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Langues
Jules Valles
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Édition enrichie (Préface, notes, commentaires sur l'oeuvre, chronologie et bibliographie)A tous ceux qui crevèrent d'ennui au collège ou qu'on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents, je dédie ce livre.
Jules Vallès Fils d'un professeur de collège méprisé et d'une paysanne bornée, Jules Vallès raconte : « Ma mère dit qu'il ne faut pas gâter les enfants et elle me fouette tous les matins. Quand elle n'a pas le temps le matin, c'est pour midi et rarement plus tard que quatre heures. » Cette enfance ratée, son engagement politique pour créer un monde meilleur, l'insurrection de la Commune, Jules Vallès les évoqua, à la fin de sa vie, dans une trilogie : L'Enfant, Le Bachelier et L'Insurgé. La langue de Jules Vallès est extrêmement moderne. Pourtant, l'histoire de Jacques Vingtras fut écrite en 1875 et c'est celle des mal-aimés de tous les temps !
Préface de Philippe Bonnefis.
Commentaires et notes de Dolorès Rogozinski.
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Jacques Vingtras v.II : le bachelier
Jules Vallès
- Folio
- Folio Classique
- 1 Janvier 2020
- 9782072885846
Inspiré de la vie de Vallès lui-même, le roman nous entraîne dans le sillon de Jacques Vingtras, bachelier qui monte à Paris, où il rencontre espoirs politiques et désillusions amoureuses. Mais Le Bachelier est aussi une anti-biographie : Vallès ne pouvait se contenter de dresser le portrait d'un jeune homme ; il fait de l'irruption de l'élan révolutionnaire dans la vie du héros le véritable sujet de son livre. Anticlérical et révolutionnaire, ce roman est avant tout une prise de position de l'écrivain pour la multitude des bas-fonds. Au traditionnel roman de formation, Vallès superpose un camaïeu de voix : cris des rues et titres de journaux font intrusion dans la conscience du narrateur et concourent à la bouleverser. Acte d'insurrection romanesque, Le Bachelier rend leurs voix à ceux que l'histoire littéraire avait réduits au silence.
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Coffret Pleiade Jules Vallès 2 volumes
Jules Vallès
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 11 Mars 2021
- 9782072938443
Coffret de deux volumes vendus ensemble
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«Vous y trouverez l'une des rares scènes de délire que l'on trouve dans la littérature française, un duel entre "trop misérables par haine de la misère". Cela n'a jamais je crois été égalé ni chez les Russes ni chez les Américains - La littérature française ne délire presque jamais - Mais cette scène est très remarquable, très peu relevée».
Louis-Ferdinand Céline.
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A CEUX qui nourris de grec et de latin sont morts de faim,je dédie ce livre.
Jules Vallès.
Jules Vallès, jeune bachelier, ne trouve pas de travail pour une raison bien simple : « J'ai dix ans de colère dans les nerfs, du sang de paysan dans les veines, l'instinct de révolte... ne voyant la vie que comme un combat, espèce de déserteur à qui les camarades même hésitent à tendre la main, tant j'ai des théories violentes qui les insultent et qui les gênent ; ne trouvant nulle part un abri contre les préjugés et les traditions qui me cernent et me poursuivent comme des gendarmes. » Dans ce deuxième volume autobiographique, entre L'Enfant et L'Insurgé, Jacques Vingtras le réfractaire manifeste au Quartier latin, échafaude avec ses amis mille projets révolutionnaires. L'écriture est enflammée, pleine d'humour. La Commune se profile à l'horizon. En attendant, il faut vivre : il sera pion.
Préface d'André Stil.
