Juan Branco
-
Coup d'état : manuel insurrectionnel
Juan Branco
- Au diable vauvert
- Documents
- 30 Mars 2023
- 9791030706253
« Ces classes, qui se sont gavées de l'exploitation des masses, faisant du charbon la clef de leur ascension, avant que les coulées de pétrole et les flambées de gaz ne viennent les installer en une abondance qui toujours aux damnés de la terre a manquée, paniquent aujourd'hui à l'idée de perdre leurs privilèges, et de se voir à leur tour soumis à l'économie de la rareté. ».
En 2019, Crépuscule démontrait comment et à quel point notre République était paradoxalement menacée par les personnes censées la représenter et la défendre.
En 2021, Abattre l'ennemi proposait un guide détaillé du pouvoir et de ce qu'il faudrait faire une fois celui-ci repris.
Restait à dire comment, dans les faits, étape après étape, redonner leur souveraineté aux Français. Sous la forme cette fois d'un traité anarchiste, Coup d'état expose les modalités de la révolution nécessaire.
En préambule, dans une dialectique imparable, Juan Branco dresse les conséquences de la fin de l'ère des énergies fossiles, apportant plusieurs réponses clés utiles à la compréhension de la période charnière que nous traversons. Il démontre comment, paradoxalement, les gilets jaunes ont été la première révolte écologiste de l'Histoire. Puis il analyse le petit Paris, qui créé des êtres avides tournés vers leur ambition personnelle. Il interroge enfin : comment mener une révolution à bien, paralyser le pouvoir et le rendre à chacun ? Et surtout comment, éviter les pièges et impasses auxquels sont confrontés tous les mouvements populaires ?
Un essai brillantissime et brûlant, détaillé et précis, qui lève tous les tabous politiques, et fera date. -
« Qu'est-ce que Cyril Hanouna ?
Rien. Nada. Keutchi. C'est, au préalable, le point de vue qu'il nous convient d'adopter. Un pion dans un système qu'il serait inutile de, seul, faire tomber, et qui va justifier que nous nous comportions avec précaution à son égard, sans le dévaster. » -
Ce livre s'inscrit dans la tradition littéraire française des réquisitoires politiques.
Sous la plume enflammée d'un jeune homme formé pour intégrer les élites mais croyant encore en la République, il dénonce et expose les preuves d'une captation de la démocratie par des oligarques puissants, en faveur d'intérêts de caste.
Et comment le président Emmanuel Macron en fut à la fois la créature et l'instrument.
Le publier est un acte citoyen.
Postface inédite de l'auteur.
-
Treize pillards : petit précis de la Macronie
Juan Branco
- Au diable vauvert
- Documents
- 27 Janvier 2022
- 9791030705072
« Ces êtres ne sont pas corrompus : ils sont la corruption », écrivait Juan Branco dans son best-seller Crépuscule. Dans Treize pillards, il donne la synthèse la plus accessible possible des corruptions politiques de nos dirigeants, Emmanuel Macron, Édouard Philippe, Xavier Niel, Benjamin Griveaux, Gabriel Attal, Arnaud Lagardère, Bruno Roger-Petit, Anne Lauvergeon, Thierry Breton, Martin Hirsch, Fabrice Fries... En treize chapitres explosifs, il expose les manipulations et l'avidité de ceux qui nous gouvernent.
Une plongée sidérante dans le revers de notre démocratie.
Un livre indispensable dans le débat politique qui agite la France.
-
Qu'est-ce qui transforme une révolte en révolution ? Après le constat délétère de Crépuscule, Juan Branco livre un plan d'action révolutionnaire pour rendre au peuple sa souveraineté.
Comment sortir de l'impasse et sauver un pays qui étouffe sous ses charges, la médiocrité et l'impunité de ses dirigeants ? En abattant l'ennemi. Pour les avoir beaucoup fréquentés, Juan Branco connaît ad nauseam l'égoïsme, la concupiscence mais aussi l'extrême fébrilité de ceux qui nous gouvernent et propose un changement de paradigme majeur. De l'aménagement des pouvoirs aux tribunaux révolutionnaires, une oeuvre monstre à avoir sur soi le jour de la reprise du pouvoir.
-
Tout commence en janvier 2014. Je n'ai plus rien à faire là.
