Avec ce livre, Nicolas Mathieu écrit le roman d'une vallée, d'une époque, de l'adolescence, le récit politique d'une jeunesse qui doit trouver sa voie dans un monde qui meurt, cette France de l'entre-deux, celle des villes moyennes et des zones pavillonnaires, où presque tout le monde vit et qu'on voudrait oublier.
Azincourt, un joli nom de village, le vague souvenir d'une bataille perdue. Ce 25 octobre 1415, il pleut dru sur l'Artois. Quelques milliers de soldats anglais se retrouvent pris au piège par des Français en surnombre. Bottés, casqués, cuirassés, armés jusqu'aux dents, brandissant fièrement leurs étendards, tout ce que la cour de France compte d'aristocrates se précipite pour participer à la curée. Ils ont bien l'intention de se couvrir de gloire, dans la grande tradition de la chevalerie française. Aucun n'en reviendra vivant. Un désastre grandiose !Avec la verve qu'on lui connaît et son sens du détail qui tue, Jean Teulé nous raconte ces trois jours dantesques où, sous une pluie battante, des milliers d'hommes se sont massacrés dans un affrontement sanglant d'autant plus désastreux que cette bataille était parfaitement inutile.
Depuis 1975, date de la parution de La Vie devant soi, la profonde humanité et la truculence de Madame Rosa et de Momo ne cessent d'émouvoir les lecteurs. Lisez ce roman. Vous y découvrirez des personnages hauts en couleur et profondément humains, la belle histoire d'un jeune garçon arabe et d'une vieille dame juive, une écriture d'une grande inventivité et le dernier mot de Momo : «il faut aimer».
Notes, présentation et dossier par Kim-Lan Delahaye
Guy Montag est pompier. Chaque matin, il se rend à la caserne, s'arme d'un lance-flammes et se charge d'une mission effrayante : brûler des livres. Tout bascule le jour où il découvre le plaisir de la lecture... En imaginant une société futuriste qui bannit la littérature, Ray Bradbury compose un roman de science-fiction haletant et nous alerte sur les dérives possibles du monde dans lequel nous vivons. - Le texte intégral de l'oeuvre annoté - Neuf fiches pour faire le tour de l'oeuvre 1. Ray Bradbury en 19 dates 2. L'oeuvre dans son contexte 3. La structure de l'oeuvre 4. Les grands thèmes de l'oeuvre 5. La contre-utopie : un récit argumentatif 6. Les personnages du roman 7. La science-fiction 8. Les adaptations de Fahrenheit 451 9. Citations - Pour préparer le Bac - Des explications linéaires et des sujets guidés pour s'entraîner à l'oral et à l'écrit du Bac - Des questions de grammaire - Des activités d'appropriation - Des prolongements artistiques et culturels - Deux groupements de textes 1. Du danger de la lecture... 2. Univers cauchemardesques.
Quand il était petit, Pierre ne voulait pas manger sa soupe. «Tu sais ce qui arrive aux petits garçons qui ne veulent pas manger leur soupeoe» lui disait son père, «Eh bien, à minuit, la sorcière Cornebidouille vient les voir dans leur chambre, et elle leur fait tellement peur que le lendemain, non seulement ils mangent leur soupe, mais ils avalent la soupière avec.» Pierre s'en fichait. Il ne croyait pas aux sorcières. Mais il faut admettre que son père avait raison sur un point: une nuit, à minuit, dans la chambre de Pierre, la porte de l'armoire s'entrouvrit avec un grincement terrible et Cornebidouille fit son apparition. Allait-elle parvenir à faire peur à Pierreoe Ca, c'était beaucoup moins sûr.
Faydé habite un village au coeur des montagnes, dans l'extrême nord du Cameroun. Une vie suspendue à la sécheresse et aux assauts de Boko Haram, à laquelle elle rêve d'échapper. Alors que sa famille peine à se nourrir, l'adolescente décide de partir à Maroua, la ville la plus proche, où elle sera domestique. Comme ses comparses, elle devra se faire à sa nouvelle condition, citadine et difficile. Mais, malgré le mépris de classe, les mauvais traitements et la violence des hommes, elle y découvrira aussi l'amitié, la littérature, l'espoir... Dans une société où son destin semble tracé d'avance, Faydé parviendra-t-elle à se frayer un chemin vers la liberté ? À travers la vie non plus des «Impatientes» mais de leurs domestiques, Djaïli Amadou Amal signe un roman bouleversant et réaffirme, plus fort que jamais, son engagement contre les injustices faites aux femmes.
France, milieu du XIXe siècle. Voici l'étonnante histoire d'Augustin Mouchot, fils de serrurier de Semur-en-Auxois, obscur professeur de mathématiques, devenu inventeur de l'énergie solaire grâce à la découverte d'un vieux livre dans sa bibliothèque. La machine qu'il construit et surnomme Octave séduit Napoléon III et recueille l'assentiment des autorités et de la presse. Elle est exhibée avec succès à l'Exposition universelle de Paris en 1878. Mais l'avènement de l'ère du charbon ruine ses projets que l'on juge trop coûteux. Après moult péripéties, dans un ultime élan, Mouchot tente de faire revivre le feu de sa découverte sous le soleil d'Algérie. Trahi par un collaborateur qui lui vole son brevet, il finit dans la misère, précurseur sans le savoir d'une énergie du futur.