Commentaires et notes de Pierre Pillu. -
Oeuvres Tome 2 ; 1871-1885
Jules Vallès
- Gallimard
- Bibliotheque De La Pleiade
- 2 Février 1990
- 9782070111770
La nostalgie était ce qu'elle était. En 1848, ils avaient cru à la Révolution, et ils avaient récupéré le prince Président, sous lequel ils vivaient. Puis vint Sedan, et la chute. Du coup, les vieux anarchistes et les jeunes libertaires déposèrent leurs plumes, pour faire la Commune. Ce fut, pendant quelque temps, l'irruption du rêve, qu'on appelait depuis longtemps. Le temps se renversait et, sous le désordre, on espérait un ordre nouveau qui s'accorderait à l'homme. On sait qu'il fut de courte durée. Mais, pour Vallès et quelques-uns de ses amis, tout ce qui avait été en ces jours-là sera désormais. La suite de la Commune, pour Vallès, c'est l'exil londonien et, de ce bord, l'auteur de La Rue prend avec soi une distance. Ce qui flottait d'épars - dans ses articles - d'une imaginaire autobiographie, l'exil va le coaguler. C'est de l'exil en effet que naîtront L'Enfant, Le Bachelier et, pour une bonne part, L'Insurgé. On n'a sans doute pas encore mesuré ce qu'instaure Vallès dans cette trilogie : la recherche d'un temps perdu, étonnamment bâtie sur un «Je» et sur un «Jacques », qui donne au genre romanesque - à mesure que s'éloignant dé la mère le «Je» disparaît - un caractère tout à fait nouveau. Deux êtres se répondent, qui narrent, et ils sont à la fois le même (Vallès) et l'autre, le héros (Jacques). Faut-il ajouter que, rédigés à Londres, ces romans ont pris au brouillard anglais un tremblé que les impressionnistes donneront, un peu plus tard, à leurs toiles ? Quand Vallès pourra rentrer à Paris, il reprendra sa plume de pamphlétaire. Mesurant que le temps s'en va et qu'il ne revient plus - un certain visage de Paris a disparu -, Vallès consacrera désormais toute son énergie à désacraliser : le passé, qui nous englue ; l'histoire, qui maintient en vie ce passé ; les prêtres de toutes obédiences et leurs statues ; les écritures saintes et l'instrument sournois de cette société-là, l'école. On croit, parfois, avant la lettre, lire du Péguy. Mais sous cette encre noire et sous le sang rouge inoubliable de la Commune, il y a peut-être une obsession qu'on n'a pas assez notée, celle de la mort représentée par toutes les formes du blanc : chez Vallès, les murs sont toujours blêmes, les statues trop blanches et les visages irrémédiablement pâles.
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«Jules Vallès (1832-1885) a souffert presque toute sa vie du sentiment d'être un exclu. Dès l'enfance, ce sont les duretés et les ridicules de sa famille, l'oppression du système scolaire. Puis c'est l'ordre social, qui condamne à vivoter ce journaliste d'opposition. La Commune lui donne enfin le sentiment de connaître liberté et spontanéité. Ensuite, jusqu'en 1880, viennent l'exil et la misère. Pourtant le polémiste, porte-parole des inadaptés, devient alors un romancier fasciné par le dynamisme d'un Paris qui a réalisé brièvement ses rêves : c'est à Londres que Vallès a écrit la plus grande part de sa trilogie.» Marie-Claire Bancquart.
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Les Souvenirs d'un étudiant pauvre ont été initialement publiés dans Le Cri du peuple , du 8 janvier au 5 mars 1884. Trois ans après Le Bachelier , peu avant L'Insurgé défi nitif qui paraîtra après la mort de Vallès (février 1885). Sous-titrés « Mémoires vrais », ces Souvenirs sont le récit de l'éducation politique, esthétique et sentimentale d'une génération républicaine, celle des années 1850-1851. Vallès s'y raconte, livre de nombreuses confi dences sur ses amis, ses trois échecs au baccalauréat, sur la construction de sa conscience politique. Par là, les Souvenirs constituent un récit complémentaire, analytique et réfl exif, à L'Enfant et au Bachelier . La langue employée, qui mêle registres réaliste et ironique, est de toute beauté.
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A côté des manuscrits du Bachelier et de L'insurgé, le fonds Jules Vallès de la Bibliothèque nationale renferme les manuscrits de deux étonnants romans d'apprentissage inachevés et inédits. Ils racontent les déboires de deux bacheliers pauvres. Le premier, Aristide Gerdy, fils d'un proviseur de province, échoue successivement au concours de l'Ecole Normale Supérieure et à la licence. Le second, André Gerdit, issu d'une famille de petits paysans propriétaires, obtient la licence de droit pour s'apercevoir trop tard qu'il n'a pas les moyens matériels d'exercer le métier d'avocat.
En dépit du soutien de parents aimants, tous deux sont voués à la misère tant par leur origine modeste que par la vacuité de leurs diplômes. Leur parcours présente de nombreux points communs avec celui du jeune Vallès. "Victimes du livre" comme lui, Aristide et André ne sont cependant pas des "réfractaires" - le premier surtout - mais des "réguliers" que leur innocence et la malchance, tout autant que leur origine modeste, condamnent.