De la Centrafrique à la CIA en passant par le Bristol et l'Élysée, Juan Branco opère une plongée ahurissante dans un monde à l'agonie, et livre les clefs d'un engagement longtemps incompris. Au-delà du pamphlet qui pointe la défaillance des politiques et dénonce de multiples trahisons, ce texte, écrit d'une traite, est la tentative d'un homme de décrypter les rouages d'un pouvoir qui porte aux nues ceux qui le servent complaisamment et broie ceux qui oseraient s'y opposer. Il crie l'évidence d'une déchirure, celle du voile des illusions politiques mais aussi sentimentales, et les souffrances qui en résultent. Un maelstrom qui, sans l'abattre, le rend plus fort.
Résistez à ce qui vous sera raconté. Partez de vos expériences, de ce que vous avez traversé, de ce que vos corps ont absorbé... et luttez. -
La République ne vous appartient pas ; discours à Polytechnique
Juan Branco
- Au diable vauvert
- 17 Septembre 2020
- 9791030703795
« Le sujet de cette conférence est le devenir des élites. ».
Le 9 décembre 2019, Juan Branco prononce ce discours essentiel devant l'amphithéâtre d'honneur de Polytechnique, rempli de centaines d'étudiants de la plus prestigieuse école supérieure française. Il ouvre ce discours par ces mots : « La République ne vous appartient pas. » Mais loin de culpabiliser les élites en formation, il leur donne les clés pour comprendre les déviances du système actuel, pour que leur vigilance soit maximale ; il dénonce sans concession ceux qui trahissent les valeurs de la République. Il explique comment les écoles du soi-disant mérite sont créés pour reproduire un système de domination au profit de quelques-uns. Il les met face à leurs ambitions futures de citoyens.
Mais ce discours est aussi adressé à tous les citoyens qui ont droit à la vérité sur un système éducatif dont ils sont avant tout victimes. En s'adressant aux étudiants de Polytechnique, Juan Branco parle en fait à la France entière, qu'il somme de prendre ses responsabilités et de ne pas se soumettre au cynisme et à l'injustice.
« Est-ce là un monde dans lequel vous souhaitiez vous déployer ? Ou n'est-il pas venu le temps de se lever ? ».
-
Juan Branco démontre que l'exercice du pouvoir d'Emmanuel Macron est éloigné des préceptes auxquels sa rhétorique de campagne électorale donnait l'impression d'adhérer et qu'il constitue un danger pour la démocratie.
Le Macronisme est une nouvelle variante du fascisme, et il nous faudra avoir la plus grande attention à la façon de débrancher ces êtres de nos institutions au moment du changement démocratique nécessaire et qu'ils chercheront compulsivement à éviter. Telle est la thèse de Juan Branco, jeune normalien et docteur en droit, conseiller juridique de Julian Assange et de Wikileaks, spécialisé dans les violences politiques et violences de masse. Ce texte montre comment, dès les premiers jours de son mandat, se dessinait chez Emmanuel Macron une pratique du pouvoir dangereuse pour la démocratie, ancrée dans une histoire politique éloignée des préceptes auxquels sa rhétorique donnait l'impression d'adhérer. -
Juan Branco, proche conseiller de Julian Assange, prend la plume afin de raconter l'odyssée du fondateur de Wikileaks, menacé de 175 ans de prison pour avoir dit la vérité.
En 2010, alors qu'il révèle sur Internet faits de corruption, crimes de guerre et crimes contre l'humanité, Assange est courtisé par les médias, invité par des universités, honoré par des ONG, nommé pour le prix Nobel de la Paix. Il reçoit une dizaine de prix de journalisme.
En 2019, après 2 487 jours à Londres, et surveillé 24h/24 par la CIA, Julian Assange est exfiltré de l'ambassade de l'Équateur où il avait cru pouvoir se réfugier. Des hommes en noir le mènent à la prison antiterroriste de Belmarsh. Depuis, selon l'ONU, il est soumis à une torture incessante.
Que s'est-il passé en dix ans, pour qu'un héraut de la liberté devienne l'ennemi public numéro un ? Qu'a commis Assange de si terrible pour qu'on accepte ainsi le renversement de son destin ? En quoi se différencie-t-il d'Edward Snowden, que les révélations sur la NSA et la CIA ont propulsé sur tous les écrans, se voyant même récompensé par deux films hagiographiques ?
