Par-dessous la peinture, le plâtre et le ciment, à l'intérieur des murs, au fond de l'invisible, je perçois quelque chose que j'arrive pas encore à nommer, quelque chose de foutrement féroce qui habite le bâtiment tout entier et qui me rentre dans les os. Qui fera bientôt partie de moi. Ici ne ressemble à nulle part. Ici n'obéit qu'à ses propres règles. Ici, il y a des Bas, des Hauts, des pairs et des impairs.Et quoi qu'il arrive, tout le monde passe par Ici.
Comment sortir du monde nous rappelle les textes emblématiques d'Annie Ernaux, d'Edouard Louis ou plus récemment de Fatima Daas (La Petite dernière).
Un premier roman virtuose, une bombe littéraire, selon Diaty Diallo, sensation de la rentrée 2022.
Le territoire d'où je suis né n'a aucune capacité à nous propulser dans le monde. Le territoire duquel je suis apparu, il tue les rêves, mange les aspirations. C'est une zone aplanie, morne, mais verdoyante par endroits.
Comment sortir du monde, c'est l'histoire d'un jeune homme en colère. Hanté par une seule chose : fuir.
Comment sortir du monde, c'est l'histoire d'un hybride, un différent, un déraciné.
Comment sortir du monde, ce sont des traversées : de la forêt à la ville, de Paris à Tanger, des applis de rencontre à la découverte des sentiments.
LONDRES, 1878.
En débarquant dans la capitale pour la Season, les jeunes soeurs Morwood s'attendent à découvrir les charmes de la vie mondaine : robes de bal et réceptions, palais dorés et belles duchesses. Chaperonnées par leur tante qui doit veiller sur leur vertu, Eleanor et Eliza font la connaissance d'un fringant journaliste français, d'un riche héritier un peu coincé, d'un fantasque comte valaque. Mais tout n'est pas que valses, révérences et mouchoirs semés à tout vent. À la même période, les journaux évoquent de mystérieuses disparitions d'enfants dans plusieurs villes d'Europe. Et si Londres était la prochaine sur la liste ?
Sur notre planète, il y a plein de papas, des papas qui font de la magie, des papas paparazzis, des papas sumos, des papas solos, des papas qui aiment les barbes à papa, des papas tout beaux, sans oublier tous les beaux-papas... Et parmi tous ces papas, il y en a un, un qui t'aime infiniment.
Que deviendront Milann et Aaron au douzième coup de minuit ?20 janvier, 16h20. Quelque part en région parisienne, deux étoiles filantes entrent en collision Aaron a toujours vécu dans cette petite ville de banlieue. Il y a ses petites habitudes, ses amis, ses secrets Son monde bascule quand il y voit Milann pour la première fois, triste et seule sous la pluie, et qu'il décide d'aller lui parler. Milann a le coeur en miettes, elle est trempée de la tête aux pieds et pétrifiée par le froid. Pourtant, elle ne parvient pas à quitter Aaron du regard, assis à l'arrêt de bus de l'autre côté de la rue depuis une éternité. Ils ne se connaissent pas mais sont inéluctablement attirés l'un par l'autre, comme deux aimants. Leur rencontre était écrite. Le temps d'une soirée, Milann et Aaron sont emportés par un tourbillon d'émotions. Mais qu'adviendra-t-il de leur histoire naissante quand sonnera le dernier coup de minuit ?
Changer de regard sur la jeunesse. Les jeunes seraient « paresseux », « incultes », voire « égoïstes et individualistes ». J'ai entendu mille fois ces accusations à l'égard de la jeunesse : dans des dîners de famille, à la volée chez un commerçant ou portées par des éditorialistes remontés à la télévision. Ces jugements négatifs sont non seulement infondés, mais aussi délétères pour toute la société. Entre le chômage, la dégradation de la situation économique, la pandémie et l'urgence écologique, les jeunes doivent composer avec des paramètres inédits. De plus, les défauts qu'on leur prête sont souvent le symptôme d'une profonde incompréhension - d'un désintérêt ? - pour leurs préoccupations et leurs pratiques.
Une comédie romantique enivrante et profonde.
Dans la grise Angleterre des années 1930, Bea a grandi en se rebellant contre les conventions de l'époque, tout en sachant qu'un jour elle épousera un homme choisi par ses parents - quelqu'un d'assez riche pour tenir la famille éloignée du besoin. Mais elle aspire à tellement plus : l'aventure, le frisson, le voyage, et peut-être même l'amour.
Quand l'occasion se présente de passer l'été en Italie avec son oncle bohémien et son fiancé, c'est un tout nouveau monde qui s'offre à Bea - un monde qui inclut Ben, un jeu artiste aussi beau qu'arrogant. C'est la guerre entre eux, jusqu'à cette nuit où un défi est lancé : seront-ils capables de mettre leurs différends de côté et avoir la parfaite idylle estivale ?