Ma famille maternelle a quitté la Roumanie communiste en 1961, sans savoir la vérité. Elle connaissait le nom du passeur à contacter, la somme à rassembler. Mais rien sur le bétail, rien sur les machines-outils, rien sur les centaines de milliers de dollars qui ont transité. Ma mère, ma tante, mes grands-parents et mon arrière-grand-mère ont fait l'objet d'un troc agricole et financier, un trafic d'êtres humains en plein coeur de l'Europe. Il était temps que s'ouvrent les archives et que soit révélé l'innommable : la situation de ceux que le régime communiste ne nommait pas et que, chez les miens, on ne nommait plus, les juifs. Moi qui suis née en France, j'ai voulu retourner de l'autre côté du Rideau de fer. Combler les blancs laissés par mes grands-parents et par un pays tout entier face à son passé.
Anzu, céramiste, se consacre intensément à son art. Divorcée, elle habite seule avec son fils et ne souhaite pas se remarier. Cette vie calme et sereine lui convient. Sa soeur aînée annonce ses fiançailles et sa visite prochaine avec l'heureux élu.
L'Allemagne nazie a sa légende. On y voit une armée rapide, moderne, dont le triomphe parait inexorable. Mais si au fondement de ses premiers exploits se découvraient plutôt des marchandages, de vulgaires combinaisons d'intérêts ? Et si les glorieuses images de la Wehrmacht entrant triomphalement en Autriche dissimulaient un immense embouteillage de panzers ? Une simple panne ! Une démonstration magistrale et grinçante des coulisses de l'Anschluss par l'auteur de "Tristesse de la terre" et de "14 Juillet" qui lui a valu le prix Goncourt 2017.
Un pavillon de banlieue. Trois jours. Deux frères et une soeur. Claire, l'aînée, infirmière et mère de famille harassée par le quotidien. Antoine, le benjamin, startupeur efficace mais en lutte contre le monde entier. Paul, le fils cadet, cinéaste en marge des siens, accusé de piller la vie familiale pour nourrir ses oeuvres... Réunis dans la maison de leur enfance, engoncés dans des costumes trop petits pour les adultes qu'ils sont devenus, tous souffrent du rôle qui leur a été attribué. À la veille de l'enterrement de leur père, les retrouvailles sont-elles possibles ? Alors que sonne le glas des règlements de comptes et que les souvenirs divergent, chacun aurait-il raison malgré l'autre ? Comme au théâtre, Olivier Adam met en scène un huis clos virtuose en trois actes, où ses personnages rejouent l'histoire de nos vies.
Dans un épisode précédent, Cornebidouille et son double Cornebidouille avaient échoué dans la poubelle, comme de vieux déchets vaincus. Décidées à se venger, elles se réunissent, forment un grain de poussière et hop ! grimpent sur la tête du petit Pierre...puis dans son gosier. Le malheureux enfant ensorcelé se met à parler très bizarrement. Il traite le docteur venu le soigner de " Prout de chamois "...
Oh là là, au secours, danger ! Heureusement, petit Pierre a plus d'un tour dans son sac. Ce n'est pas encore cette fois que Cornebidouille gagnera !
Dans La vengeance de Cornebidouille, Pierre avait réussi à faire manger sa propre soupe à l'abominable Cornebidouille, ce qui l'avait illico transformée en potiron. Mais une sorcière se résigne-t-elle à sortir de la vie de ses victimes ? Non ! Plus tard, quand sa maman coupe en deux un poti ron pour le dîner et qu'aussitôt une odeur épouvantable se répand, Pierre a une intuition : Cornebidouille est de retour. Il ne se trompe que sur un détail. À présent, elles sont deux et elles veulent se venger. Il va encore falloir ruser !
Trois ans d'investigation, 250 témoins, le courage d'une poignée de lanceurs d'alerte, des dizaines de documents explosifs, plusieurs personnalités impliquées... pour révéler les dessous du groupe Orpéa, leader mondial des Ehpad et des cliniques.Personnes âgées maltraitées, salariés malmenés, acrobaties comptables, argent public dilapidé... Nous sommes tous concernés. Ce récit haletant et émouvant a mis au jour de multiples dérives et révélé un vaste réseau d'influence, bien loin du dévouement des équipes d'aidants et de soignants, majoritairement attachées au soutien des plus fragiles.Sa publication a déclenché une libération de la parole et un débat public et national. De nombreuses enquêtes ont été lancées par l'État, créant une véritable onde de choc qui dépasse bien largement Orpéa.
Il était une fois trois vilains brigands. dont la vie changea totalement le jour où ils rencontrèrent Tiffany, la petite orpheline. De trois méchants elle en fit ...des bienfaiteurs de l'humanité.
Robert a passé une très mauvaise journée. Il n'est pas de bonne humeur et en plus, son papa l'a envoyé dans sa chambre. Alors Robert sent tout à coup monter une chose terrible : la colère...
Ses parents l'ont envoyé au lit pour avoir renâclé devant sa soupe de légumes. Mais Pierre est décidé à ruser et à trouver un moyen imparable pour éliminer non seulement Cornebidouille, la sorcière coincée dans les cabinets, mais aussi l'horrible potage de sa propre mère !