Probablement rédigées sous l'Empire entre 1866 et 1868, ces "Mémoires d'un naïf" préfigurent les "Mémoires d'un révolté", titre original du Bachelier, dont ces manuscrits, chargés de ratures, de corrections et d'ajouts, éclairent singulièrement la genèse. -
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Chouette entraînement : dictées ; CE1
Jules Vallès
- Hatier
- Chouette Entrainement
- 8 Janvier 2014
- 9782218970054
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Chouette entraînement : dictées ; CE2
Jules Vallès
- Hatier
- Chouette Entrainement
- 8 Janvier 2014
- 9782218970061
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Chouette entraînement : dictées ; CM2
Jules Vallès
- Hatier
- Chouette Entrainement
- 8 Janvier 2014
- 9782218970085
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Fontan Crusoé ; aventures d'un déclassé racontées par lui-même
Jules Vallès
- Anacharsis
- 12 Mai 2009
- 9782914777551
Fontan Crusoé, un homme du commun, monte à Paris y chercher la gloire littéraire au moment ou Napoléon III fait son coup d'État, en décembre 1852. Ce sera le temps pour Fontan de plier peu à peu et de s'enfoncer dans la misère au creux de Paris, puis d'être refoulé dans ses périféries. Le récit de son naufrage nous est rapporté sans fioritures par Vallès.
Fontan n'incrimine personne, ne se révolte pas, ne s'indigne pas. Il est d'une droiture sans apprêt, simplement, il n'en déroge jamais - et ne s'en attribue aucun mérite.
Petit chef-d'oeuvre bouleversant de justesse, aux dimensions politiques, sociales, philosophiques et littéraires vertigineuses (tel le Bartelby de Melville), Fontan Crusoé pulvérise l'obscénité et la morgue des régnants, ceux d'autrefois comme ceux d'aujourd'hui.
On peut y trouver de quoi tremper son caractère pour les jours sombres qui se préparent.
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Une entremetteuse, celle-là ! On l'a arrêtée dans un appartement cossu, où il y avait des salles d'attente pour les mères dont les filles étaient dans la chambre voisine, meublée comme un cabinet particulier ! Elle marche comme à l'église et semble à la recherche de son prie-Dieu, près de la chaire où va monter le prédicateur favori.
Elle ressemble à une quêteuse du grand monde, et l'on s'attend à voir une aumônière dans ses doigts effilés et blancs. Vu l'accusation qui la vise, et vu ses frusques, vu son grand air et ses petits pieds, elle sera en cellule, celle-là. Elle excite l'envie de celles qui la voient passer, et qui disent ; Il se trouvera bien quelqu'un au gouvernement quelle tient, et qui la fera sortir de prison ! Après elles, une file d'ivrognesses aux lèvres baveuses, aux yeux pochés, avec du tabac plein leur nez rouge et des traînées d'ordures sur les guenilles dans lesquelles flotte leur carcasse pourrie ou cassée.
Elles savent le chemin - tout comme la femme en carte, - n'ont point peur de venir, sont contentes d'y trouver le morceau de pain des heures de repos, une causette à faire avec les compagnes du grand vagabondage pratiqué depuis un tiers ou même une moitié de siècle, et qui, sous tous les gouvernements, a échoué ici depuis trente ans. Ah ! l'on est mieux qu'autrefois, m'a dit une estropiée en se redressant sur sa béquille.
Voilà le progrès ! N'empêche que l'on n'a pu réussir encore à écarter de cet enfer les prêtres et les nonnes. Ce sont des sueurs qui veillent sur les détenues. A ces enfants jetées dans la gueule du mal, à ces travailleuses en camisole enragées d'hystérie, à ces chiennes de la prostitution, à ces misères de là chair, à ces agonies des âmes, elles parlent du Dieu juste, et pour que ces femmes ne rient pas, ou, indignées, ne lavent pas leurs sabots pour les battre, elles leur disent, que, - plus on a souffert ici-bas, plus on sera récompensé là-haut: La terre est le grand Dépôt, d'où l'on sort pour aller au ciel..Et il faut dire que dans le quartier des femme l'on prie et l'on croit à Dieu.
Le mal est plus grand qu'on ne croit !
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Le Testament du blagueur, qui paraît en feuilleton en 1869, constitue la première ébauche de L'Enfant.