Leurs amis s'occupent avec joie de fixer les règles de ce pacte, et Bea et Ben sont au moins d'accord sur un point : ils ne doivent et ne peuvent sous aucun prétexte tomber amoureux...
Un chaud et long été de baisers et bêtises commence, mais le mauvais temps et les nuages de tempête arrivent en Europe : il est temps de rentrer à la maison. Chaque été doit toucher à sa fin - mais pour Bea, cela pourrait n'être en réalité que le début...
Quand Célestine ne parvient pas à s'endormir, elle entame un fabuleux voyage au pays de la lune et des étoiles. Elle y rencontrera un drôle de Petit Lapin et s'y fera des amis pour toutes les nuits et pour toute la vie. Des amis qui, comme des constellations dans le ciel, veilleront toujours avec douceur sur son sommeil.
L'été de tous les possibles, celui de la fin du lycée et du début de la vie d'adulte, raconté par 14 auteurs qui se souviennent de leurs 17 ans.
Avec Lewis Trondheim, Lisa Mandel, en passant par Bouzard, Leslie Plée, Lisa Mandel, Kim Consigny, Rudy Spiessert, Lucile Gomez, Fabrice Erre, Pochep, Jul, Claire Fauvel, Guillaume Long, Alix Garin et Elisa Maraudino.
Papa ou le Francky est une bande dessinée sur le père de Camille, quelqu'un d'extraordinairement ordinaire (ou ordinairement extraordinaire). Son papa, il est professeur de maintenance industrielle. Avant, il était mécano. Il sait réparer des voitures, fabriquer des poêles à bois double combustion, il a huit ponceuses différentes, plus encore de perceuses, il a une passion pour le scratch parce que c'est pratique, il porte des chaussures de sécurité pour la sécurité, il fait des trous dans les chaussettes quand il n'y laisse pas des bouts de béton, il fait pousser des citrouilles et des carottes, il ne sait pas trop utiliser son smartphone, il accroche tout avec du fil de fer (parce que c'est pratique aussi), il a un camion, il aime aller à la déchèterie, il a le même t-shirt en mille exemplaires. Le Francky, c'est un papa unique en son genre, et à la fois un papa comme les autres qui fait des trucs de papas.
Issu d'une lignée d'architectes et d'ingénieurs bordelais, Romain d'Astéries a décidé de rompre avec la tradition familiale. Pour lui, ce sera l'enseignement. Et qu'on ne lui parle pas de Bordeaux, c'est en Guyane que le futur professeur a demandé son affectation : il pourra explorer là-bas des pédagogies nouvelles, en toute liberté, loin des siens comme du rigorisme des programmes officiels. Mais un bug du logiciel de l'Éducation nationale l'expédie finalement en Auvergne, dans un petit collège de campagne. Sa soif d'exotisme et de nouveauté y rencontrera de nombreux obstacles, à commencer par ses collègues et ses élèves, déroutés par ses méthodes d'enseignement révolutionnaires et son obstination à vouloir les ouvrir au monde, pour leur faire rencontrer l'altérité. Et si l'autre, c'était tout simplement lui ?Avec ce quatrième roman, Clément Bénech signe une comédie sur les aventures d'un jeune enseignant idéaliste, lointain cousin de Don Quichotte.
Parfois certains livres traversent des décennies, et paraissent avoir sombré dans l'oubli. C'est l'un d'eux, à la reliure de maroquin rouge, qui tombe entre les mains d'Adam. À peine tourne-t-il ses pages qu'il est fasciné par les jardins merveilleux, la villa majestueuse et l'atmosphère enivrante du grand parc et de son kiosque à musique.
Adam se laisse emporter par la magie de cet univers et son imaginaire, tout en s'étonnant de l'absence de personnages. Peu à peu, quelques-uns apparaissent, et Adam s'éprend passionnément de Iéléna. Il n'a plus qu'une hâte, y retourner, la retrouver sous les rosiers de la pergola. Mais l'a-t-elle seulement reconnu ? Car lui sait que Iéléna n'est autre que la jeune fille au chapeau cloche de la bibliothèque... dans la vie réelle.
Il comprend alors que les personnages du roman sont les autres lecteurs, et qu'ils s'y croisent pour peu qu'ils lisent le même passage en même temps. Il devient dès lors aisé de s'y donner rendez-vous. Mais Adam ne saurait s'en contenter, et n'a de cesse de vouloir transposer son bonheur dans la réalité...
Le roman culte de tous les amoureux de la lecture, une ode au pouvoir de la littérature, somptueuse et libératrice.
