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Alexis Bardini
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Une épiphanie évoque le chemin des corps amoureux, avec leurs joies et les souvenirs, les flottements, la voix qui naît d'eux et devient une langue... Jusqu'à la troisième et dernière partie du recueil où s'impose la douleur de l'absence de l'aimée. Mais, même dans l'ambiance crispée par le regret, la lecture de ces poèmes reste une expérience lumineuse grâce à la délicatesse de la voix du poète, toujours discrète, émue et émouvante. Car à l'espace intime vient faire écho un univers riche d'évocations du réel préservant l'équilibre entre l'abstrait et le concret. L'ensemble, en vers libres, est homogène et harmonieux, sa construction cohérente. Par cette langue exigeante mais sans artifices, Alexis Bardini a réussi à communiquer la nécessité de ces traces qui remontent vives du passé.
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Ressacs : un dialogue entre un homme et son ombre. Les deux voix s'interrogent mutuellement, évoquent le passé, des souvenirs et la façon dont elles en ont été marquées ; elles s'effritent et se rapprochent pour enfin se rejoindre dans le présent. Ressacs : ces allers-retours puissants entre un poète et un marin, la présence constante de la mer insondable... Métaphore sur le questionnement identitaire mais aussi, comme par élargissement, évocation, en finesse, du rôle de la parole poétique et de sa valeur.
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Dans les poèmes de son nouveau recueil, Le vent qui porte les pollens, Alexis Bardini aborde les thèmes de l'exil et de l'identité. La question du départ, du déracinement, la double absence qu'il fait naître et qui se transmet sans réponse au fil des générations, s'égrènent dans des poèmes en vers libres que des distiques à la forme régulière cherchent à ancrer dans la présence des émotions.
Les photographies d'Isabelle Liv offrent une résonance singulière à cet ensemble de poèmes. Elles prolongent et amplifient les voix qui traversent le recueil, dans la profondeur et l'intensité d'une énergie toute contenue. C'est un regard à la fois fort et délicat qui se pose sur les arrières-pays qui peuplent les poèmes.