Cette bande dessinée est composée de sept récits mettant en scène le combat de femmes méconnues, d'origines et d'époques diverses, qui ont bravé les normes sociales de leur temps pour choisir leur destin :
Katia, volcanologue infatigable ; Jesselyn, avocate très engagée ; Hedy, actrice et inventrice pleine d'imagination ; Frances, miniaturiste du crime, Peggy, amoureuse de l'art moderne... Activiste de bonne famille, astronaute ou artiste, les Culottées ont fait voler en éclat les préjugés.
Une terrible guerre divise les royaumes de Pyrrhia. Selon une mystérieuse prophétie, seuls cinq jeunes dragons nés lors de la Nuit-la-plus-Claire pourront mettre fin aux combats et apporter la paix. Mais les élus, Argil, Tsunami, Gloria, Comète et Sunny, rêvent de liberté plutôt que d'accomplir leur destin.
Adaptation de Barry Deutsch et Rachel Swirky. Dessin de Mike Holmes. Mise en couleur de Maarta Laiho
La princesse Tsunami découvre son royaume, le monde aquatique des Ailes de Mer. Mais son bonheur est de courte durée:entre intrigues de palais, ennemis redoutables et secrets de famille, elle ne pourra compter que sur l'aide de ses amis les dragonnets du Destin pour éviter les pièges mortels.
Attaques d'un monstre nocturne et disparition de dragons dans la luxuriante forêt du royaume de pluie... Gloria décide de passer à l'action pour voler au secours des victimes. Accompagnée des héroïques draonnets du Destin, elle s'enfonce dans la jungle... et se retrouve en plein territoire ennemi.
Comète est sous le choc quand il découvre les plans sinistres des Ailes de Nuit concernant le royaume de Pluie. Il doit prévenir au plus vite ses camarades Dragonnets du Destin. Mais comment jouer les héros quand on est froussard et coupé du monde sur une île volcanique? Le sort des deux royaumes est pourtant entre ses griffes !
Ça sent les vacances à Yopougon, quartier populaire d'Abidjan! La nuit venue, les gazelles vont danser au Secouez-vous, au Ça va chauffer, avant d'embrasser leurs conquêtes à l'hôtel aux mille étoiles. Seule la sage Aya reste chez elle pour étudier.
À quoi rêvent les jeunes filles de Côte d'Ivoire? Marguerite Abouet se souvient de son enfance et nous raconte une Afrique bien vivante, tendre et décalée.
Adjoua vient d'accoucher. Mais son fils ne ressemble pas du tout à son mari Moussa.
Retrouvez Aya, Bintou, Adjoua et leurs familles dans ce deuxième volume des aventures d'Aya de Yopougon.
À Yopougon, comme à Paris, les histoires se dénouent, les vérités éclatent et chacun va devoir faire face à son destin. À commencer par Aya, qui a toujours un compte à régler avec son prof de biologie, le harceleur. Mais toutes les vérités sont-elles bonnes à dire et les histoires toutes réglées ?
Comment Ignace expliquera-t-il à sa femme sa deuxième famille? Qui est cette mystérieuse inconnue qu'Albert voit toutes les nuits à l'hôtel aux mille étoiles? Adjoua pourra-t-elle s'en sortir en vendant des claclos? Mais surtout : qui sera élue Miss Yopougon?
Les réponses à ces questions et à bien d'autres encore dans le troisième volume des aventures d'Aya de Yopougon.
Il y a autant d'embrouilles autour d'Aya que de moustiques à Abidjan. Moussa reste introuvable tandis que Félicité, soupçonnée d'être riche, est séquestré au village par son père. Pendant ce temps à Paris, Innocent, l'aventureux coiffeur, découvre que l'homosexualité n'est peut-être pas aussi bien acceptée en France qu'il l'espérait.
Aya ne sait comment échapper au chantage de son professeur qui veut coucher avec elle. Inno, lui, «coiffeur pour dames stylées», débarque à Paris. Quand son cousin refuse de l'accueillir, il s'installe dans un foyer malien et y lance la coupe Grace Jones. Mais son succès a des conséquences inattendues...
Tout commence par un arbre terrassé par le vent, puis des notes de guitare sur un air manouche, de l'herbe pailletée par les cendres, une réunion de gueules cassées, l'infinie recherche de la courbe parfaite... Ludovic Debeurme rassemble ses multiples souvenirs pour réaliser un autoportrait tout en nuances.
Avec une grande douceur, il retrace son histoire, celle de ses parents et de ses grands-parents pour explorer la notion de filiation dans tout ce qu'elle a d'immuable et paradoxalement de changeant. Au fil des pages, il recrée des liens avec sa généalogie mais aussi avec le monde qui l'entoure jusqu'à développer une vraie conscience de l'écosystème avec lequel il cohabite.