Sept jeunes femmes partent en guerre Prétextant la chasse aux démons, le capitaine Javier de Girona et sa bande terrorisent les habitants de Cinzio. Alors que l'hiver promet d'être rude, il exige de lourds tributs de la part des paysans et va jusqu'à en réduire certains en esclavage. Cette situation intolérable fait naître une voix dissidente, celle de Lina, la fille du forgeron. Armée d'un courage et d'une détermination sans failles, elle part à la recherche de guerriers assez valeureux pour tenir tête à l'oppresseur.
Elle en trouvera sept. Toutes des femmes.
Sept héroïnes flamboyantes, charismatiques et intrépides. Unies dans leur quête de liberté, elles partiront en guerre pour sauver leur peuple et faire entendre leur voix.
Une épopée féministe de pure héroic fantasy !
Je suis un dur à cuire. On me nomme Jack le Borgne. Sur le bateau, il y a toujours du boulot pour moi. Et puis, il y a la mer. Impitoyable. Qui vous embarque dans des aventures... extraordinaires !
Tel un Indiana Jones à quatre pattes, un carlin nous raconte sa vie semée d'embûches et de dangers. Chasseur de rats sur un navire, il est projeté par-dessus bord par une tempête.
Il ne devra son salut qu'à Moby le cachalot. Échoué sur une île peuplée d'éléphants amicaux, notre carlin se distrait un temps avant d'être appelé par une voix mystérieuse. Le voici à New York ! où toujours, on l'appelle ! Mais qui se cache derrière cette voix ? Lily, une petite fille. Sa maîtresse !
Car Jack le Borgne est en fait Poupinou, un petit chien qui se raconte beaucoup mais alors beaucoup d'histoires !
2014, Tokyo. Rinko, scénariste de séries télévisées, est une trentenaire célibataire à la carrière professionnelle épanouie. Son petit plaisir consiste à passer des soirées alcoolisées avec ses deux copines Kaori et Koyuki, elles aussi trentenaires et célibataires.
Un soir, alors qu'elles sont encore en train de se soûler et de s'auto-rassurer bruyamment avec des « y a qu'à, faut qu'on » dans leur bar favori, elles sont interrompues par un jeune homme aux allures de mannequin. Agacé de les entendre brailler, il les ridiculise méchamment en les traitant de vieilles filles avant de quitter les lieux.
Alors qu'elle pensait avoir encore tout son temps, Rinko réalise qu'il va falloir se réveiller si elle ne veut pas finir sa vie toute seule...
« On dit que tu es née sept jours après le terme. Je pense que tu es née pendant sept jours », écrit Marie Richeux au début de ce récit intense et lumineux.
Pendant les sept journées qui suivent le moment supposé du terme de sa grossesse, la narratrice nous entraîne dans le vertige de l'attente. Oscillant entre la hâte et la crainte, elle marche sur le fil de sensations et d'émotions qu'exacerbent la lumière et la touffeur de l'été. Téléphone et ordinateur éteints, elle semble suspendue à l'arrivée de l'enfant. Le monde s'invite pourtant dans l'étrange parenthèse : les lectures, les images qu'elle regarde, les musiques qu'elle écoute, les fêtes qu'elle aime à rejoindre, ses vagabondages au bois de Vincennes ou dans la fraîcheur d'une cage d'escalier font trembler les contours d'une bulle radieuse, où la réalité et le temps apparaissent comme diffractés.
L'écriture dense, précise et sensible à la fois, fait ici merveille pour transformer une expérience très intime en une belle et confiante célébration : « Ça va arriver », ne cesse de scander le texte.
Une grand-mère pincée, une grand-mère farfelue. Les mercredis de Léo ne sont pas de tout repos !
Léonore passe ses mercredis après-midi chez ses grands-mères. Les mercredis impairs chez Mamie-Do, sa grand-mère si sérieuse et attachée aux bonnes manières, chez qui on fait de la broderie et qu'il faut vouvoyer. Les mercredis pairs chez Mamie-Mi, sa grand-mère si fantasque et si drôle, qui habite dans une roulotte et jure comme un charretier. Mais ce jour-là, un mercredi pair, c'est le chauffeur de Mamie-Do qui vient chercher Léo...
Hector est un hamster. Il aime faire la sieste, manger des graines et profiter de la confortable cage que lui a aménagée son jeune maître Gregory. Un jour qu'il peine à ouvrir une noix, il se retrouve assommé. Il a une vision : ses ancêtres les hamsters le somment de renouer avec la vie sauvage. Hector quitte donc son nid douillet, et atterrit sur ce qu'il croit être un coin de verdure des plus authentiques : le rond-point d'une zone industrielle !
Nuages flocons,nuages océan soufflés par le vent un chapeau sur le lac l'eau miroir au dedans et en haut, la ménagerie s'emballe...
