Qu'il s'agisse du succès mondial du film Parasite, récompensé aux Oscars 2020, de l'incroyable essor de la K-pop ou de l'attrait des gourmets du monde entier pour le kimchi, les bibimbap et la street food, la culture coréenne se diffuse de plus en plus, pour le plus grand plaisir de chacun. Mais que savons-nous vraiment de ce fascinant pays ? De son histoire et de ses paysages à couper le souffle ? De ses habitants et de ses coutumes ? Cet ouvrage nous invite à aller au-delà des apparences, à découvrir la vie quotidienne des Coréens, leurs traditions et leur culture, à travers le regard de Soo Kim, journaliste spécialiste de la Corée du Sud. Au fil des pages, elle nous donne un formidable aperçu de l'esprit de persévérance et d'innovation qui caractérise ce peuple et a joué un rôle déterminant dans son succès.Un guide incontournable pour apprendre à mieux connaître le «pays du matin calme».
Wabi-sabi, qui est une éthique qui prône la sérénité que l'on éprouve en observant la nature et des choses modestes et imparfaites patinées par le temps ou forgées par l'être humain, s'accorde parfaitement aux temples et jardins dessinés ici et à leur contemplation.
Wabi-sabi est la quintessence de l'esthétique et au coeur des divers arts traditionnels du Japon ; il renvoie à son âme profonde imprégnée de bouddhisme zen.
C'est lors de plusieurs voyages au Japon, à Kyoto et Nara notamment, que l'auteur-illustrateur-carnettiste Beb-deum a réalisé ces carnets de voyages, adaptés ici en leporello de 4 mètres de long. Il y dessine la sérénité des temples et jardins où la contemplation règne en maître. Quelques textes et légendes bilingues françaisjaponais explicitent sa démarche.
Comme une balade dans les rues de Taïwan, ses maisonnettes, boutiques ou restaurants, parfois construits de bric et de broc, le carnet de voyage de Zheng Kai-Hsiang nous immerge dans le quotidien de l'île. Par son travail graphique sur l'architecture, vivant et admirable de précision, l'auteur raconte la culture, la vie et ces détails minuscules qui font tout le charme de ces ruelles authentiques et des fameuses «?maisons de rue?».
Pourquoi les Torii sont-ils rouges ?
Comment se purifie-t-on en arrivant au sanctuaire ?
Pourquoi les pagodes résistent-elles aux séismes ?
Que sont les Ofuda, les amulettes de protection ?
Entre bande dessinée et carnet de voyage, ce livre plein d'humour et très documenté vous dit tout sur les sanctuaires shintoïstes, les temples bouddhistes et sur la place du sacré dans la vie des Japonais.
Joranne nous guide avec son talent unique dans la richesse de la culture japonaise et nous démontre que l'érudition et la découverte d'un univers nouveau sont compatibles avec la légèreté et le rire. Au travers de photos, de dessins, de textes aussi drôles que pertinents, elle nous fait découvrir des lieux, des mythes, des rites et des coutumes qui font le quotidien du Japon, et sont parfois si anciens que les Japonais eux-mêmes ne savent plus d'où ils viennent.
Illustratrice, graphiste et blogueuse, Joranne nous fait partager sa passion pour le Japon.
« Au Japon, malgré le monde, on ne se sent jamais bousculé ni oppressé, tellement chaque individu protège sa bulle d'intimité et veille à ne pas pénétrer celle des autres, que ce soit physiquement, par le bruit ou par l'odeur...» Barbara Luel aime passionnément le Japon, depuis longtemps. Dès son adolescence, elle correspondait avec une lointaine amie qu'elle n'a rencontrée qu'à l'âge adulte. Le Japon l'inspire et fait vibrer sa palette d'aquarelliste.
En tant qu'architecte du patrimoine, elle est soucieuse de chaque détail : le secret d'un jardin intérieur, le linge qui sèche, les stores en bambou, les garde-corps des balcons, les marquises des magasins, le tout relié par les fils électriques et parsemé de fleurs et de plantes.
Richard Collasse nous plonge dans l'intimité du pays du soleil levant qui satisfera aussi bien les sinophiles que ceux qui ignorent tout de la culture japonaise. L'auteur fournit des clés essentielles pour comprendre les paradoxes qui structurent cette culture hyper moderne dans laquelle les traditions et le rituel occupent une place prépondérante créant ainsi un équilibre subtil donc nous pourrions apprendre tant.
Un texte kaléidoscopique qui nous fait prendre la mesure toute la richesse de la culture japonaise, de sa géographie et son histoire, à sa littérature et son cinéma en passant par la pureté de son design et les prouesses de ses architectes qui ne manquent pas de nous séduire.
Richard Collasse nous invite à chasser nos idées reçues, à dépoussiérer notre mémoire et à tenter de décoder les énigmes de ce pays fascinant. L'auteur partage son point de vue, celui d'un européen qui s'est complétement fondu dans la culture japonaise pour y vivre depuis près de 50 ans en immersion totale, au point d'en parler parfaitement la langue, d'y mener toute sa carrière et d'y avoir fondé une famille.
À quel envoûtement obéit un jeune Suisse bien né, sur le berceau duquel les fées se sont penchées, pour «prendre la route» à 24 ans, ses diplômes en poche, en Fiat Topolino, mais sans un sou vaillant et pour un aller simple ? Il est décidé à en découdre. Avec lui-même, avec la vie et avec l'écriture. De la Yougoslavie au Japon, c'est dur, mais c'est cette dureté qu'il recherche : la descente en soi qui peut être illumination ou descente aux enfers, l'intensité de l'instant et l'ennui qu'il faut meubler avec des riens. Le pittoresque, l'observation ne sont que des supports à la quête de soi et à la douleur de l'écriture, mais ils nous valent des portraits truculents, des récits merveilleux car ce conteur est un enchanteur. Il fait son miel avec les surprises de la route qui ne sont pas ce que l'on croit. Ainsi ce corps encombrant qui réclame chaque jour sa pitance et que frappe un cortège de malarias, de jaunisses à répétitions, sans parler des dents qui prennent la poudre d'escampette. On s'en va «pour que la route vous plume, vous rince, vous essore, vous rende comme ces serviettes élimées par les lessives qu'on vous tend avec un éclat de savon dans les bordels... Sans ce détachement et cette transparence, comment espérer faire voir ce qu'on a vu ?». Mission accomplie. Nicolas Bouvier a payé sa livre de chair et bien au-delà, et son écriture de l'extrême exigence, de l'économie du mot, fait de nous des visionnaires par procuration auxquels il arrache «des râles de plaisir».