Depuis 1890, la Revue des musées de France-Revue du Louvre est au coeur de la vie des musées de France. De la Préhistoire à l'art contemporain, de la peinture aux objets ethnographiques, elle est la vitrine de tous les domaines de l'art représentés dans les collections françaises.
Ses textes, écrits par des conservateurs de musées et des historiens de l'art, tant français qu'étrangers, plongent le lecteur dans les coulisses des collections. L'actualité des musées est relatée à travers ouvertures de salles, rénovation de bâtiments et inauguration de nouveaux musées ;
Les recherches des professionnels de l'art sont publiées dans des textes inédits. Ces textes et une iconographie abondante et variée font de cette revue non seulement un instrument de travail pour les professionnels mais aussi un moyen de découverte pour les amateurs Support de diffusion privilégié des musées de France, reflet de leurs évolutions et de leurs recherches, la revue est un incontournable pour tous les amoureux de l'art.
Présentation de sculptures, peintures et objets rituels que l'exploratrice a rapportés de ses différents séjours au Tibet, où elle fut, en 1924, la première femme européenne à avoir séjourné
En 1948, Picasso sinstalle à Vallauris où il demeure jusquen 1955. Il réalise de nombreuses sculptures et peintures dont «La Guerre et la Paix, une des oeuvres majeures de cette période.
Deux techniques le passionnent alors : la céramique et la linogravure.
Cest en 1946, en visitant lexposition annuelle des potiers de Vallauris, au hasard dune rencontre avec Suzanne et Georges Ramié propriétaires dune fabrique de céramiques - latelier Madoura - que Picasso réalise ses premiers essais céramiques.
Picasso décide de se consacrer à cette activité qui lui offre de nouvelles perspectives de création.
Sa pratique est peu orthodoxe. Picasso sculpteur façonne dans la glaise faunes et nymphes, coule la terre comme on le fait du bronze, décore inlassablement plats et assiettes de ses thèmes favoris (corrida, femme, chouette, chèvre...), utilise les supports les plus imprévus, invente les pâtes blanches qui sont des céramiques non émaillées décorées déléments en relief.
La céramique nest nullement pour Picasso un art mineur.
En une vingtaine dannées, il réalise quatre mille oeuvres originales.
Une autre technique retient également toute son attention : la linogravure, quil a pratiquée avec limprimeur Hidalgo Arnera. Les premières oeuvres sont réalisées pour les affi ches des courses de taureaux ou des expositions céramiques de la ville. Il en fait rapidement un moyen dexpression à part entière en mettant laccent sur les couleurs
Depuis 1890, la Revue des musées de France-Revue du Louvre est au coeur de la vie des musées de France. De la Préhistoire à l'art contemporain, de la peinture aux objets ethnographiques, elle est la vitrine de tous les domaines de l'art représentés dans les collections françaises.
Ses textes, écrits par des conservateurs de musées et des historiens de l'art, tant français qu'étrangers, plongent le lecteur dans les coulisses des collections. L'actualité des musées est relatée à travers ouvertures de salles, rénovation de bâtiments et inauguration de nouveaux musées ; les recherches des professionnels de l'art sont publiées dans des textes inédits. Ces textes et une iconographie abondante et variée font de cette revue non seulement un instrument de travail pour les professionnels mais aussi un moyen de découverte pour les amateurs Support de diffusion privilégié des musées de France, reflet de leurs évolutions et de leurs recherches, la revue est un incontournable pour tous les amoureux de l'art.
Etudes Note sur les Goncourt au Salon de 1852 : "Notre réalisme à nous" par Stéphane Guégan On ne lit plus guère le Salon de 1852 des frères Goncourt, qui signent là pourtant leur entrée dans la critique d'art parisienne. Ils la pratiquent en émules de Diderot, de Gautier et de Baudelaire, sans craindre cependant d'écarter ces modèles souverains dès qu'il s'agit de malmener les maîtres du moment. À la recherche d'un nouveau Géricault, qui endiguerait la vague réaliste, ils élisent Couture, le moderne par excellence selon eux. Retour sur un texte oublié et ses enjeux d'époque.
Jean-Louis Hamon. Les néo-grecs et le goût pour l'antique dans les années 1850 par Sébastien Quéquet Au milieu des années 1840, dans l'atelier de la rue de Fleurus, se croise tout un "monde amusant et libre, plein de jeunesse et de coq-à-l'âne", autour des peintres Hamon, Picou, Gérôme et Boulanger. Riches de maints frottements avec la musique et la littérature du temps, les néo-grecs imposent un style où l'antique habille les questions du jour. Loin de se cantonner au pastiche ou à la parodie d'un monde révolu, leurs tableaux se nourrissent de sources inattendues et savent faire grincer les interrogations existentielles.
Thomas Couture et l'Amérique par Bénédicte Ottinger Durant la dernière décennie de sa carrière, Thomas Couture (1815-1879) répond à une demande croissante du marché américain. Si d'aucuns considèrent la production destinée aux cimaises d'outre-Atlantique par trop commerciale, il n'est pas inutile de réévaluer cet artiste majeur du xixe siècle par ses liens avec le Nouveau Monde. La démarche de Couture éclaire en outre les mécanismes du monde de l'art aux États-Unis, où se répand alors la vogue de la peinture européenne, par l'intermédiaire des marchands et des élèves de l'artiste.