Les pieds dans l'herbe humide, les ébouriffés découvrent au petit matin tout une ménagerie dans le ciel. Une monture approche... Au fil d'un texte poétique qui rend hommage à la nature, la magie d'une journée d'enfants au bord d'un lac épouse la forme du livre : Thomas Baas joue avec le format, la mise en page, le retournement pour donner vie à des personnages malicieux au charme immédiat. C'est le grand chambardement !
Dans la bonne société zurichoise, au milieu des années 1970, un homme se meurt. Mais ce qui le condamne, ce n'est pas tant la maladie qui l'accable que le poids d'obligations absurdes censées garantir les fondements de son existence et la reproduction de son milieu. À force de vouloir être respectable à tout prix, il a perdu le sens de la vie.Publié à titre posthume en 1976, Mars est un livre-culte pour toute une génération, qui y a découvert le combat d'un homme pour sa liberté. La nouvelle traduction d'Olivier Le Lay souligne la rage de vivre rimbaldienne et la redoutable ironie du jeune écrivain suisse. Ce texte essentiel, «coup de canon» comme l'écrit Philippe Lançon, résonne toujours aujourd'hui, comme un cri qui nous appelle à vivre.
Gwendoline profite des vacances d'été pour couper avec le lycée et prendre de la distance avec la maladresse de ses parents et l'absence de sa soeur aînée. Elle rejoint ses grands-parents qu'elle ne connaît pas en pleine campagne. Dans la maison voisine vit Maëlle, sa cousine qui partage avec elle son quotidien et sa passion : l'apiculture. Car les abeilles, ces insectes mal-aimés, savent se défendre comme elle ! Mais pour l'heure, la découverte d'un vieux téléphone portable laisse penser qu'un meurtre a été commis dans ce hameau. Une enquête prenante qui dresse un portrait complexe de la campagne et de ses habitants, et qui amène les deux cousines à découvrir un secret de famille dont le venin continue de couler dans leurs veines.
Sophie a 35 ans, Louis 33. Ils sont ensemble depuis dix ans. Dix ans, c'est long en amour. On a le temps de se poser mille questions, et d'y répondre. On a le temps de voir l'autre changer, et devenir quelqu'un d'autre sans s'en apercevoir. Quand l'histoire commence, Sophie et Louis sont à ce moment critique : la vie est à la fois devant et derrière eux. Ils ont pendant longtemps fui l'évidence : leur amour s'est transformé. Il est devenu une habitude. Alors que sont-ils aujourd'hui l'un pour l'autre ? Ne vaudrait-il pas mieux se séparer ?
Objets de cultes, de convoitises, de scandales, d'art et de légendes, tout a déjà été dit et raconté sur les pochettes de disque. Tout, sauf ce moment de notre vie auquel l'une d'entre elles est à jamais liée...
Écoutons Nos Pochettes (à la fois site, podcast, et maintenant la présente anthologie) publie des récits autobiographiques (une love affair, une révolte, un trip, un égo en devenir), témoignages du pouvoir de résonance d'une pochette dans nos cortex émotionnels...
« Ce projet est né par hasard. Tant mieux. Un jour, ou plus vraisemblablement un soir, en ressortant Rattus Norvegicus des Stranglers, je me suis revu à 15 ans, affalé sur la moquette de ma chambre pleine de posters, les yeux rivés sur la pochette, ne sachant pas encore combien ce disque - comme des centaines d'autres, mais ça non plus je ne le savais pas encore - était en train d'influencer mes goûts, de guider mes choix, pas seulement musicaux.
Ce livre n'est pas là par hasard. Tant mieux. Il est la conséquence de ce qui est raconté juste au-dessus. Il publie les récits de celles et ceux qui, adolescents, ont vu leur vie changée par un disque. Ce sont des récits initiatiques, des récits d'apprentissage, des petits frères d'Holden Caulfield dans L'Attrape-coeur de J.D. Salinger. Les pochettes racontées ici n'ont aucune importance. Tant mieux. Ce qui importe sont les histoires qui les relient à Hugues Blineau, Dominique A, Lisa Balavoine, Valérie Bisson, et à vous, si vous voulez participer. »
Tyler est un adolescent débrouillard qui vit avec sa petite soeur dans l'un des quartiers les plus malfamés d'Édimbourg. Sa mère est une junkie et son grand frère, aussi brutal que toxique, l'oblige à participer au cambriolage des maisons huppées de la ville. Au cours d'un vol, une femme est laissée pour morte, mais Tyler apprendra très vite à qui elle était mariée...
Un polar aussi captivant qu'émouvant sur un bon garçon né dans la mauvaise famille. Une histoire implacable mais pleine d'empathie avec des personnages d'une vitalité inoubliable.