En s'appuyant sur ses expériences au Quai d'Orsay comme à la Cour pénale internationale, et tour à tour généreux, remonté, agacé, Juan Branco revient sur le parcours incroyable du plus grand lanceur d'alerte de notre époque, qui s'est peut-être brûlé les ailes, mais que nous pouvons encore sauver.
-
De l'affaire Katanga au contrat social global ; un regard sur la Cour pénale internationale
Juan Branco
- Institut universitaire varenne
- Theses
- 15 Décembre 2015
- 9782370320582
Le 25 juin 2014, Germain Katanga devenait la première personne à être définitivement condamnée par la Cour pénale internationale. Dans l'indifférence générale, ce Congolais élevé dans la forêt de l'Ituri voyait ainsi son sort scellé après sept années de procédures. Reconnu coupable de complicité résiduelle de la commission de crimes contre l'humanité et crimes de guerre dont on ne connut jamais les principaux auteurs, il le fut pour avoir fait transiter, sur ordre, des armes venues du ciel qui servirent à tuer soixante personnes lors d'une bataille à laquelle il ne participa pas. Il avait alors 24 ans.
À travers une déconstruction étape par étape du cheminement qui a amené cet homme de la chasse aux okapis à sa condamnation par la CPI, nous avons cherché à comprendre comment une institution créée pour juger les crimes les plus graves et ses principaux responsables a pu croiser le chemin d'un être humain qui n'avait auparavant jamais entendu parlé de « La Haye » et qui fut opportunément nommé général à 26 ans pour être immédiatement arrêté, puis transféré dans l'autre monde.
Dénuée de contrôle social, incapable de jouer le rôle qui lui a été attribué, la CPI s'est longtemps défaussée sur les États pour expliquer les échecs de sa première décennie d'exercice. La réalité est plus abrupte, et laisse apparaître en creux une incapacité structurelle à agir contre les intérêts de l'ordre étatique, et a fortiori des dominants de cet ordre étatique. Après avoir décortiqué le fonctionnement interne de l'institution, en nous appuyant sur notre propre expérience à la CPI et au ministère des Affaires étrangères français, nous avons donc tenté de lire la CPI depuis une perspective philosophique et hobbesienne. Partant d'enquêtes de terrain sur l'action de la Cour en Afrique, plus de cent entretiens avec les principaux protagonistes de l'institution et de l'affaire Katanga - dont le condamné, qui recevait avec nous sa première visite non familiale en sept ans - nous avons ainsi suivi un cheminement casuistique inversé, de la plus petite échelle de l'institution à sa remise en cause en tant qu'ensemble.
-
ACTUALITE CRITIQUE Tome 4 : réponses à hadopi
Juan Branco
- Capricci
- Actualite Critique
- 1 Mars 2011
- 9782918040255
EXTRAIT : « Les dommages collatéraux, le chantage et les menaces, l'inanité des dispositifs votés, rien ne compte plus. Trois contrôles fiscaux s'abattent en quinze jours sur les premiers signataires de la lettre du 7 avril, tandis qu'il est conseillé à un quatrième de se « tenir à carreau ». A cela s ajoutent des doutes quant à l'opportunité d'avoir « trahi » des frères d'armes. Le front tiendra toutefois : les signataires sont bientôt 50, avec le renfort de producteurs indépendants comme Gilles Sandoz, de prestigieux critiques et historiens du cinéma comme Jean Douchet, ou encore Jean Sainati, l'ancien délégué général de l'Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (Alpa). Les artistes du cinéma, mais aussi de la musique, sont de plus en plus nombreux à retirer leur soutien à Hadopi. » --www.capricci.fr
-
-
L'ordre et le monde ; critique de la cour pénale internationale
Juan Branco
- Fayard
- 16 Mars 2016
- 9782213680880
Ancien adjoint du procureur L. Moreno-Campo, l'auteur raconte son expérience à la Cour pénale internationale. Il dépeint les lenteurs et le fonctionnement opaque de ce tribunal, et met en lumière le rôle de l'institution dans la géopolitique mondiale. Le juriste explique que la Cour pénale internationale pourrait jouer un rôle décisif dans le désarmement définitif du monde.
-