Rédigé sous la forme d'un cahier légué, Le Testament est le récit de toutes les misères et humiliations de l'enfant et de l'écolier. Dissimulé sous la figure d'un double, Ernest Pitou, Vallès y déploie toute sa verve et sa noire ironie, souvent outrancières. Quelques années auparavant, il avait déjà formé l'idée de « donner [sa] biographie et attaquer, par le miroir, une vieille phrase qui court le monde : que l'enfance est le plus bel âge de la vie ! »
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En deux chroniques bien frappées, sans confiture de houille et tranchées comme un bon pain de campagne, Vallès embarque ses lecteurs pour trois heures en ballon et une journée à Provins.
Ces chroniques paraissent les 20 et 21 août 1867. Juste avant celle - son antithèse parfaite - sur Baudelaire satanique et cabotin. Avant d'autres pour dire son retour au pays. Un autre voyage. Pour le lecteur de 1867 comme pour celui d'aujourd'hui, l'élévation commence : " Lâchez tout ! ". J. -F. N.
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Chouette entraînement : dictée ; CM1 ; 10/11 ans
Jules Vallès
- Hatier
- Chouette Entrainement
- 4 Janvier 2006
- 9782218920905
Pour une préparation méthodique à la dictée :
- Au travers de 24 leçons, tout le programme d'orthographe et de conjugaison en 70 dictées
- Plus de 100 exercices d'entraînement
- Des contrôles pour s'évaluer
- Tous les corrigés détachables
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Virtualittés : les victimes du livre
Jules Vallès
- Les Defricheurs
- Les Fondateurs
- 14 Mai 2022
- 9791090971103
Pas une de nos émotions n'est franche. Joies, douleurs, amours, vengeances, nos sanglots, nos rires, les passions, les crimes ; tout est copié, tout ! Le Livre est là.
Cette première phrase d'un article paru dans les colonnes du Figaro en octobre 1862, révèle un texte qui s'avère visionnaire à l'aune d'un phénomène devenu prépondérant depuis : les médias et leur corollaire, l'image.
Sans le savoir, Jules Vallès en décrypte ici la gestation, les mécanismes et les influences qu'exerçaient déjà à son époque les personnages de roman et leurs auteurs, façonnant les représentations, modifiant le rapport à la réalité. L'auteur inscrit pour l'histoire la première alerte à une possible tyrannie : de son temps l'Imprimé ; demain pour nous des univers refuges, virtuels et manipulables à souhait. -
Le neuvième cercle des Enfers.
Colère et indignation devant l'injustice à l'égard des faibles, voilà toute la vie de Jules Vallès. " Les réfractaires ", le premier livre qu'il ait signé, rassemble neuf textes décrivant de picaresques personnages, hauts en couleur, dignes, aristocratiques dans leur misère, des fous, qui croyaient en leur avenir et dans la bienveillance d'une société qui se révèle toujours impitoyable, indifférente. Inutiles, les Irréguliers de Paris, ridicules, les Victimes du livre, lugubres, les dimanche d'un jeune homme pauvre, pathétique, la vie du bachelier géant. Mais ils témoignent, pour servir de leçon à notre conscience néolibérale, que ceux qui ont touché, ne serait-ce que de la pointe du pied, le neuvième cercle des Enfers, y resteront à jamais. Les autres avaient peur de leur ressembler, ils les ont damnés. -
La rue n'a-t-elle pas sa vie pittoresque et joyeuse ? Qu'est-ce donc par exemple, que cet homme habillé en officier supérieur, avec un képi à cinq galons, un pantalon tout frangé d'or, teint jaune, barbe grise, qui a dix-huit bagues à chaque main, des traînées de crachats sur la poitrine, et dont les doigts de pied trouent les souliers ? Chaque boulevard, chaque quartier, ce jardin, ce square, ont leurs habitués excentriques, entêtés, qui font retourner la tête à tous les passants.
Leur biographie, si on la tenait, aurait une saveur sans pareille. Je choisirais, de préférence, je l'avoue, les endroits ignorés, les terrains populaires, et je rechercherais les tableaux émouvants, bizarres, contrôlant la légende, ressuscitant les drames. Les ouvriers, les malheureux, tous les laborieux et les souffrants auraient en moi non pas un avocat, mais un historien. Je ferais la statistique du salariat et si je n'avais pas peur d'effrayer, celle de la misère.
Je suis du peuple, et ma chronique aussi.