Le temps paraît malléable, Debeurme laisse libre cours à ses pensées qui se déversent dans des compositions fluides et dansantes. Il nous propose un véritable retour aux sources, à l'essence même de l'être humain, porté par ses traits épurés où la force de la ligne s'exprime avec vigueur. En replongeant dans son histoire familiale pour recomposer les fragments de son identité, Ludovic Debeurme offre une autobiographie sensible et puissante qui soulève la question de la transmission et de l'héritage informel. Tout en finesse, il convoque en chacun de nous une question universelle : quelle part de notre identité doit-on à nos parents et comment nous en affranchir ?
Injustement arrêté à Istanbul, Largo est expédié dans la pire prison de Turquie. Au milieu de brutes qui, prisonniers comme gardiens, ne connaissent que le langage de la violence.
Largo parvient à s'évader, en compagnie de Simon Ovronnaz, un sympathique voleur suisse piégé, comme lui, dans cet enfer. Ils trouvent refuge chez le consul de Grande-Bretagne, dont la ravissante fille, Charity, et une tout aussi jolie copine vont s'occuper, à leur manière, de leur faire oublier leurs malheurs.
Mais entre-temps, des politiciens turcs ont compris l'erreur qu'ils avaient commise en enfermant l'héritier du Groupe W. Ils décident d'effacer toute trace grâce à la redoutable "Section K". Le massacre va commencer...
Sauvé de justesse (voir "L'Héritier"), Largo Winczlav devient Largo Winch. Et il découvre qu'il y a peut-être pire enfer que celui des prisons turques : celui de la haute finance. Et des requins qui l'entourent au Conseil d'Administration du Groupe W, dont certains attendent le moindre faux pas de sa part pour commencer la curée.
L'un d'entre eux, particulièrement. Celui qui l'a fait emprisonner. Qui n'a pas hésité à tuer pour cela. Et dont Largo sait qu'il est prêt à tout pour s'emparer du pouvoir. Prêt à tuer, encore et encore.
Une bonne blague, une superbe gaffe ou une sacrée bêtise? Assurément, elles sont signées le Petit Nicolas. Alors que Papa paye les pots cassés, Maman répète qu'il faut être bien sage, le voisin Monsieur Blédurt en voit de toutes les couleurs, et Alceste... est dans le coup bien sûr!
Cette bande dessinée est composée de quinze récits mettant en scène le combat de femmes méconnues, d'origines et d'époques diverses, qui ont bravé les normes sociales de leur temps pour choisir leur destin :
Margaret, devenue actrice hollywoodienne malgré sa laideur ; Agnodice, une gynécologue de l'Antiquité grecque qui se fit passer pour un homme afin d'exercer sa profession ; Lozen, une guerrière et chamane apache...
Gardienne de phare ou créatrice de trolls, prix Nobel ou impératrice, les Culottées ont fait voler en éclats les préjugés.
La symphonie de la peur est une oeuvre sombre, rythmée comme une composition musicale. Elle est organisée en quatre mouvements : allegro, andante, scherzo, largo qui illustrent chacun l'évolution de la peur dans l'histoire de l'humanité. Gus Bofa cadence son récit en alternant entre textes sarcastiques et dessins au crayon pour créer une ambiance unique de plus en plus angoissante. Malgrè une atmosphère pesante, Bofa réussit l'exploit de glisser quelques touches d'humour noir et amer, qui parviennent à faire sourire le lecteur.
Rescapé de la guerre des tranchées qui l'a laissé infirme et à l'aube de la seconde guerre mondiale, Gus Bofa use du sentiment universel de la peur pour créer une oeuvre sans concession et d'une grande modernité. Publiée en 1937, La symphonie de la peur témoigne d'une humanité prise entre deux terreurs, l'éternité et le néant, et qui tente de trouver refuge dans la religion, la morale et la science.
Les hommes repliés derrière la masse sociale et les lois du groupe, se retrouvent malgré tout rattrapés par la frayeur engendrée par les crises économiques, guerres ou émeutes. À contre-courant de son époque - où l'on vit frénétiquement pour laisser les spectres de la guerre derrière soi - Gus Bofa décrit l'image d'un monde sans lumière ni espérance à travers 40 illustrations toutes aussi impressionnantes que celles contenues dans Malaises. Il livre ici un chef-d'oeuvre, grandiose et implacable qui, près de 100 ans plus tard, n'a rien perdu de sa puissance. Au terme de cette symphonie, aucune consolation n'est offerte au lecteur, qui ne peut s'empêcher d'y projeter ses propres inquiétudes.