Art Nouveau Revival : le décor de film dans les années 1960 en France par Philippe Thiébaut L'Art Nouveau, après un long purgatoire, renaît dans les années 1960. Les cinéastes et leurs décorateurs jouent alors un rôle essentiel, souvent ignoré, dans cette exhumation. Dévalorisé mais suggestif, moderne car dynamique, le style Art Nouveau se plie et se plaît à toutes les atmosphères, l'univers des gangsters comme celui des amours illicites.
Actualités Acquisitions * Emile Friand, Ombres portées * Charles Victor Guilloux, Crépuscule * Fernand Khnopff, L'Encens * Constant Montald, Paysage symboliste * Félix Duban, La Cour des études de l'École des beaux-arts, Paris * Ernest Chardon de Thermeau, Projet pour la reconstruction de l'hôtel de ville de Paris, concours de 1873, élévation * Léon Bonnenfant, Projet pour l'Exposition universelle * Eugène Viollet-le-Duc, Temple de Neptune à Paestum * Hector Horeau, Projet d'opéra pour la Ville de Paris * Hector Guimard, Sept modèles et projets de luminaires électriques * Émile Muller et Cie, Support de calendrier éphéméride * Daum frères, Vase * Akseli Gallen-Kallela, Tapis "Flamme" * Maison Martine, Paravent à trois feuilles * Eugène Maret, Portail latéral de Notre-Dame de Paris et Portail du couvent de Marmoutier * Philibert Perraud, Groupe d'artistes à Rome Bibliographie critique La Société des Amis du Musée d'Orsay
Etudes La France regarde le Japon : le japonisme et les arts de la table en France par Philippe Thiébaut A la faveur de la vague japonisante qui déferle sur l'Europe, le marchand et éditeur Eugène Rousseau s'adjoint les services de la manufacture de faïence Creil & Montereau pour lancer, à partir de 1867, deux services aux couleurs de l'Orient. Si le second, exécuté avec le peintre sur porcelaine Henri Lambert, répond à un exotisme de bon aloi, le premier, réalisé d'après les eaux-fortes du peintre-graveur Félix Bracquemond, se montrait plus audacieux par l'usage inventif qu'il faisait des estampes japonaises.
Les galeries du boulevard des Italiens, antichambre de la modernité par Jérôme Poggi Il est dangereux et absurde surtout de vouloir associer la naissance de l'art moderne à une année précise. 1863, en raison du Salon des refusés et de l'apparition scandaleuse du Déjeuner sur l'herbe de Manet, eut longtemps ce privilège douteux. L'histoire de l'art, aujourd'hui, s'intéresse davantage aux acteurs et aux lieux négligés, voire oubliés, de ce changement esthétique. Assurément, Martinet et ses galeries créèrent, boulevard des Italiens, un espace d'exposition alternatif de grande portée.
Un enseignement de la sculpture dans la seconde moitié du XIXe siècle : l'atelier de François Jouffroy par Ophélie Ferlier "Nous devons être par le monde quelque chose comme cent cinquante Jouffroyens", écrit Paul Bion à Augustus Saint-Gaudens peu avant la mort de leur maître, le sculpteur François Jouffroy. Son appréciation est encore bien en-deçà de la réalité : au moins trois cent sept élèves ont fréquenté l'atelier, un nombre impressionnant qui s'explique en partie par sa longévité exceptionnelle - environ trente-cinq années. Déprécié, car souvent considéré comme le bastion d'un classicisme éculé, l'atelier d'élèves de Jouffroy est pourtant un riche creuset, dont l'étude permet de mieux comprendre les enjeux et la réalité de la formation des sculpteurs de la seconde moitié du XIXe siècle.
Paris probable et improbable : Représentation et conception architecturale à Paris au XIXe siècle par Alice Thomine-Berrada La mutation urbaine qu'a connue Paris au cours du XIXe siècle a suscité une pléthore de projets architecturaux. Les vingt-neuf dessins que montre actuellement le musée d'Orsay restituent cette effervescence et permettent de mieux comprendre la dynamique, parfois féconde, parfois réductrice, qui s'instaure entre l'imaginaire de la conception et la réalité du chantier.
Actualités Acquisitions * Georges Hugo, Dora vue de dos * Henri Blondel, Plans, coupes, élévations de La Belle Jardinière * Cristallerie de Baccarat, Cafetière "liserons" * Eugène Collinot, Bouteille * Emile Gallé, Vase * Arthur Craco, Vase * Maison Christofle et Cie, Bonbonnière * Camille Dolard, Portrait d'Ingres à la fenêtre * Anonyme, Bergère endormie * Maximilien Luce, Correspondances autour de l'artiste Bibliographie critique La Société des Amis du Musée d'Orsay
Le numéro 2-2019 est consacré aux acquisitions des musées de France à travers quatre grandes rubriques, et un index :
Trésors nationaux et oeuvres d'intérêt patrimonial majeur oeuvres acquises par dation Libéralités Acquisitions Index