En 2021, nous consacrions un hors-série à Louise Michel, icône féministe et sociale. Ce nouveau numéro s'attache à comprendre l'importance de Frida Khalo, qui en faisant de l'émancipation des femmes le coeur de son art, est devenue une héroïne contemporaine.
Le numéro se concentre sur sa vie à Paris et sa relation avec les surréalistes, en particulier André Breton, qui a infusé dans son art. Par le biais du symbolisme et d'un système de signes disséminés dans ses oeuvres, Frida Kahlo dit avec génie ce que peut être la tragédie d'une fausse couche, celle d'un être humain qui se dégrade ou la violence du contrôle du corps des femmes dans un système patriarcal.
Consciente du pouvoir de la photographie, Frida Kahlo a soigneusement construit son identité, par l'usage savamment calculé de l'habit traditionnel mexicain. À tel point que son image est devenue aujourd'hui un produit d'appel, un argument marketing. Comment expliquer cette contradiction autour de celle qui fut une farouche partisane du communisme?
Pourquoi nous plongeons-nous dans les mondes imaginaires ? Qu'allons-nous chercher dans les terres de Westeros ou du Mordor ? Est-ce une évasion, à l'heure des grands bouleversements mondiaux, ou cherchons-nous au contraire un miroir déformant pour mieux observer notre réalité ? Le 1 des libraires invite à un grand voyage à travers différents continents littéraires. Et en deuxième feuille, envol vers le pays imaginaire de Peter Pan !
Une plongée dans l'Amérique d'aujourd'hui, par la littérature. À travers ses grands auteurs, ce numéro décrypte les drames du passé, l'histoire de certains peuples déracinés, et la colère sourde d'un pays secoué par une urgence sociale et une déroute politique.
Ce numéro du 1 des libraires nous emmène du côté du dessous du mythe de l'Amérique, le pouvoir de la fiction et la parole des écrivains pour nous emmener du côté des dessous du mythe de l'Amérique.
Il y a cent vingt ans, Emile Zola mourait dans son sommeil, intoxiqué par la combustion d'un feu de cheminée couvert. Un événement au retentissement mondial, pour cet écrivain hors-norme, véritable monument national, dont le 1 invite ici à revisiter la vie, afin de prendre la mesure de l'oeuvre. Car plusieurs Zola coexistent en Zola : le père des Rougon-Macquart, l'épris de justice prêt à sacrifier sa gloire pour Dreyfus, ou encore l'homme privé, passionné de progrès et de nature, mais au coeur partagé entre deux femmes. Portrait de celui qu'Anatole France qualifia de « moment de la conscience humaine ».
Avec les crises de réfugiés que nous traversons, qu'ils viennent d'Ukraine ou depuis la Méditerranée, le 1 des libraires se penche sur le thème de l'exil. Quels que soit le nom qu'on leur donne, ceux qui vagabondent sur terre partagent la douleur de l'arrachement du foyer abandonne´. Cette condition, de nombreux e´crivains l'ont de´crite, depuis Ovide jusqu'a` Kundera. Dans ces pages, aux co^te´s du Prix Nobel de litte´rature J.M.G. Le Cle´zio, des auteurs de tous les continents dessinent leur expe´rience de l'exil.
En deuxième feuille, la bibliothèque idéale du 1 est consacrée au plus mythique des récits d'exil: L'Odyssée d'Homère. Comment ce récit a marqué la culture mondiale et notre imaginaire ? Quel écho a-t-il aujourd'hui autour de thèmes comme l'exil, l'aventure, la vengeance, la Méditerranée ?
Pasteur, avec le recul, avait tout compris pour le temps présent. Intuitif et rationnel, il a découvert, arme´ de son microscope, le monde de l'infiniment petit : microbes, bactéries... A` 43 ans, il invente la pasteurisation. Vingt ans plus tard, la découverte du vaccin contre la rage fait de lui un héros vivant. Ce hors-série du 1 invite a` redécouvrir ce génie dont on célèbre le bicentenaire et qui, non content d'avoir révolutionné la science, a aussi inventé la figure du savant moderne.
En 1970, Michel Foucault n'a pas encore atteint la cinquantaine. Il a de´ja` publie´ quelques mai^tres livres dont Les Mots et les Choses et Arche´ologie du savoir. Des pages d'une e´criture vibrante et d'une violence contenue. De quoi s'agit-il ? De de´boulonner la statue du sujet dans la philosophie occidentale. La mort de l'homme, rien de moins. Qui peut imaginer, a` cet instant, que ce prodige n'a plus qu'une petite quinzaine d'anne´es a` vivre ?
De´noncer les poseurs, les ridicules, c'est l'esprit de Molie`re qui revient en 2022 a` l'occasion des 400 ans de sa naissance. Un anniversaire qui tombe a` point, puisque le rire de Molie`re retentira en pleine campagne pre´sidentielle. Artistes et penseurs évoquent son he´ritage dans ce hors-se´rie XL. Pointer, par le rire, les vices d'une socie´te´, donne au 1 l'occasion d'interroger la de´rision du pouvoir, des modes et des institutions, des ide´ologies.
Comment Hannah Aredt, rescape´e de la perse´cution des Juifs d'Europe, est-elle devenue cette figure intellectuelle remarquable ? Ce nume´ro du 1 cherche a` re´pondre a` ces questions et a` bien d'autres. Un fait certain : apre`s la Shoah, la vie d'Hannah Arendt devient tout entie`re politique.
1ère feuille - Pourquoi nous aimons la peur.
L'espe`ce humaine n'est pas a` un paradoxe pre`s. Alors que nous cherchons, dans la re´alite´, a` assurer toujours davantage notre se´curite´, a` e´loigner le moindre danger, a` nous pre´server de la plus petite menace, nous n'he´sitons pas a` valser avec la peur en de´vorant polars, thrillers ou romans d'horreur. Qu'avons-nous besoin de rechercher ainsi la pe´toche entre les pages ? Est-ce par simple gou^t litte´raire, ou existe-t-il des raisons plus profondes a` ce plaisir de l'effroi ? Conc¸u en partenariat avec le festival Quais du polar, qui se tient a` Lyon du 1er au 3 avril, ce nouveau nume´ro du 1 des libraires explore les multiples chemins de la peur, qu'on l'appelle angoisse, suspense ou terreur.
- INÉDIT - Le prologue de Shining, par Stephen King ;
- Grand entretien avec l'auteur de thrillers Franck Thilliez ;
- Comment la littérature s'empare des angoisses de notre époque, par Lou Héliot ;
- Le point de vue du psychiatre Serge Tisseron sur la littérature d'horreur ;
- Les coups de coeur des libraires sur la littérature d'angoisse ;
2ème feuille - Frankenstein, de Mary Shelley ;
Le classique relu par l'écrivaine Marie Darrieussecq, avec un grand entretien de Frédéric Worms, et une grande illustration de l'artiste américaine Emil Ferris (Moi ce que j'aime, c'est les monstres). La figure du monstre, la recherche de l'humanité, autant de résonnances contemporaines.