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Sciences humaines & sociales
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Traite de la reforme de l'entendement
Spinoza
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 7 Octobre 2002
- 9782711610518
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Traité de la réforme de l'entendement ; établissement du texte, traduction et introduction de B. Rousset
Spinoza
- Vrin
- Bibliotheque Des Textes Philosophiques
- 4 Mai 2004
- 9782711615698
A la différence du Court Traité, où Spinoza présente à ses amis l'essentiel de sa philosophie, le Traité de la Réforme de l'entendement paraît énigmatique par sa démarche, son style et son inachèvement. Une bonne part de la Réforme est faite d'objections et de réponses, Spinoza s'adressant plus largement aux lecteurs de Bacon, de Descartes et de tous ces correspondants qui voient dans ses vérités des « paradoxes ». Mais l'ouvrage, conformément à l'usage traditionnel, est d'abord l'état d'une expérience philosophique et de la joie qu'il y a à engendrer le Système du Vrai, un engendrement qui nous mène à notre liberté et donc à notre félicité.
La Réforme est ainsi comme le prolégomène de toute l'oeuvre qui parviendra à son achèvement dans l'Éthique. -
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L'Abrégé de Grammaire hébraïque paraît dans son ensemble, étranger aux problèmes dont l'étude à fait de Spinoza un grand philosophe. Mais Spinoza y a travaillé, l'a rédigé, et, à sa mort, l'a laissé avec d'autres manuscrits à Louis Meyer. Et les éditeurs de 1677, qui connaissaient bien Spinoza puisqu'ils étaient ses amis, n'ont pas hésité à le publier en même temps que l'Éthique et le Traité de la Réforme de l'entendement. Il n'est donc pas permis à un historien des idées s'efforçanr de comprendre la philosophie de Spinoza de négliger un tel ouvrage. À une époque où, pour éclairer la pensée d'un auteur, on va parfois chercher ses moindres brouillons, comment un Traité, non achevé sans doute, mais mis en forme jusqu'au trente-troisième chapitre pourrait-il demeurer inconnu de presque tous?
À vrai dire, cela serait d'autant plus regrettable que l'on attache aujourd'hui, avec raison, la plus grande importance au rapport de la philosophie de Spinoza et de la tradition juive. Comment alors ne pas s'interroger sur ce que Spinoza a pensé de la langue dans laquelle cette tradition lui a été transmise? D'autre part, les philosophes contemporains accordent de plus en plus d'intérêt au problème du langage. Est-il possible de négliger les pages que Spinoza a consacrées à un tel sujet?
(Extrait de la Préface de F. Alquié à la première édition)