Cette bande dessinée est composée de quinze récits mettant en scène le combat de femmes méconnues, d'origines et d'époques diverses, qui ont bravé les normes sociales de leur temps pour choisir leur destin :
Margaret, devenue actrice hollywoodienne malgré sa laideur ; Agnodice, une gynécologue de l'Antiquité grecque qui se fit passer pour un homme afin d'exercer sa profession ; Lozen, une guerrière et chamane apache...
Gardienne de phare ou créatrice de trolls, prix Nobel ou impératrice, les Culottées ont fait voler en éclats les préjugés.
Ambitieux ouvrage d'illustrations, Crumb Comics Covers rassemble plus de 200 couvertures de comics dessinées par Robert Crumb entre 1960 et 2008. De Zap Comics à Arcade en passant par American Splendor ou Weirdo, le livre retrace près de 50 ans de carrière et présente au lecteur une grande quantité de documents rares et inédits. Un travail d'édition titanesque qui a demandé plusieurs années de recherche, de restauration et de mise en couleur afin d'offrir une publication de qualité, fidèle aux dessins d'origine.
Ces illustrations pleines d'humour et de cynisme permettent d'apprécier l'évolution du style de Robert Crumb - qui n'a cessé de se réinventer au fil des décennies - mais aussi d'admirer le travail de typographie à la main effectuée sur chaque titre. Les compositions inventives et les ornements détaillés offrent un fort impact visuel qui nous plonge instantanément dans l'univers foisonnant de l'auteur.
Véritable voyage dans le temps, les couvertures des comics dessinées par Robert Crumb témoignent de l'histoire moderne de l'Amérique, depuis les rues froides de Cleveland jusqu'aux répressions anti-hippies de San Francisco.
Elles permettent également de saisir toute l'importance de ces publications auto-éditées, tirées à peu d'exemplaires et souvent distribuées à la main, qui offrent à Crumb un terrain de liberté sans limite. Ainsi, il y développera ses personnages les plus célèbres, de Fritz the Cat à Mr Natural, mais aussi certains protagonistes moins connus et totalement barrés tels que le couple de hippies Edgar et Maryjane Crump.
Dans une atmosphère lourde, accentuée par des lavis marrons et des fonds charbonneux, une société s'écroule lentement sous le coup de la pénurie de metax, un mystérieux matériau enfoui qui leur a autrefois valu le prestige.
Les paysages, rendus lunaires par les cicatrices causées par les incessantes fouilles minières, sont le théâtre d'une série de tragédies : des attentats terroristes envers le royaume, des exécutions secrètes, et un étrange virus faisant apparaître des étoiles dans les yeux de ses victimes...
Pendant que l'ingénieur en charge de l'extraction du metax essaie désespérément de trouver de nouvelles pistes, l'homme de main du roi, tire les ficelles pour servir la cupidité de celui-ci et les rebelles tentent au mieux de protéger leur secret.
Avec ses compositions et son découpage cinématographiques, Antoine Cossé nous transporte dans un univers suffocant où les routes sinueuses semblent ne jamais mener nulle part. Cette atmosphère est accentuée par une narration tout en déliés et une ambiance sonore graphiquement très appuyée. Metax est une oeuvre sombre, romantique et poétique, une exploration de la cupidité, de ses conséquences et de la possibilité de s'en échapper.
Absorbé par l'image déformée que lui renvoie le grille pain en face de lui, Brian Milner s'aperçoit qu'il est en train de dessiner un auto-portait. Dans la pièce derrière lui, à des années lumières de sa propre pensée, ses amis font la fête. L'esprit de Brian a déjà traversé l'espace pour se perdre dans un autre monde où tout est plus vivant, plus étincelant, lorsqu'une ombre se glisse derrière lui. Cette première rencontre avec Laurie marque le début d'une nouvelle histoire dont elle jouera le rôle principal.
Enchevêtrant subtilement le cinéma et la vraie vie, Dédales est le premier tome d'une série qui construit sa narration autour du rapport entre l'inconscient et sa représentation. Ce thème, qui puise ses sources dans les fondements de la psychanalyse, est ici décliné par Charles Burns à travers d'incroyables séquences où le rêve devient source d'inspiration de la fiction. Pour l'auteur, comme pour Brian, le personnage central de la série, la caméra et le crayon deviennent alors des outils introspectifs qui créent un pont entre l'imagination et la réalité. Burns s'amuse ainsi à nous semer dans différents niveaux de lecture pour mieux renforcer le sentiment d'étrangeté qui se dégage de ses illustrations. Il livre au passage un brillant hommage au cinéma fantastique et à sa capacité d'agir comme un miroir déformant de l'existence. Le premier tome de cette nouvelle série, publié en exclusivité mondiale, prouve une nouvelle fois le génie de Charles Burns à travers son aptitude à s'emparer de sujets toujours plus complexes tout en créant des liens délicats entre les disciplines artistiques, le tout, servi par un dessin époustouflant.